Fortement critiqué avant même sa sortie sur son choix d’acteur essentiellement, Captain Marvel est sorti mercredi dernier. Présentée comme la plus puissante des Avengers et possédant apparemment un rôle majeur dans le prochain film Avengers 4: End Game qui viendra clôturer l’arc narratif des pierres d’infinité (avec près de 22 films en 11 ans), nous espérions que ce film allait répondre à nos attentes et à nos questions. Que faisait Captain Marvel pendant l’attaque de Loki sur New York? Où était-elle lors de l’affrontement avec Thanos? Pourquoi Nick Fury n’a-t-il pas fait appel à elle plus tôt? Le film comble-t-il nos attentes, répond-il à nos questions? Éléments de réponses à suivre.
Pour commencer, j’étais totalement ignorant de l’existence de Captain Marvel avant l’annonce du film et je n’ai pas essayé de me renseigner dessus avant d’aller le voir, mon avis se basera donc uniquement sur le film et non sur son adaptation ou sa fidélité par rapport au comics. On assiste donc ici à ce qu’on appelle l’origine story du personnage. En effet, il semblait important vu son rôle annoncé dans la bataille finale de End Game que les spectateurs connaissent le personnage avant de le rencontrer dans Avengers 4. Ceci n’est pas une mauvaise idée vu les soucis que cela a posé avec les personnages de Flash et Cyborg dans Justice League, bien qu’Aquaman et WonderWoman s’en soient bien sortis en apparaissant avant leur origine story.
On se retrouve donc au 20ème siècle avec le personnage de Vers, membre de la Starforce, unité d’élite du peuple Kree en mission contre les Skrull, des métamorphes colonisateurs de planète. Cette dernière est amnésique et n’a presque aucun souvenir de sa vie avant la Starforce, il y a 6 ans de cela, seulement des flash qui lui viennent en cauchemar. Lors d’une mission menée par son équipe dirigé par Jude Law, les Kree tombent dans un piège et Vers est capturée. Les Skrulls l’interrogent alors et semblent chercher une femme liée au passé de Vers. Celle-ci s’échappe au court de la séance de torture et finit sur Terre où l’on découvre un jeune Nick Fury avec ses deux yeux et un petit bleu: l’agent Coulson. Ces derniers, déjà membres du Shield, sont pourtant à des années lumières de se douter de vies extra-terrestre et loin des connaissances qu’ils possèdent dans les précédents films.
Le choix de Brie Larson, vous n’allez pas en faire tout un fromage.
Comme un peu toutes les origines stories, le film met du temps à se mettre en place, introduisant le personnage et sa philosophie, faisant de nombreux aller-retours entre sa vie actuelle et sa vie passée, par flash de plus en plus longs jusqu’à arriver au moment où sa mémoire lui revient. Si le rythme est un peu lent, il ne fait cependant que monter crescendo tout du long pour un final en apothéose. A noter aussi le merveilleux hommage à Stan Lee dans le générique de début.
Niveau humour, le film se place plutôt dans la veine d’un gardien de la galaxie ou d’un Thor Ragnarok, à la différence qu’ici, le personnage est présenté comme tel dès le départ et n’est pas prostitué pour tenter de plaire au public. Les traits d’humour et les blagues sont légions, mais pas autant que les références à la pop culture. Assumé ou non, on remarquera de nombreuses références à Star Wars, Independance Day, Indiana Jones et bien plus encore. Brie Larson, bien que très critiquée avant la sortie du film rempli le rôle et je trouve son interprétation tout à fait correcte.
Pour conclure, même si le film m’a semblé un peu poussif, voir forcé dans le style « il doit être fait avant Avengers, alors voilà, on l’a fait », il reste un bonne introduction du personnage et sert à alimenter la hype qui ne cesse de monter à l’approche de Avengers 4: End Game. Certaines questions restent encore sans réponses comme pourquoi ne l’a t on pas rappellé avant? (L’attaque de New York n’était pas une urgence?) mais on y apprends quand même pas mal de choses. J-45 pour le combat final.
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