Il y a deux ans, nous vous proposions sur le site le test de Spiderman sur PS4. Aujourd’hui, nous avons le plaisir de proposer son standalone comme premier test PS5. Rappelons que Miles Morales est donc un DLC standalone de Spiderman et non pas un Spiderman 2 à proprement parler. De plus, sa sortie est cross gen, c’est-à-dire qu’il sort à la fois sur PS4 et PS5. Dans ce test, nous parlerons de la version PS5, il se pourrait donc que certains problèmes ou au contraire certains atouts ne soient pas disponibles sur la version PS4.
Pour commencer, parlons un peu scénario. Celui de ce Miles Morales se passe après les événements de Spiderman. Pour ceux ne l’ayant pas fait et souhaitant le découvrir avec le remastered, nous n’aborderons donc pas l’histoire du jeu de base. Sachez seulement que dans celui-ci, Miles et Peter collaborent pour assurer la paix dans New York. Peter décide d’accompagner Mary Jane qui part en mission à l’étranger pour le Bugle et Miles se retrouve donc seul à garder New York. Il devra donc se débrouiller pour lutter contre L’underground, un groupe terroriste montant qui lutte contre Roxxon, leader de l’énergie. Voila pour la trame de fond.
Niveau gameplay, tout est très semblable au jeu de base. La gâchette L2 sert a viser, R2 a se balancer, R1 à utiliser les gadgets et L1 + une combinaison des touches géométriques pour lancer une attaque spéciale. Car oui, Miles possède des aptitudes spéciales liées à la bioélectricité. Il peut ainsi frapper ses ennemis avec son poing chargé, ou se rendre invisible, entre autres. Le système de combat est lui aussi le même que Spiderman, carré pour les attaques légères, triangle pour des attaques lourdes, croix pour sauter et rond pour esquiver.
Tout comme dans Spiderman, Miles monte en niveau et accumule des points de compétences que vous pouvez dépenser pour acheter des capacités liés essentiellement à la bioélectricité. En avançant dans l’histoire vous débloquerez aussi la possibilité d’acheter des gadgets et des tenues. Pour cela vous devrez dépenser des jetons de challenge.
C’est ici que la première nouveauté de Miles Morales fait son entrée : l’application A.S.D.Q. ou araignée sympa du quartier. Cette application regroupe les demandes d’aides des citoyens (entendez par là les missions secondaires) et les alertes de la police de New York (les fameux crimes). Vous devrez donc ici remplir des missions comme aller chercher un chat qui s’est échappé, poursuivre un camion de jouets volés et autres joyeusetés afin de gagner des jetons. Dans les annexes, vous retrouverez aussi, comme dans le jeu de base, des entraînements au combat, à la furtivité, mais aussi des géocaches à trouver, des coffres de l’underground ou des secteurs ennemis. Autant d’à cotés qui ajouterons à la durée de vie, assez courte au demeurant. Comptez environ 6 à 8h pour finir le jeu la première fois, 4 en NG+ (qui n’apporte qu’un costume et 3 capacités en plus) en ligne droite, les missions annexes étant inutiles en NG+.
Concernant la version PS5 à proprement parler, il y a du pour et du contre. Le SSD de la console fait vraiment le taf et le jeu se déroule sans chargements (autre que ceux cachés par les cinématiques et encore, en passant les cinématiques, nous enchaînons le jeu sans attente). Les seuls chargements sont le lancement du jeu et les voyages rapides, ces derniers durant à peine 2 secondes. Dans sa version initiale, par contre, le jeu ne semble pas stable. J’ai eu durant mes sessions de jeu, une petite dizaine de freeze m’obligeant à quitter le jeu (souvent à la sortie d’un chargement de voyage rapide) dont un qui à fait freezer la console entraînant une reconstruction de la base de données. Enfin, le dernier point concerne la manette Dualsense et ses gâchettes adaptatives. Soyons clairs, si elles sont effectivement prises en compte et exploitées, cela reste ultra anecdotique. Comme je le disais, les gâchettes servent à se balancer et viser. La visée ne l’utilise pas, et le balancement l’effleure. En effet, la gâchette se retrouve « dure » en début de balancement et s’affaiblit en cours de balancement, comme pour vous guider dans le timing. Cela se limite à ça.
En conclusion, si Miles Morales se présente en premier jeu next gen non exclusif, il est avant tout un DLC du premier, comportant les mêmes qualités et des défauts liés aux premiers jeu d’une nouvelle génération de console. Son prix semble cependant prohibitif là ou le combo avec le remake du premier peut apparaitre comme correct. Si vous avez aimé Spiderman, vous aimerez Miles Morales, mais à quel prix ?
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