L’été est là ! Les vacances sont à portée de main ! Et quoi de mieux que de se retrouver avec ses amis pour partir tous ensemble en vacances ! Dans l’histoire, c’est un groupe de 11 enfants, le club des battants, qui partent en excursion scolaire en bus mais tout ne va pas se passer comme ils l’espéraient !
Pendant le trajet, on peut voir une animation qui nous surprend et qui ne colle pas du tout avec le graphisme du jeu nous contant une histoire type de Battle Royal ! Des élèves sont sous le joug d’une machination diabolique avec une histoire de bracelet ! Il s’agit ni plus ni moins d’un film dans le bus. Puis le dénouement éclate, non pas dans le film mais bel et bien dans le jeu.
Un rugissement, un éclair, une traînée de feu dans le ciel qui pointe tout droit vers le centre de Tokyo, une flèche tirée en plein cœur du Japon, des regards inquiets puis.. BOOM. L’explosion est dévastatrice, le bus est jeté en l’air. Alors qu’il n’y a que le temps pour un dernier regard sur ses amis, le voile de l’obscurité s’épaissit puis.. plus rien ! Le néant, le silence, la mort ?
Que nenni ! notre héros, Reycho, se réveille et peine à imaginer ce qui s’est passé ! Rejoignant ses amis, ils se remémorent ensemble leur dernier souvenir ! Que s’est-il passé ? ET plus important encore.. où sont-ils ? Comment sont-ils passés d’un monde apocalyptique à un parc aquatique sous la mer ? Et le plus étrange, pourquoi ont-ils des bracelets électroniques ?
C’est avec l’apparition de Pielope que presque tout prend son sens. Ils doivent participer à un jeu dont le mot-clé est la survie ! Plus étrange encore, c’est le même personnage diabolique qu’il y avait dans le film.
On se retrouve projeté dans un battle royal avec la consigne d’empêcher quiconque de gagner. Les bracelets ne vous indiquent que la mission d’un de vos camarades mais pas la vôtre ! C’est ainsi que démarre le jeu et vous avez 1h pour résoudre le mystère.
Tout le battle royal prend son sens pendant cette heure. Si vous perdez, vous êtes voué à une mort atroce : broyé par un robot géant. Ici, c’est chacun pour soi. La récompense est une clé à usage unique qui vous fera sortir d’ici. Mais je dois vous avouer que plus le temps passe, plus les éliminations se font, plus vous vous demandez ce que vous réserve la suite car quand il reste 50 minutes et que vous n’êtes plus que 2.. on est en droit à se poser des questions. Est-ce la fin du jeu ? Le referons-nous avec les 10 autres personnages ?
Je vous laisse le soin de découvrir le scénario qui est plaisant et surtout qui donne envie de voir un jour un battle royal bien gore dans le même style que ce début de jeu en plus mature.
Une résolution, une clé, un choix à faire ! Finalement, on choisit l’amitié et on libère ses amis (ou ressuscite – je vous laisse le mystère). Un tremblement de terre, des vitres du parc aquatique cèdent, une solution – un sous-marin. Malheureusement il est hors d’atteinte et notre cher héros prend le casque d’un scaphandrier trop lourd pour lui et espère l’envoyer assez haut pour libérer le sous-marin de ses chaines suspendu au plafond. C’est alors qu’il développe une force inouïe et réussit l’impossible. Tous ensemble, ils montent dans le sous-marin et regagnent la terre ferme.
FIN
Du moins, fin de la saison 1 ! Car le jeu, à la base, était sorti sur Apple Arcade et était annoncé comme un jeu épisodique (à la manière du dernier Final Fantasy 7R ou Hitman 3).
Donc je vous rassure, il ne s’agit pas de la fin du jeu. Nos héros se retrouvent dans une ville post-apocalyptique mais à 1200 km de leur accident. Que s’est-il passé ? Et surtout combien de temps s’est écoulé entre l’accident et leur réveil. Il semblerait qu’il n’y ait pas âmes qui vivent et la nature a repris ses droits. Leur but est de trouver une réponse à tout ça et ainsi commence leur road trip pour regagner Tokyo et tenter de comprendre ce qui s’est passé sous le regard de drôle de vaisseaux en suspension en forme de X : Extra-terrestre ou est-ce l’humanité qui a construit ceci ! Mystère et boule de gomme !
Le début du jeu se veut très scénarisé ! On nous met tout de suite dans l’ambiance et mettant ces enfants face à un défi de taille : survivre. Ce qui nous donne un aperçu de leur caractère et on cerne tout de suite leur personnalité.
Séparé, on arpente le premier monde avec un défilement simple et latéral agrémenté de petites phases de plateforme, d’énigme toute simple. Pas de combat, pas de menu d’équipement ou autres : juste votre bon sens et réflexion. Mais tout change dans cette seconde partie. Le défilement reste identique, la manière de jouer aussi avec une exception : on gagne des pouvoirs, un par personnage. Notre héros se voit affublé d’une force surhumaine lui permettant de soulever des objets et de les jeter (oui je sais…). Un autre reste de marbre et est insensible aux attaques.
Des attaques ? Et bien oui, on se fait attaquer dans le jeu par des créatures post-apocalyptiques comme des plantes avec un oeil ou des chiens sortis tout droit d’un Rembrandt. Il faut donc se défendre et attaquer. Plus vous avancer dans le scénario, plus vos compagnons gagneront des pouvoirs qui s’obtiennent quand ils font face au danger et seront repoussés dans leur dernier retranchement.
Le jeu est simple mais toute l’attention est dans le scénario façon visual novel qui donne la profondeur extrême du jeu. Tout est brillamment conté (et sous-titré français).
Des moments courts mais très intéressants, cette note de couleur et d’histoire qui ne doit jamais manquer dans un voyage, surtout lorsqu’elle est soutenue par des panoramas particulièrement évocateurs accompagnés d’une bande-son complète et accrocheuse qui masse les tympans comme seule une bonne playlist de road trip peut le faire.
Le jeu est vraiment accessible à tous. On peut le faire en famille et tenter de résoudre le mystère. Il faudra tout de même compter sur 20h de jeu au grand max pour enfin comprendre toute l’histoire.
Let’s go ! 1200 kilomètres à parcourir à débloquer pouvoir, à déjouer les pièges, à comprendre ce qui s’est passé ! Bienvenue dans « World’s End Club » !
Le style visionnaire d'Uchikoshi et de Kodaka est toujours bien représenté dans ce jeu mais que tous les fans de Danganronpa soient avertis, on joue dans une cour familiale cette fois mais le côté narratif est toujours aussi retord. Je ne suis pas déçu de ce titre car je n'en attendais rien. J'ai juste été surpris par la première partie (trop courte à mon goût) et qui a piqué à vif ma curiosité. Avant de s'en rendre compte, on s'attache aux personnages et on accueille la transition de la seconde partie sans grande peine. Ce format familial et intrigant est plus que bienvenue et tout finit par donner une morale aussi bien aux enfants qu'aux plus vieux !
Yakudark
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