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   Temps de lecture :  3 minutes

Présenté lors des Game Awards de 2019, Godfall avançait de nombreuses promesses. En effet, premier jeux PS5 dévoilé, 4k 60fps, le jeu de Counterplay Games et édité par Gearbox Publishing nous en mettait plein les yeux. Un an plus tard, manette en main, le jeu est il à la hauteur pour s’imposer comme la première claque next gen?

Ca envoie du lourd

Qu’on se le dise tout de suite, graphiquement parlant, le jeu envoie du lourd. Sans être une véritable révolution visuelle, le jeu est très beau. La 4k souligne encore plus la qualité graphique du soft, que ce soit l’environnement ou les effets de lumière. 

Visuellement, on est sur du très propre

Sans décrocher la mâchoire, le jeu nous laisse en constante admiration de ses paysages et de ses panoramas. Entre gigantisme et couleurs chatoyantes, le jeu appelle à la contemplation de chaque instant. L’architecture inspirée de la mythologie est de ce qu’on pouvait rencontrer entre autres chez les grecs ou les elfes selon les choix de références de chacun. Idem, la direction artistique se traduit aussi par un choix d’armures inspirées là aussi de la mythologie et faisant aussi grandement penser aux chevaliers du zodiaque et consorts.

Malheureusement, cette direction artistique enchanteresse ne résistera pas comme tout le reste du soft à son plus grand défaut, à savoir son ultra répétitivité.

Encore un scénario Post-It

Vous incarnez Orin, chevalier de Valorian (et Laureline?), garant de la paix du monde d’Aperion. Ou du moins, vous l’étiez car aujourd’hui les chevaliers se déchirent dans une quête de pouvoir divin. Votre frère Macros vous a trahit et laissé pour mort, il cherche maintenant à effectuer un rite pour devenir un Dieu et vous allez devoir l’arrêter pour l’empêcher de détruire le monde. Pour ce faire, vous allez devoir vous faire un chemin jusqu’à Macros en éliminant un à un ses généraux.

Les combats de boss sont jouissifs

Pour le Lore et l’histoire on s’arrêtera ici, déjà pour ne pas spoiler mais aussi car c’est tout ce que le jeu vous apprendra. Si vous souhaitez en apprendre plus, il faudra le faire par vous même en récoltant sur la carte des codex et en les lisant. Ces derniers sont très nombreux et viennent étoffer un Lore et un univers qui ne demandent qu’à être explorés. Vraiment dommage de ne pas avoir intégré cela à l’histoire, cela aurait peut être pu compenser l’ennui qui s’installe très rapidement lors de la campagne.

Bis repetita

Comme nous vous le disions plus haut, le plus gros défaut du jeu c’est sa répétitivité, à tous les niveaux. On s’ennuie très rapidement tant cette impression de lassitude est omniprésente. La construction du jeu n’aide en rien à palier ce défaut. En effet, tout est construit sur un éternel recommencement. Vous parlez à l’oracle, vous parlez à un PNJ, vous reparlez à l’oracle, puis vous lancez la mission sur la carte. Vous effectuez votre mission et revenez au monolithe. Pour reparler à l’oracle, reparler au PNJ et sélectionner la mission suivante sur la carte. Et ce jusqu’à trouver le général du niveau. 

Oracle, Oh désespoir, arrête de parler stp

Une durée de vie gonflée artificiellement

Comme si cela ne suffisait pas, les développeurs se sont dit que ce serait bien de ralentir la progression du joueur en lui imposant des barrières. En effet, avant d’affronter un général, il faudra pour cela détruire le voile qui l’entoure. Pour cela il faudra récolter des sceaux du niveau où il se trouve (voir un combo de sceaux entre le niveau actuel et les précédents): Terre, Eau ou Air. Vous devrez donc retourner dans le niveau déjà fait, pour affronter un Mob déjà éliminé pour récolter un nombre de sceaux défini en début de mission et dépendant de la difficulté. Il faudra entre 2 et 3 missions du genre pour débloquer l’accès au général. 

La sélection de mission sur la carte.

Un contenu bien présent.

Alors ne nous trompons pas, si l’histoire principale se boucle assez rapidement (comptez 8 à 10h selon votre talent pour tuer les boss) le contenu est pourtant au rendez vous, on a juste pas envie de le faire. A la manière d’un Diablo, vous aurez de nombreux loots à débloquer: armes, bannières, équipements, ressources etc. Vous pourrez améliorer vos armes jusqu’à 5 fois chacune à la forge en utilisant des ressources et en détruisant les armes dont vous ne vous servez pas. Vous aurez aussi de nombreuses compétences que vous pourrez attribuer, mais aussi réattribuer sans malus à volonté pour tester chaque style de combat. D’ailleurs, chaque arme possède vraiment son propre gameplay et ce sera à vous de voir si vous préférez des doubles lames très rapides, une épée lourde à deux mains, une lance ou tout autre possibilité en fonction de votre style de jeu.

A vous de définir votre propre style

Pourtant Godfall avait de quoi s’imposer comme un incontournable de lancement de la PS5, en effet, son système de combat emprunté aux Souls like et quand même moins exigeant, sa richesse de gameplay entre les attaques légères, lourdes, les contres, les attaques de points faibles, les capacités d’armes, ou tous les combos possibles et déblocables, les personnalisations, le loot incroyable, Godfall avait de sérieux arguments pour les amateurs du genre.

Godfall peut se targuer de présenter les possibilités de la next gen avec son 4k 60fps, sa direction artistique et son système de combat exigeant mais accessible. Cependant, rien n’arrivera vraiment à combler l’ultra répétitivité du soft qui s’installe beaucoup trop rapidement. Seuls les fans de loot et de personnalisation s’attarderont vraiment sur le jeu.

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NOTRE AVIS

12
20

BONS POINTS

  • Des combats purement jouissifs
  • L'esthétique globale du soft
  • L'ambiance sonore

MAUVAIS POINTS

  • Beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP trop répétitif
  • Beaucoup trop rapidement répétitif
  • Une histoire très courte

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