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Après sept ans d’absence et une neuvième itération controversée, Dynasty Warriors revient avec Origins. Ce reboot audacieux revisite les bases du gameplay musou tout en modernisant l’expérience. Avec une emphase renouvelée sur la magie, un récit enrichi et des combats plus stratégiques, cet épisode marque-t-il un tournant décisif pour la franchise ?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous sommes au rang 10 dans le jeu. Ce test évoluera à mesure de notre progression, mais soyez rassurés : seuls les éléments nécessaires pour comprendre ce test seront abordés, limitant au maximum les spoilers. Plongeons ensemble dans l’univers tumultueux des Trois Royaumes.

Chapitre 1 : Un récit épique au cœur des Trois Royaumes

Le jeu s’ouvre en l’an 183 de notre ère, lors de la sixième année de l’ère Guanghe sous la dynastie Han orientale. Une période marquée par des catastrophes naturelles, une famine dévastatrice et une population réduite au désespoir. Les paysans, affamés, mangeaient de l’herbe et de l’écorce pour survivre, tandis que les autorités impériales, corrompues, augmentaient les taxes pour remplir leurs propres coffres. Cette situation insoutenable a donné naissance à la révolte des Turbans Jaunes, menée par Zhang Jiao (ou Zhang Jue) et ses frères, qui appelaient à une ère de paix et de renouveau.

Dynasty Warriors: Origins débute sur une bataille intense entre les forces des Turbans Jaunes et les armées impériales Han. Cette séquence, qui fait office de tutoriel, vous permet de vous familiariser avec les mécaniques du gameplay musou tout en posant les bases du conflit. Vous incarnez un mercenaire anonyme, accompagné de Guan Yu, luttant contre les troupes impériales tout en prêtant main-forte aux Turbans Jaunes. Cette introduction explosive met immédiatement en avant l’ampleur des batailles.

Une fois cette séquence terminée, une ellipse de deux mois après la révolte des Turbans Jaunes vous transporte dans la province du Yu. Là, les Turbans Jaunes, autrefois porteurs d’un espoir de renouveau, sont eux-mêmes devenus corrompus. 

Vous y retrouvez Guan Yu, Zhang Fei et Liu Bei, ce dernier incarnant un idéaliste déterminé à protéger les opprimés. Ce pivot narratif marque le début de votre quête pour libérer les provinces et rendre justice au peuple.

Chapitre 2 : Une progression narrative immersive

Jusqu’au chapitre 3, votre périple vous amène à collaborer avec différentes factions, libérant les provinces des forces oppressives sans prendre parti dans la lutte globale pour le pouvoir. Ce n’est qu’à partir de ce moment que le jeu introduit un choix stratégique majeur : choisir un leader à soutenir. Ce choix, influencé par vos interactions avec chaque faction, impactera subtilement les dialogues, les alliances et les missions secondaires à venir. Les factions disponibles sont :

  • Les Bleus : menés par Cao Cao, un stratège brillant et pragmatique.
  • Les Rouges : dirigés par Sun Jian, défenseur de la justice et de la famille.
  • Les Verts : sous la bannière de Liu Bei, un idéaliste connu pour son humanité.

Ces choix offrent une rejouabilité bienvenue tout en ajoutant un poids émotionnel à votre aventure. Le soin apporté aux dialogues et aux cinématiques enrichit considérablement l’immersion, avec des tensions politiques palpables et des figures emblématiques parfaitement caractérisées.

Chapitre 3 : Des combats modernisés et dynamiques

Le gameplay musou, emblématique de la série, conserve son essence : balayer des hordes d’ennemis sur des champs de bataille gigantesques reste central. Mais Origins enrichit cette formule avec de nouvelles mécaniques tactiques. Par exemple, les ennemis posent des urnes d’encens capables de déclencher des tornades ou des hallucinations perturbantes. Pour dissiper ces effets, il vous faudra localiser et détruire ces urnes, ce qui ajoute une couche stratégique aux affrontements.

Certaines missions, comme celle des brigands de la Vague Blanche, se distinguent par leur intensité. Chronométrées et exigeantes, elles demandent une adaptation rapide et une réflexion stratégique.

Lors de l’une de ces missions, la difficulté m’a fait passer de la posture détendue à la « position de combat du gamer » : dos droit, mains agrippées à la manette, concentré à l’extrême.

Le système de moral, bien présent dans certains précédents opus, revient ici dans une version enrichie. Vos actions – sauver un allié, capturer une base ou abattre un commandant – influencent non seulement vos troupes, mais aussi la stabilité globale du royaume. Une stabilité élevée débloque des récompenses supplémentaires, renforçant l’immersion.

Ah oui, je ne vous ai pas encore parlé du cheval ! Présent à la fois sur la mini-carte 3D et lors de vos batailles, votre fidèle destrier est bien plus qu’un simple moyen de transport. Chaque cheval possède ses propres statistiques et gagne des niveaux à mesure qu’il vous accompagne dans vos périples.

Il devient ainsi un allié précieux pour explorer les vastes environnements et traverser rapidement les champs de bataille. Cependant, je dois vous prévenir : sa maniabilité peut parfois vous rappeler celle d’un camion dans un parking étroit. Oui, c’est frustrant… mais étrangement amusant !

Chapitre 4 : Un système de progression complet et un aspect visuel maîtrisé

Pour accomplir vos objectifs, vous disposez de neuf types d’armes. Chaque arme offre des combos uniques et des arts de combat spécifiques, avec une maîtrise qui s’améliore à mesure de leur utilisation. Personnellement, j’ai privilégié la lance : sa portée et sa polyvalence sont parfaites pour contrôler les foules tout en infligeant des dégâts significatifs. Vos alliés jouent également un rôle clé. Chacun possède des compétences uniques et, une fois leur jauge de charge remplie, ils peuvent déclencher des attaques dévastatrices. Vos escouades, capables de lancer des charges ou des pluies de flèches, ajoutent une dimension tactique supplémentaire.

Visuellement, Dynasty Warriors: Origins n’est pas le jeu le plus avancé de sa génération, mais il impressionne par ses effets visuels immersifs. Les jeux de lumière, la poussière soulevée lors des batailles, et les effets d’armes renforcent l’intensité des combats. Ces détails, bien que subtils, ajoutent un charme indéniable au titre.

Entre deux batailles, Origins propose une carte en 3D de la Chine médiévale. À mesure que vous progressez, des provinces emblématiques comme You, Ji, Yan et Jing se débloquent, encourageant exploration et sentiment d’aventure. Cette carte dynamique permet de naviguer entre missions principales et secondaires, de découvrir des zones secrètes et d’interagir avec divers PNJ.

Chapitre 5 : Une conclusion prometteuse, mais… quelques défauts

Avec Dynasty Warriors: Origins, la franchise opère un retour ambitieux et réussi, modernisant une formule qui commençait à s’essouffler. Les ajouts, comme les mécaniques tactiques, la profondeur narrative et le système de progression enrichi, rendent l’expérience plus engageante et immersive.

Cependant, l’absence d’un mode coopératif, la répétitivité de certaines quêtes secondaires et quelques bugs visuels ternissent légèrement l’ensemble. Malgré ces défauts, Origins réussit à capturer l’essence de la saga tout en la réinventant. Que vous soyez un vétéran nostalgique ou un novice curieux, cet opus offre une aventure épique mêlant stratégie, action et exploration. Une promesse forte que Dynasty Warriors reste une saga incontournable.

NOTRE AVIS

17
20

Avec Dynasty Warriors: Origins, la saga légendaire revient plus forte que jamais, offrant une expérience qui redéfinit les bases du musou grâce à des batailles épiques, une narration immersive et un gameplay modernisé. Plus qu’un retour, une véritable renaissance !

Devil26100

BONS POINTS

  • Narration immersive
  • Gameplay modernisé
  • Aspect visuel soigné

MAUVAIS POINTS

  • Absence de mode coopératif
  • Répétitivité de certaines quêtes secondaires
  • Cinématiques intrusives

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