To the Moon

To the Moon, l'histoire avant le jeu

To the Moon fait partie de ces jeux qui misent tout sur leur histoire avant tout le reste. Nous suivons les aventures de deux docteur qui font en sorte de donner « vie » aux dernières volontés des mourants. Eva Rosalene et Neil Watts parcourent ainsi le monde pour permettre aux personnes en fin de vie de réussir à réaliser leur rêve. Pour ce faire, ils ont montés une société qui se rend chez les personnes concernées. Malheureusement comme c’est une opération lourde qui nécessite de ne se mettre en place que sur les derniers instants de vie. Afin d’y parvenir, ils ont mit au point un appareil qui permet de se connecter au subconscient du patient. Johnny est leur patient, et son rêve est d’aller sur la lune.

Afin d’y parvenir, Eva et Neil vont devoir remonter dans les souvenirs les plus anciens de Johnny. Ils vont devoir faire en sorte que ses souvenirs récent pensent qu’il s’est réellement rendu sur la Lune. Le jeu nous fait donc voyager entre passé, présent et réalité alternative des rêves. Et au final, réussiront ils à réaliser l’ultime souhait de cet homme ?

Gameplay minimaliste

Comme indiqué au dessus, le jeu se focalise principalement sur son histoire et son récit. De fait il délaisse grandement la partie gameplay qui se résume à peu d’activités. Vous allez devoir parcourir des décors, toujours les même mais à des époques différentes. Pour chaque décors, vous allez devoir trouver 5 bulles permettant d’activer un totem permettant de passer au niveau, et donc au souvenir suivant. Nous allons remonter ainsi dans la vie de Johnny et dans sa psyché. De vieille homme, nous allons terminer à son enfance afin de savoir pourquoi son rêve était d’aller sur la Lune, et comment parvenir à l’y faire aller virtuellement en souvenir.

Le jeu est surtout un jeu d’aventure, car il n’y a pas de combats, pas de points d’expérience. Les totems une fois activé auront une énigme relativement simple à réussir. La seule difficulté sera de les résoudre en un minimum de coup, mais le jeu ne vous bloquera pas dans vos tentatives. Le nombre parfait de coup vous permettra seulement de débloquer au final le ou les trophées associés, mais pas de difficulté majeure ou de blocage si vous le dépassez.

Des graphismes au service de To the Moon

Le jeu arbore malgré tout des graphismes en pixel art, comme les jeux que nous pouvions avoir sur nos consoles 16 bits qu’étaient la Super Nintendo ou la Megadrive. Ils sont relativement bien détaillés, et sont même plutôt fin. On arrive à discerner les émotions dans les visages pixelisés de chaque personnages. L’ambiance du jeu est relativement triste du fait de son histoire, mais le jeu respire malgré tout un certain espoir et une certaine volonté de faire passer le plus d’émotions auprès du joueur.

De ce côté là le pari est plutôt réussi puisque tant par sa direction artistique que par sa direction sonore, To the Moon est une belle pépite. Malheureusement le jeu est vraiment très court. En trois, voire quatre heures vous aurez fait le tour de l’aventure. Bien entendu les chasseurs de trophées passeront un peu plus de temps dessus, mais la note finale ne sera pas bien plus élevée, et un platine devrait se réussir en six ou sept heures maximum.