Dans ce monde aux couleurs vives, vous vous occuperez de vos cultures, vous lierez d’amitié avec les villageois, surmonterez des obstacles, découvrirez les origines du monde et la vérité qui se cache derrière la calamité.
L’histoire commence lorsque vous vous réveillez en plein « Quietus », une calamité survenant à chaque changement de saison et menaçant toute vie.
Quietus
Une saison de mort qui commence alors que chaque saison prend fin. Les cultures se flétrissent, et une poussière mortelle confine les gens chez eux. On raconte que le Quietus dure plus longtemps chaque année.
Dans Harvestella, nous nous retrouvons à la croisée de 2 genres de gameplay. D’un côté on a du J-RPG et de l’autre une simulation de ferme. Vous allez dire qu’on voit déjà ça dans d’autres opus mais je trouve que le côté J-RPG est plus poussé et surtout moins compliqué que ceux auxquels vous pensez.
Plantons le décor si vous voulez bien. Ce qui frappe le plus c’est ce côté graphisme assez doux qui change de ce que l’on connait dans ce genre de jeu. C’est visuellement très agréable à voir. Quatre cristaux dominent le paysage et chacun est garant de la protection d’une des saisons qu’ils représentent. Mais pour que tout RPG rentre dans les normes, il faut un drame ! Il a pour nom QUIETUS. Il s’agit d’un phénomène qui va dérégler tout le comportement des cristaux. Toutes les saisons vont se retrouver chamboulées. La saison de la mort commence. Les conséquences sont désastreuses pour tout être humain mais aussi toute formes de récoltes. Pour chaque saison changeante, la migration des humains s’impose et se retrouve enfermée dans un cercle vicieux sans fin à devoir recommencer encore et encore.
En début de partie, vous devrez choisir votre protagoniste et choisir votre physique. De plus en plus en vogue dans les esprits, la possibilité d’en faire un non-binaire est aussi possible. Une fois créé, on s’aperçoit qu’Ein (son nom) se retrouve piégé dans la saison de la mort. Avant de perdre connaissance, il entrevoit ce qu’il semble être une prophétie.
Sauvé par une médecin, il se retrouve dans le village de celle-ci et reprend peu à peu ses esprits. Le pronostique vitale est bon mais… il est atteint d’une amnésie. De fil en aiguille, on s’aperçoit vite que la communauté est très sympa au point de nous laisser un bout de terrain et une maison. Quelle aubaine !
On y apprendra tous les rudiments de la chasse aux monstres et de l’agriculture. Quand soudain, *bruit d’orage*, une météorite s’écrase non loin du village. En y allant, on découvre une femme, Aria, qui prétend venir du futur et qui présente les mêmes symptômes qu’Ein. Ainsi commence la longue épopée de nos 2 amnésiques.
On retrouve presque toutes les caractéristiques classiques et habituelles de ce genre de jeu. On bêche, on plante, on arrose et on cultive. Avec ce qu’on a récolté, on les vend et on gagne de l’argent le lendemain qu’on s’empresse de dépenser comme bon nous semble.
On retrouve les magasins classiques qui vendent des graines et autres ingrédients, un armurier et un architecte qui se fera un plaisir d’améliorer notre quotidien. Il fabriquera entre autre un atelier pour faire la cuisine. C’est une partie importante, car les plats que nous confectionneront nous permettrons de calmer notre faim ou de se remonter la vie. Il faudra accomplir bon nombre de missions pour optimiser nos compétences agricoles et ainsi gagner plus d’argent pour améliorer notre quotidien.
Comme vous pouvez vous en douter, chaque action demande du temps et le temps est le maître-mot dans ce genre de jeu… Calendaire ! Les journées sont très courtes et on se retrouve assez souvent en situation d’épuisement ce qui vaudra d’être secouru et de payer… une sacrée somme à notre médecin préférée qui vient nous sauver la mise. Bien que l’agriculture soit mise en avant, il faut savoir que le combat est la principale activité du jeu. On se retrouvera souvent à devoir errer dans les donjons pour poursuivre le scénario et le système de combat vous fera beaucoup penser à du Final Fantasy et la saga des ateliers. On voit les ennemis sur la carte et libre à nous d’engager le combat façon beat’em all.
Rien d’extra pour le moment, mais le principal atout est dans le changement de job que peut faire Ein. Je vous laisse le soin de les découvrir, mais bien sûr chaque job a ses avantages et ses inconvénients. Chacun d’eux se voient affubler d’un arbre de compétence.
L’autre petit plus dans Harvestella est dans la profondeur des quêtes secondaires qui s’articulent auprès des grands thèmes actuels comme l’environnement.
Vous vous laisserez facilement envouté par les décors et la bande originale du jeu. Aux côtés des compagnons d’Ein, vous apprécierez le voyage !
J’ai bien conscience que le test est assez court mais tout se base vraiment sur le scénario et on se laisse conter sans problème.
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On se retrouve avec un excellent compromis entre un j-rpg et une simulation de type ferme. L'équilibre est bien dosé et sied parfaitement aux débutants comme aux confirmés. Un petit peu lent à démarrer mais qui est utile au bon déroulement de l'intrigue et du tutoriel. C'est une aventure relaxante à faire devant sa cheminée ou dans son lit bien au chaud !
Yakudark