Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased His Name

Like a Dragon Gaiden : bienvenue à Sotenbori

Ancien yakuza légendaire, Kazuma Kiryu a simulé sa propre mort et renoncé à son nom pour protéger sa famille. Il se retrouve aujourd’hui au cœur d’un conflit avec un mystérieux personnage qui tente de le faire sortir de sa cachette.

Se faisant désormais appeler Joryu, Kiryu se lance dans un périple captivant, mêlant action et combats violents, dans des endroits animés, remplis de personnages et d’activités palpitants.

Dragon Gaiden, du Yakuza pur jus ?

Autant être franc tout de suite, je ne suis pas un familier de la franchise Yakuza. Judgment me faisait de l’oeil à l’époque de sa sortie, mais je n’ai pas sauté le pas. Cependant ce Like a Dragon Gaiden et ses trailers fournis de mise en scène extraordinaires m’ont fort intrigués, c’est ce qui a fait que j’ai souhaiter tester ce jeu afin de pouvoir découvrir cette série qui dure depuis de nombreuses années. Pour commencer, cette décision a également été motivée par le fait que le jeu est traduit dans notre langue. Je sais jouer aux jeux en anglais, mais déjà qu’il faut lire les sous titres, si en plus il faut que je me transforme en Nelson Montfort pour m’autotraduire mentalement chaque ligne de dialogue, c’était inconcevable pour moi. D’autant plus que le jeu possède un scénario qui même si vous n’avez pas fait les précédents, vous permettra de pouvoir suivre. Evidemment toutes les subtilités de certains passages vous échapperons, mais finalement je trouve que s’il ne devait pas être rattaché à d’autres opus, ce Like a Dragon pourrait très bien se suffire à lui même.

Nous incarnons donc un ancien Yakuza qui pour protéger certaines personnes aimées, aura simulé sa mort afin de se rendre invisible aux yeux de ses anciens ennemis. Mais voilà, rien ne se passe comme prévu, et notre légendaire combattant va devoir reprendre du service pour découvrir des enjeux qui le dépasseront et le mettrons au centre d’une histoire intéressante qui laissera des traces dans la société des Yakuza Japonais.

Bien évidemment la baston est au centre du jeu, puisqu’il faudra jouer des poings et des pieds pour arriver à se frayer un chemin au fil de l’aventure. Comme sa réputation le précède, et ce même s’il passera constamment son temps à nier être le Yakuza légendaires que tous affirment avoir reconnu, il sera forcément mis au défi régulièrement. Comme il a pris une retraite pendant un certain temps, notre cher ami a développé un style de combat à deux facettes. D’une part vous aurez le style agent, avec lequel vous combattrez en usant de gadgets que vous pourrez dégotter et améliorer tout au long de l’aventure (ça c’est la pilule bleue). De l’autre vous aurez son style Yakuza, plus brutal, avec lequel ses poings et ses pieds seront des armes destructrices (là c’est plus la pilule rouge)

On se promène.

L’univers du jeu se compose principalement de 3 zones : le quartier de Sotenbori à Osaka qui sera la zone principale, celle où vous passerez 90% de votre temps de jeu. Isezaki Ijincho à Yokohama, qui servira en quelque sorte de tutoriel dans les premières parties du jeu. C’est là que vous apprendrez à combattre avec Joryu, mais cette zone pourra plus tard à nouveau être visitée. Enfin la dernière zone qui risque de vous faire passer énormément de temps c’est le Château (nous y reviendrons plus loin).

Concrètement, Like a Dragon Gaiden vous donne la possibilité d’arpenter le quartier de Sotenbori en long, en large et en travers. Vous croiserez souvent des groupes de bandits qui vous attaquerons à vue, et honnêtement, s’en défaire ne sera pas la chose la plus compliquée. D’autant qu’une fois défoncés à coups de mandales et autres tatannades, ils vous permettrons d’obtenir de l’argent. Et ça tombe plutôt bien, puisque c’est exactement ce qu’il vous faudra afin de pouvoir améliorer les capacité de notre gars. Certains groupes seront malgré tout assez denses, puisqu’il m’est arrivé d’affronter des dizaines d’ennemis en simultanés, et tout cela sans que ma console ne bronche d’un iota. Il faut admettre que le moteur graphique du jeu, en plus d’être assez superbe (surtout de nuit je trouve), fait un superbe travail pour rendre les combats fluide et sans le moindre accrochage en terme de ralentissement.

Ce qui m’a fait halluciner, mais également fait passer un temps monstre, c’est le nombre effarant de mini jeux annexe que l’on pourra croiser dans ce quartier. Du Mahjong, en passant par du golf à de la salle d’arcade avec des tas de jeux accessible, il vous sera aisé de perdre la notion du temps avec toutes ces activités annexes sans aucun rapport avec votre aventure ou son histoire. Il vous sera même possible de jouer à quelques uns de jeux ayant fait la gloire de la master system à son époque (qui a dit Alex Kidd?).

Autre zone qui risque fort de vous accaparer pas mal de temps : le Château. Revenons dessus un peu puisque cet endroit hors du temps, même si nous devons y passer pour les besoin de faire avancer le récit, vous permettra entre autre de pouvoir aller jouer au casino. Avec ses tables de Blackjack et autres joyeusetés, mais surtout ce qui risque fort de vous prendre du temps, c’est le Colisée.

Cet endroit vous permettra de recruter une équipe afin de combattre les différents adversaires qui vous feront face dans les différents modes de combats que ce lieu propose. Cette équipe pourra être améliorée, chaque combattant que vous recruterez aura une barre d’expérience lui permettant d’acquérir de nouvelles compétences, mais surtout de renforcer son affinité avec les autres membres du groupe avec lequel il combat pour être d’avantage performant

Je le notais un peu plus haut, des tas de mini jeux seront accessibles, mais les quêtes annexes ne sont elles non plus pas en reste. Beaucoup d’entre elles seront des quêtes de type FEDEX, ce qui, ne nous le cachons pas ne sera pas du goût de tout le monde, mais elles servent malgré tout toutes à étoffer un peu le background de l’histoire et à nous donner quelques petites subtilités auxquelles nous n’aurions pas prête attention si nous n’avions pas effectués ces quêtes.

De ce que j’ai pu entendre, ce jeu est une sorte de spin off qui sert en quelque sorte de pont entre le précédent opus et celui à venir en Janvier prochain : Like a Dragon – Infinite Wealth. Il semble qu’il soit également plus court en terme de durée d’histoire, mais j’ai trouvé que finalement la vingtaine d’heures que j’ai passé pour le terminer était relativement bien dosées. Même si j’admets avoir passé le plus clair de mon temps à tabasser les voyous dans les rues et cherché à faire toutes les mini quêtes qui se présentaient à moi au détriment de l’avancée de mon histoire. Mais finalement, n’est ce pas là le plaisir du jeu ? S’abandonner à faire toute sorte de chose sans avancer d’un kopek dans l’histoire, alors qu’on a un test à rendre et qu’au contraire il aurait fallu que je rush le scénario ?

Je trouve qu’en ce sens le jeu est extrêmement intéressant puisqu’il nous permet à n’importe quel moment de faire une escapade « détente » alors que la narration nous pousse à avancer pour savoir quels seront les tenants et aboutissants de cette aventure.