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L’industrie du jeu vidéo continue d’être marquée par des annonces de restructurations, et cette fois, c’est Ubisoft qui se retrouve sous les projecteurs. Dans un contexte économique difficile et à seulement deux mois de la fin de l’exercice fiscal 2024-2025, l’éditeur français annonce des mesures drastiques : licenciements en série et fermeture de son studio britannique Ubisoft Leamington.

Ubisoft Leamington ferme ses portes

Anciennement connu sous le nom de FreeStyleGames Limited, Ubisoft Leamington avait laissé son empreinte dans l’industrie grâce à des titres comme DJ Hero et Guitar Hero Live, avant de devenir un studio de soutien pour des projets comme The Division 2, Avatar: Frontiers of Pandora, Assassin’s Creed Nexus VR et Star Wars Outlaws. Malheureusement, ce studio situé à Leamington Spa va fermer définitivement ses portes. Une centaine d’employés y travaillaient encore récemment, selon LinkedIn.

D’autres studios touchés

La vague de licenciements ne s’arrête pas là. Ubisoft Reflections, situé à Newcastle, verra également ses effectifs réduits, bien que ce studio reste ouvert. En dehors du Royaume-Uni, Ubisoft Düsseldorf en Allemagne et Ubisoft Stockholm en Suède subissent également des suppressions de postes, portant le total à 185 emplois supprimés.

Une restructuration justifiée par Ubisoft

Dans un communiqué adressé aux employés et relayé par la presse, Ubisoft explique ces décisions :

« Dans un secteur de plus en plus complexe, Ubisoft a entrepris de revoir ses opérations mondiales afin de pouvoir offrir les meilleures expériences aux joueurs sur le marché extrêmement concurrentiel d’aujourd’hui. »

L’éditeur affirme vouloir prioriser les projets essentiels tout en réduisant ses coûts pour garantir sa stabilité à long terme.

Une tendance inquiétante chez Ubisoft

Ces mesures viennent s’ajouter à une série d’annonces similaires ces derniers mois. Ubisoft avait déjà fermé ses studios de San Francisco et Osaka, tout en réduisant les effectifs à Sydney. En interne, les employés français prévoient une mobilisation le 13 février prochain pour protester contre cette vague de restructurations.

Et après ?

Avec Assassin’s Creed Shadows comme unique sortie notable pour le reste de l’exercice fiscal, Ubisoft joue gros sur sa stratégie de restructuration. Reste à savoir si ces choix permettront à l’éditeur de redresser la barre ou s’ils marqueront une étape encore plus sombre pour l’un des piliers de l’industrie du jeu vidéo.

En attendant, ces annonces rappellent les réalités parfois brutales du développement de jeux et les défis auxquels font face même les plus grands noms du secteur.

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