À moins d’habiter dans une grotte, vous avez tous entendu parler du jeu Fortnite. Hé bien sachez que de plus en plus de stars se plaignent d’Epic Games. Pourquoi ? Tout simplement à cause des danses. Oui oui vous avez bien lu, les danses qui sont disponibles soit gratuitement, soit via le Pass de combat (10 euros) ou directement dans la boutique.
La dernière en date ? Celle de l’acteur Donald Faison qui a incarné le docteur Chris Turk dans la série Scrub. Ce week-end a eu lieu le Vulture Festivals à Los Angeles et au cours de cet événement, on a demandé à Donald Faison de reproduire la « Poison Dance » sur scène juste avant de répondre aux questions du public. L’acteur a tout simplement refusé, car il n’aurait pas reçu le moindre centime de la part d’Epic Games pour l’utilisation de sa danse dans Fortnite.
« Non, je ne vais pas la faire. Mais si vous voulez la voir, vous pouvez jouer à Fortnite, car ils ont volé cette merde. »
Le producteur exécutif, Bill Lawrence, a expliqué qu’une personne de chez Epic Games l’avait contacté afin d’avoir l’accord d’utiliser la danse dans le jeu, ce que Bill Lawrence a fait. Cela ne semble pas avoir plu à Donald Fison qui s’est empressé d’intervenir en disant (vidéo en dessous à partir de 42min et 40s) :
« Je n’ai pas eu d’argent… Je sais, c’est ce que vous pensez tous, n’est-ce pas ? Quelqu’un a été payé. Non, ce n’est pas le cas. Quelqu’un a volé cette merde et ce n’est plus la mienne ».
https://youtu.be/8WrzQ6QYgRQ
Epic Games c’est également attiré les foudres d’autres rappeurs comme 2 Milly qui a annoncé vouloir poursuivre en justice les développeurs du jeu pour l’utilisation de son Milly Rock :
« Tout le monde disait “Yo, ta danse est dans le jeu.” […] Ils vendent réellement ce mouvement spécial. C’est pour vendre. C’est à ce moment-là que j’étais vraiment… oh nan, ça ne peut plus durer »
Pour l’heure Epic Games n’a encore fait aucune déclaration sur ces sujets. Mais la poursuite en justice des rappeurs ne va probablement rien donner. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’existe aucune loi sur le droit d’auteur protégeant la chorégraphie aux États-Unis. Affaire à suivre !
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