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FlatOut 4 Total Insanity est un jeu de course développé par Kylotonn et Tiny Rebel Games et édité par Strategy First, sorti le 17 mars 2017 sur consoles. 4ème épisode de la série du même nom, FlatOut 4 peut-il être un digne héritier aux yeux des joueurs qui ont été comblés par le 1er et le 2e, mais fortement déçus par le 3e ? Pas si sûr.

FlatOut se veut complètement what the fuck, puisque c’est un peu le cœur même de la licence. D’entrée de jeu la couleur est annoncée : ça va secouer. Le jeu propose un mode Carrière, un mode FlatOut et un mode Course Rapide – sans compter le mode Multijoueur.

Les courses sont complètement allumées, et les adversaires doivent avoir un sacré pète au casque. Dès le top départ d’une course – où d’ailleurs on est toujours en dernière position sur la grille, bien sûr – on se retrouve secoué de droite à gauche par les divers adversaires, et parfois envoyé dans le décor, voire même tout simplement éjecté de notre tas de taule. C’est d’ailleurs très frustrant quand, parfois, un rien vous fait décoller ou sortir de la route. Et si vous décidez de vous en prendre à vos adversaires, étrangement, c’est plus souvent vous qui volerez que eux. Pour peu que vous rouliez à toute allure sur une piste sableuse ou enneigée derrière des adversaires c’est un peu au petit bonheur la chance : on voit rien, que dal, nada, alors soit on a de la chance, soit pas. Ça passe ou ça casse quoi… et nos 11 adversaires ne nous laisseront aucun répit, ils veulent la victoire coûte que coûte.

Sauf que pour gagner, parfois il faut du nitro. Pour avoir du nitro, il faut toucher des adversaires de plein fouet ou détruire l’environnement. Autant dire qu’avec 12 bulldozers sur la piste, il reste plus grand-chose à défoncer. Il va falloir économiser le nitro si on veut faire péter la bouteille de champagne sur le podium ! A noter qu’il est possible d’exploser un ennemi, mais que ce n’est franchement pas évident. Bref, tous les coups sont bons pour gagner, d’autant plus que tous les coups rapportent des dollars, qui permettent d’acheter et/ou d’améliorer les caisses de notre garage.

Un gameplay varié

Comme dis précédemment, FlatOut dispose donc de 4 modes de jeu : Carrière, FlatOut et Course Rapide pour le hors ligne, et le Multijoueur.

Le mode carrière se découpe en 3 catégories de niveau, par rapport aux 3 catégories de véhicules : Derby, Classic et All-Star. Chaque catégorie a donc sa palette de véhicules adaptés, qui sont tous personnalisables. Bien évidemment, la personnalisation est limitée, nous ne sommes pas dans un Forza. Vous pourrez tout de même modifier la couleur de votre bolide, modifier la trainé du nitro ou encore améliorer les performances grâce à différents points tels que le moteur, ou encore le nitro. Equipé de notre caisse froissable, on peut donc s’éclater (dans tous les sens du terme) dans des Coupes avec classement, ou encore dans des Contres-la-montre ou des Arènes.

Dans le mode FlatOut, on trouve des épreuves complètement what the fuck, comme Cascade, où le pilote se voit transformé en une vulgaire poupée de chiffon malmenée. Le but est de foncer à vive allure et de s’éjecter du véhicule au bon moment, avec un bon angle, de façon à démonter le château en bois dans Destruction Totale, ou de façon à atterrir dans un gobelet en plastique dans Cup Pong le tout dans le but de marquer des points pour décrocher l’Or.

Enfin, le mode Course Rapide et le Multijoueur permettent eux de prendre part à n’importe quel mode de jeu, sur n’importe quel terrain, avec n’importe quel véhicule et pilote, que ce soit seul ou à plusieurs.

Comment qu’on joue ?

C’est franchement une question que je me suis posée plusieurs fois : ça manque de petits tutoriels. Alors si on sait tous qu’on accélère avec la gâchette de droite, qu’on freine avec la gâchette de gauche et qu’on tourne avec le joystick gauche, parfois, c’est un peu « demerden ziziche ». En effet, lors d’une coupe dans un mode carrière, on se retrouve à faire une course en Mode Assaut, dans laquelle on dispose de 4 « pouvoirs » : Bombe Magnétique, Bornes, Onde de choc ou Boule Atomique, et là, aucun tutoriel pour nous expliquer comment les utiliser, on doit tout découvrir soi-même.

Ne parlons même pas des modes Cascade. Tout ce qu’on vous dit c’est de maintenir A pour lancer votre pilote, mais franchement, j’ai mis un moment avant de faire quelconque score, que ce soit dans Destruction Totale ou dans Cup Pong. Mais on ne va pas se mentir, une fois pris en main, c’est assez simple.

Enfin, côté bande-son, il n’y a pas grand-chose à dire : elle ne pouvait être mieux choisie ! A jeu bourrin, musique de bourrin ! Du bon rock, hard-rock et autre métal viennent ambiancer vos courses. De Twelve Foot Ninja à Spider Kitten, l’ambiance et là, et s’accorde bien au côté complètement secoué du jeu !

En gros, FlatOut 4 n’en reste pas moins un jeu arcade divertissant, bien que parfois lassant, et vite énervant lorsqu’on passe plus de temps à essayer de se remettre sur la route plutôt qu’à rouler. Mais bon, comparé à FlatOut 3, on ne va pas se plaindre !

NOTRE AVIS

11
20

BONS POINTS

  • Les environnements variés
  • Les choix de véhicules et la personnalisation de ces derniers
  • Les divers modes de jeu

MAUVAIS POINTS

  • Les contacts avec les adversaires et les environnements
  • Vite lassant

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