La bêta ouverte de Ghost Recon Wildlands touche à son terme et offre donc le moment opportun de donner son avis sur le prochain titre d’Ubisoft. Les joueurs ayant eu l’opportunité de jouer à la bêta fermée du titre, il y a de ça deux semaines, avaient eu la possibilité d’explorer une seule zone du jeu, Itacua, qui est sous la gouverne d’un couple sadique : La Yuri y El Polito.
Les joueurs pouvaient donc prendre part à l’Opération Kingslayer, soit en solo en étant entouré des 3 membres de l’équipe du jeu (Midas, Holt et Weaver) soit avec leurs amis, grâce à un mode coopération jusqu’à 4 joueurs, ou encore avec des inconnus.
Pour résumer, vous êtes un soldat d’élite, un Ghost, envoyé en Bolivie avec votre équipe pour démanteler le cartel contrôlé par El Sueño : la Santa Blanca. Vos alliés sont une petite troupe de rebelles : les Kataris 26, menés par Pak Katari. Avec leur aide, vous devrez éliminer les gros bonnets du cartel un à un, qui eux, ont pour soutien les forces spéciales du pays : l’Unidad.
Revenons à la bêta. Dans la bêta ouverte, on dispose d’un accès à une nouvelle zone : Montuyoc. Itacua et celle-ci sont très différentes de part leur environnement. Itacua est plus niché dans les forêts tropicales, c’est une région plus humide et colorée, tandis que Montuyoc est une région plus aride, sèche, perdue entre collines de sable et montagnes enneigées. Les environnements sont assez riche en détails, mais semblent tout de même un peu vide. Hormis des voitures civiles sur les routes et chemins, et des piétons sur le bord des routes et dans les villages, le reste des paysages est assez vide. Même les animaux sont rares, si l’on oublie les poules, les cochons et les vaches dans les fermes, côté animaux sauvages, la seule bête que l’on peut croiser, c’est le lama, du moins, dans la bêta. Espérons que la Bolivie sera plus active dans le jeu complet.
Côté véhicule, la palette est assez dense. En effet, de nombreux moyens de transport sont disponibles : moto, minibus, pick-up, berline, camion, bateau, hélicoptère, avions, véhicules armés et même des tanks, qui sont de vrais joujou de destruction. Il suffit de donner l’assaut pour que badaboum, votre coéquipier fasse un carnage tandis que vous être tranquillement installé à l’abri de leur balles grâce au blindage. La conduite des véhicules est assez arcade, mais se prend facilement en main. Quant au pilotage des véhicules aériens, il est un peu plus compliqué à prendre en main.
Concernant les armes, bien que la bêta ne donne accès qu’à une dizaine d’entre elles, on peut voir dans le menu des armes que la liste est longue. Chacune des armes est personnalisable, que ce soit l’apparence ou l’équipement. Changez la taille du chargeur, le viseur, ajoutez un lance grenade ou retirez un silencieux, et vous pouvez ainsi modifier les caractéristiques des armes.
Enfin, un des points qui sera sûrement appréciés des joueurs, c’est bien évidemment la personnalisation du joueur : homme ou femme, vous pouvez choisir le visage (et la couleur de peau), les tatouages et diverses marques, cicatrices et peintures sur le corps, la coiffure, la couleur des cheveux, des yeux et des vêtements, que vous pouvez également choisir et modifier autant que vous souhaitez au cours du jeu.
Niveau gameplay, l’équipement fourni est très utile : le drône permet une vue aérienne de la zone de mission, et donc de localiser les ennemis et d’ordonner des tirs groupés pour les éliminer. On a le choix entre la manière forte et la manière douce, les deux étant toutes les deux assez jouissives. Pour mener à bien votre mission, vous devrez réaliser des objectifs, que ce soit principaux ou secondaires. Les secondaires vous permettent principalement d’aider les Kataris 26, et également d’améliorer votre Ghost à l’aide de points de compétences, en volant des véhicules de marchandises ou en balisant des cargaisons afin que les rebelles puissent récupérer médicaments, nourritures, armes et communications. Quant aux missions principales elles vous demandent du tact afin d’obtenir une information sur la personne qui gère la région, votre cible.
Graphiquement, on discerne un peu d’aliasing et quelques baisses de framerate, mais le jeu en lui-même reste assez fluide. On regrettera quelques détails manquant comme l’absence des traces du véhicule ou des pas dans les chemins ou bien dans la neige, l’absence d’une lampe torche qui pourrait être utile la nuit, car la vision nocturne, bien qu’utile, peut vite être fatiguante.
Bref, pour ma part, si les trailers et images partagés par Ubisoft m’avaient attiré, j’étais encore incertaine quant à savoir si je le prenais ou pas. La bêta m’a permis de me faire un avis, et concernant Ghost Recon Wildlands, pour moi, ce sera Day One.
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