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Possédant la carte UGC illimité depuis maintenant 8 ans, j’ai eu l’occasion d’aller voir de nombreux films tous très différents les uns des autres. L’avantage d’avoir cette carte, c’est que cela permet de se laisser tenter par des films un peu à l’aveuglette. Ainsi, comme on va parler de super héros par la suite, je pourrais cité entre autres des films comme « on l’appelle Jeeg Robot » que j’ai été voir sans aucune conviction et qui était vraiment sympathique. Bref tout ça pour dire quoi?

Et bien pour dire que du coup des films de super héros j’en ai vu une bonne quantité. J’ai parfois été déçu comme pour Batman v Superman ou bien Suicid Squad ou encore récemment Black Panther, et parfois agréablement surpris comme avec WonderWoman. Ici, je m’étais préservé le plus longtemps possible, mais quand on va au cinéma deux à trois fois par semaine, on finit forcément par voir des bandes annonces des films dont on voulait garder la surprise. Il était donc monté en moi une hype assez monumentale pour Infinity War qui semblait envoyer du lourd.

Alors que dire de ce Infinity War? Et bien qu’il tient ses promesses tout simplement. La bande annonce nous laissait entrevoir un méchant charismatique, des combats épiques et une histoire assez bien tournée, une fois n’est pas coutume le film tient toutes les promesses faites par la bande annonce.  Pour rappel de l’histoire, nous rencontrons enfin Thanos, menace sous jacente depuis l’attaque de New York orchestrée par Loki, qui parcours l’univers à la recherche des 6 pierres d’infinité.

Ce dernier les veux pour une cause qui lui tient à coeur: la survie de l’humanité. En effet, Thanos estime que chaque planète est en surpopulation avec des ressources limitées, et que le seul moyen de leur permettre de prospérer et de ne pas s’autodétruire est d’éliminer la moitié de la population de l’univers (plus précisément la moitié de la population de chaque planète dans tout l’univers). C’est ce qu’il a déjà commencé à faire mais qui serait rendu plus simple avec les 6 pierres. Les Avengers ne sont, bien évidemment, pas très en accord avec cette solution.

Exit le combat ridicule à 5 contre 5 dans un aéroport de Civil War et deux camps pas très bien définis par leur motivation dans Civil War, ici n’importe quel combat du film fait passer ceux de Civil War pour la blague qu’il était. Mention spéciale à la première apparition de Captain America qui envoie du pâté et impose son charisme. Car oui, cet épisode d’Avengers m’a fait aimer des personnages que je n’aimais pas jusqu’ici ou qui me laissait indifférent. J’avais un peu peur qu’avec un tel casting, on oscille trop entre les personnages pour que chacun ait un temps de présence identique, mais non le subtil dosage de leurs apparitions est lui aussi plutôt bien maîtrisé.

Les fans de certains personnages seront surement déçu de ne pas avoir vu leur idole plus longtemps, mais je pense que l’équilibre est bon. Dans cet épisode, je trouve les personnages mieux écrit et mieux joués (ce qui va souvent de paire, la faute n’étant pas toujours à un mauvais jeu d’acteur mais souvent à une mauvaise direction, sauf Marion Cotillard dans Batman).

J’ai trouvé très bon Captain qui en imposait, Thor et Black Panther meilleurs que dans leur dernier films respectifs, des personnages crédibles, humain malgré leurs pouvoirs. Et Thanos. Mon dieu, que dire de Thanos. Enfin un méchant dont les motivations sont différentes de juste « je suis méchant ». Le personnage est crédible, motivé par des intentions si ce n’est louables, au moins compréhensibles et des passages de faiblesses qu’on ne spoilera pas. Et on ressent sa puissance à chaque apparition, à chaque combat contre les Avengers à qui il tient tête.

De même, l’humour omniprésent, voir trop présent des derniers Marvel est ici parfaitement dosé et maîtrisé, lâchant un peu de répit dans un film de 2h20 à l’ambiance oppressante. On ressent vraiment la pression et les enjeux de chaque partie du film, de chaque combat. Le film est violent quand il le faut, sans tomber dans l’outrance.

Il ose faire ce qui doit être fait et quand cela doit l’être, même s’il est difficile d’en parler sans spoiler. La manière aussi dont il est tourné, avec des scènes à droite et à gauche dans la galaxie, tout cela s’intégrant dans une toile de fond cohérente. Le film ne possède pas de temps mort et on en ressort touché et en ayant que deux envies: le revoir et très vite être l’année prochaine pour la deuxième partie.

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