Dès le départ, Firefighting Simulator – The Squad se distingue graphiquement, presque captivant visuellement. Une qualité rare pour le genre simulateur qui souvent peine à évoluer graphiquement. Le jeu maintient la plupart du temps une allure correcte, visant soixante images par seconde avec succès. Cependant, le jeu suit la configuration classique des simulateurs, où l’intrigue est absente et chaque début vise à vous initier aux mécanismes.
Les nombreux didacticiels expliquent minutieusement chaque système, bien que leur utilité soit discutable. Une fois familiarisé avec votre camion et son équipement, l’apprentissage se fait naturellement. Des concepts élémentaires comme l’utilisation du CO2 au lieu de l’eau pour éteindre les feux gras sont abordés en cours de mission, facilitant la prise en main.
Malgré ses efforts pour maintenir un semblant de réalisme, le jeu échoue parfois dans la logique de propagation et d’extinction du feu. Les zones incendiées sont visiblement délimitées mais l’action d’éteindre reste peu satisfaisante, compliquée par un jet d’eau imprécis.
Se préparer à éteindre l’incendie en préparant son équipement était la partie la plus appréciable de chaque mission. Cependant, l’acte de l’extinction elle-même était souvent aléatoire, la visée du spray manquant de précision. La répétition des tâches telles que le sauvetage de personnes ou l’extinction des feux devient ennuyeuse, accentuée par un manque de variété dans les missions.
Une grande partie de l’expérience réside dans la coopération à quatre joueurs, mais mes premières tentatives se sont soldées par un désastre technique. Le décalage et les saccades étaient si présents que j’ai rapidement abandonné. Cependant, une fois associé à des joueurs géographiquement proches, l’expérience s’est améliorée. Si vous avez un groupe d’amis amateurs de combinaisons ignifuges et prêts à affronter les flammes, le jeu pourrait divertir pendant une ou deux heures. MAJ : depuis le patch, tout va beaucoup mieux !
Fort heureusement, le jeu est jouable en solo, car les compagnons contrôlés par l’IA se révèlent maladroits, souvent inefficaces voire inutiles. Les guider devient une tâche fastidieuse, les laissant arroser des murs inappropriés tandis que vous prenez en charge tous les feux.
Graphiquement, le jeu dépasse légèrement la moyenne des simulateurs, bien que ne rivalisant pas avec les titres modernes. Néanmoins, comparé à la plupart des jeux estampillés « Simulator », il se classe honorablement. Le framerate connaît des fluctuations importantes lors de l’affichage de nombreux effets de particules, mais atteint une fluidité constante dans des conditions optimales. La bande sonore est minimale, et l’absence de doublage ou de scénario notable réduit l’immersion. Le cycle des missions se résume à sauver des personnes dans des maisons en flammes, sans grande variation.
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FireFighting Simulator – The Squad offre une expérience où pointer un tube souple vers des flammes jusqu'à ce qu'elles disparaissent, vous laisse avec un soupçon de fierté. C'est une aventure réalisable en solo, mais qui s'épanouit davantage en compagnie d'amis.
Yakudark