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Les portails sont en péril. Des hordes d’orcs déchaînés émergent sans relâche, bien décidées à tout ravager. Mais cette fois, elles ne s’attendent pas à ce qui les attend… Des pièges infernaux, des héros déchaînés et un gameplay aussi jouissif que stratégique.

Après plusieurs années d’absence, la franchise Orcs Must Die! revient avec Deathtrap, un épisode qui perfectionne la recette explosive mêlant tower defense, action en temps réel et coopération frénétique.

L’idée est simple : massacrer un maximum d’orcs avant qu’ils n’atteignent votre base. Mais dans les faits, l’expérience est bien plus riche qu’il n’y paraît. Avec une multitude de pièges, un système de progression addictif et une rejouabilité impressionnante, Deathtrap a de sérieux atouts à faire valoir. Alors, Robot Entertainment a-t-il réussi son pari avec ce nouvel opus ? Plongeons ensemble dans le chaos.

Bienvenue dans l’arène : que le carnage commence !

L’intrigue de Deathtrap est prétexte à l’action : une faille dimensionnelle s’est ouverte, et une armée d’orcs déchaînés menace de tout ravager. En tant que gardien des portails, votre mission est de stopper cette invasion à tout prix.

Mais ne vous attendez pas à une campagne scénarisée riche. Ici, l’histoire sert uniquement de cadre pour enchaîner des parties toujours plus intenses, où seule votre capacité à piéger et combattre fera la différence.

Chaque partie se déroule sur une carte truffée de chemins sinueux et de points d’entrée ennemis. L’objectif est clair : empêcher quarante orcs d’atteindre votre portail. Pour cela, il faudra placer des pièges ingénieux, se battre en temps réel et exploiter au mieux l’environnement. Et le tout sans pause !

Un casting explosif : choisissez votre bourreau favori

Avant chaque partie, le joueur doit sélectionner son champion parmi six héros jouables, chacun avec son propre arsenal et des compétences uniques. Certains, comme le guerrier et le panda berserker, sont spécialisés dans le combat rapproché et encaissent bien les dégâts.

D’autres, comme l’archer ou le mage de feu, excellent dans l’attaque à distance. Les plus tactiques apprécieront l’assassin félin, expert en coups critiques et en discrétion, ou encore l’invocateur nécromancien, capable de lever des hordes de morts-vivants pour ralentir l’ennemi.

Chaque personnage possède des capacités spécifiques qui influencent directement la manière de jouer. Un tank sera idéal pour ralentir les vagues adverses, tandis qu’un héros plus mobile pourra contourner les ennemis et tendre des embuscades. Bien entendu, en solo, il faut choisir un héros polyvalent. Mais en multijoueur, les synergies entre personnages deviennent primordiales, rendant chaque partie encore plus dynamique.

Des pièges, du sang et des tactiques sadiques

Le cœur du jeu repose sur les pièges, et Deathtrap propose un arsenal impressionnant de dispositifs mortels. Mais si le choix reste varié, il est important de noter qu’il y en a moins que dans les anciens opus, ce qui pourra décevoir les vétérans de la saga.

Contrairement à un tower defense classique, il ne suffit pas de poser des pièges au hasard. Seuls les ennemis volants, ainsi que deux types spécifiques – les loups-garous et les lézards – ignorent totalement les barricades et se focalisent uniquement sur les joueurs. Cela change radicalement l’approche tactique, obligeant à revoir ses stratégies en fonction des vagues

Il faut donc penser ses défenses à l’avance, créer des couloirs de la mort et optimiser chaque recoin du champ de bataille pour maximiser les dégâts. D’autant plus que les ressources ne sont pas illimitées. Il faut placer intelligemment chaque piège, quitte à attirer les orcs vers une zone bien préparée, truffée de mécanismes sadiques capables d’éradiquer une vague entière en un instant.

Un chaos total : entre action frénétique et gestion tactique

Contrairement aux jeux de tower defense traditionnels, où l’on pose simplement ses pièges et on attend de voir le massacre, ici, il faut être actif sur le champ de bataille. Une fois la première vague déclenchée, le combat commence et l’action devient frénétique.

Les affrontements sont nerveux, dynamiques et jouissifs. Se retrouver submergé est fréquent, obligeant à jongler entre combat et gestion des pièges, tout en gardant un œil sur la mini-carte pour anticiper les mouvements ennemis. Les boss, en particulier, sont redoutables, mais leur nombre est trop limité avec seulement quatre au total. Ce choix réduit un peu la diversité des défis proposés et la sensation de progression.

Heureusement, le système semi-campagne propose de une à quatre missions selon le boss visé, permettant de débloquer des cartes de Fils. Ces améliorations, obtenues en fin de manche, offrent des bonus aléatoires permanents pour toutes les manches suivantes jusqu’au combat final : augmentation des dégâts, amélioration des pièges, boost de vie, tout se joue sur le hasard.

Un multijoueur explosif : l’union fait la force

Si Deathtrap fonctionne bien en solo, il est évident que le jeu a été pensé pour la coopération. À savoir que le nombre de joueurs influence directement la quantité de pièges et de barricades utilisables par chacun, ce qui oblige à bien répartir les ressources en équipe.

Jouable jusqu’à quatre, le mode multijoueur devient une véritable arène chaotique où la coordination est essentielle. Avec plusieurs joueurs, il devient possible de spécialiser chaque membre de l’équipe. Pendant que l’un pose des pièges et surveille les couloirs, un autre peut attirer les ennemis dans des zones stratégiques tandis qu’un troisième arrose le champ de bataille de sorts destructeurs.

Mais encore faut-il bien communiquer. Sans une bonne synergie, les vagues peuvent vite devenir incontrôlables, transformant une partie bien entamée en carnage incontrôlé. Le jeu prend alors toute sa dimension, offrant des moments de pure adrénaline où chaque joueur a un rôle crucial à jouer. 

Une progression engageante et un contenu généreux

Au fil des parties, Deathtrap récompense le joueur avec un système de progression engageant. Chaque héros peut améliorer ses compétences et débloquer de nouvelles attaques, rendant chaque personnage encore plus puissant et polyvalent.

Les pièges ne sont pas en reste, puisque leur efficacité peut être boostée grâce à un arbre d’améliorations, permettant par exemple d’augmenter la portée des projectiles ou d’ajouter des effets secondaires comme le ralentissement ou la brûlure.

Pour varier les plaisirs, le jeu intègre également des modificateurs de cartes, ajoutant des défis supplémentaires comme des ennemis plus rapides ou des ressources limitées.

Verdict : Un bain de sang tactique et jouissif

Avec Deathtrap, Orcs Must Die! prouve qu’il est encore un maître du genre. Son gameplay dynamique, son approche stratégique et son mode coop explosif en font une véritable réussite.

Que vous soyez amateur de tower defense ou simplement en quête d’un jeu coopératif fun et addictif, Deathtrap est un choix incontournable.

NOTRE AVIS

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Orcs Must Die! Deathtrap est un savant mélange d’action frénétique et de stratégie, où chaque vague d’ennemis est un puzzle à résoudre avec ingéniosité. Son gameplay nerveux, combiné à un mode coopératif explosif, en fait une expérience hautement addictive, surtout entre amis. Malgré un contenu perfectible et une variété de pièges plus restreinte que par le passé, le jeu réussit à captiver grâce à son fun immédiat et sa profondeur tactique. Un must-have pour les amateurs de tower defense et de carnage orc !

Devil26100

BONS POINTS

  • Action et tower defense bien dosés.
  • Rejouabilité grâce aux pièges et héros variés.
  • Coopératif très fun en multi.

MAUVAIS POINTS

  • Moins de pièges que les anciens jeux.
  • Seulement quatre boss.
  • Bonus aléatoires frustrants.

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