South of Midnight, c'est d'abord une ambiance
South of Midnight est un jeu qui sort tout droit de l’esprit des développeurs de chez Compulsion Games. On leur doit notamment les jeux Contrasts et We Happy Few, ce dernier ayant reçu des éloges… contrastés, justement.
Dans ce nouveau titre, nous suivons la jeune Hazel Blood, qui part à la recherche de sa mère, emportée avec sa maison lors d’une gigantesque tempête frappant la ville de Prospero. L’ensemble du jeu met à l’honneur la culture sud-américaine, ce qui se reflète dans les multiples inspirations que le jeu revendique.
La bande sonore, quant à elle, emprunte des sonorités jazzy et s’inspire très largement de la culture musicale des États du Sud, notamment de la Louisiane et du Bayou. Pour ma part, je ne suis pas particulièrement amateur de jazz pur, mais ici, les sonorités s’accordent parfaitement avec l’ambiance que le jeu cherche à retranscrire.
Pour être tout à fait franc, durant toute la durée de l’aventure, une question me trottait en tête : Est-ce que j’aime ce jeu et ce qu’il représente ? Et je dois avouer qu’une fois le jeu terminé – au moment d’écrire ces lignes – je m’interroge encore. C’est, à mon sens, le genre d’œuvre qui demande une seconde lecture pour être pleinement appréciée. Pourtant, on se laisse porter par l’histoire, on a envie d’en découvrir davantage, et surtout, de continuer à avancer.
Difficile de se positionner au départ sur South of Midnight : on se retrouve face à un gameplay déjà vu et revu, avec des phases qui ne diffèrent pas vraiment d’autres jeux du même genre. Pourtant, on est rapidement happé par la direction artistique et la patte unique appliquée à cette aventure.
stephtoonzL’histoire est prenante, les personnages sont attachants, et l’on se laisse envoûter par l’ambiance si particulière de cette représentation du Sud des États-Unis. Avec de belles rencontres hautes en couleur et une bande-son millimétrée, on finit par vouloir poursuivre ce voyage, qui se déroule comme un livre conté sous nos yeux.
Alors, sauterez-vous le pas ? Irez-vous à la rencontre de l’aventure ?