Le jeu repose sur le Dragon Engine, un moteur graphique qui, bien qu’efficace, commence à montrer des signes de vieillissement face aux avancées technologiques récentes. Toutefois, il reste un outil solide pour capturer l’essence de la saga Yakuza, en offrant des graphismes détaillés et une animation fluide lors des combats. Les visages des personnages, notamment ceux de Goro Majima et des figures secondaires, sont rendus avec une grande expressivité, ce qui renforce l’immersion dans le jeu. En dehors des scènes de combat, les environnements d’Hawaï sont également magnifiquement modélisés, avec une attention particulière portée aux textures et à la lumière. Les effets climatiques, comme la brume tropicale et les couchers de soleil sur l’océan, ajoutent une atmosphère immersive à chaque exploration.
Cependant, malgré ces points forts, on remarque que certaines animations manquent de fluidité lors des transitions entre les actions, particulièrement dans les phases de dialogue ou de mouvement libre. Ce léger défaut est compensé par la richesse des décors et la qualité des animations lors des combats, mais il est évident que le moteur, bien qu’efficace, ne bénéficie plus des dernières optimisations techniques disponibles sur les consoles modernes. Les scènes de combat en navire, par exemple, sont impressionnantes, mais certaines manœuvres en mer peuvent sembler un peu rigides, avec des contrôles parfois maladroits.
La durée de vie est un autre point notable, car l’aventure principale offre environ 15-20 heures de jeu pour les plus pressés, mais cela ne prend pas en compte l’énorme quantité de contenu secondaire qui peut multiplier cette durée par deux ou trois. Les mini-jeux, comme les courses de karts façon Mario Kart ou les matchs de baseball pirates, viennent ajouter une dimension fun et décalée à l’expérience, offrant une excellente manière de se détendre entre deux missions principales. L’absence de microtransactions est à saluer, et la progression du joueur reste entièrement accessible sans avoir besoin de dépenser d’argent supplémentaire.
Cependant, la réutilisation de certaines zones, notamment la carte d’Hawaï qui se fait écho à Infinite Wealth, peut créer une sensation de déjà-vu. Ce recyclage, bien qu’utile d’un point de vue technique, pourrait frustrer les joueurs cherchant une plus grande nouveauté dans la conception des environnements. Le manque de variabilité sur certaines îles et dans les décors sous-marins peut faire perdre un peu de la magie de l’exploration, bien que la plupart des zones principales restent riches en histoire et en détails.
En résumé, même si la technique n’est pas révolutionnaire et que certaines animations semblent datées, l’expérience globale reste très solide. La direction artistique, les graphismes et l’atmosphère sont suffisamment forts pour compenser les petites imperfections, et la durée de vie ample garantit que vous n’en verrez pas la fin de sitôt.
Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii réussit à offrir une expérience de jeu divertissante, fidèle à l’esprit de la saga. Les combats au tour par tour, enrichis par de nouveaux styles de Majima et l'ajout de batailles navales, apportent une dynamique excitante et variée. L’humour décalé, typique de la série, est parfaitement dosé, créant un équilibre entre action intense et moments plus légers.
stephtoonzLe cadre d’Hawaï, bien que réutilisé d'un précédent jeu, reste agréable à explorer, avec des environnements détaillés qui contribuent à l'immersion. Cependant, la technique commence à montrer des signes de vieillissement, notamment avec des animations parfois rigides et des combats navals un peu maladroits.
Malgré ces faiblesses, la durée de vie est solide, soutenue par de nombreuses quêtes secondaires et mini-jeux. En somme, ce jeu est une expérience satisfaisante, qui saura plaire aux fans sans vraiment révolutionner la formule.