[Critique] Joker The Winning Card

Joker The Winning Card : Batman, Année Un. Alors que Bruce Wayne est encore en phase d’apprentissage pour incarner pleinement le Chevalier Noir. Gordon se lance sur la trace d’un mystérieux clown psychotique en pleine folie meurtrière. Ses intentions sont floues, ses mobiles inexistants. Et alors que Gotham est plongée dans la peur, Gordon et Batman vont apprendre ce qu’il en coûte de sous-estimer le Joker.

Caractéristiques

Pages : 112
Format : 184 x 282 mm
Couverture : rigide, format relié
Auteur (s): Tom King (Scénario), Mitch Gerads (Dessin), Julien Di Giacomo (Traduction)
Date de parution : 05/07/2024
Âge conseillé : 15+
Prix : 17.00€

Joker The Winning Card, découverte d'un méchant iconique

Ce comics est principalement centré sur le méchant le plus emblématique de l’univers Batman. Nous allons découvrir les prémices de la « relation » entre le Bat et son ennemi juré.

Comme l’indique le résumé de cet ouvrage, nous sommes à une période à laquelle Bruce Wayne est encore en phase d’apprentissage. En effet il doit découvrir son « métier » de justicier de Gotham.

Nous découvrons également plus ou moins l’arrivée de ce qui sera son plus grand ennemi : le Joker. Ce comics nous montre la personnalité complètement dérangée de l’ennemi emblématique de Batman. Et il le fait au travers des yeux extérieurs à l’action, montrant à quel point ce personnage est totalement fou et imprévisible.

Une lecture fluide

Ne cherchez pas l’action dans Joker The Winning Card, elle est presque totalement absente de l’ouvrage. Les auteurs ont ici plutôt privilégié une approche narrative de la partie du clown ennemi de Batman.

En effet, nous aurons souvent des case indiquant les réponses ou les pensée du Joker, celles-ci prenant une bonne partie du récit. Écriture blanche sur fond noire, comme pour mettre en évidence la folie du Joker en corrélation avec la noirceur de son âme.

Seule la fin du comics nous montrera un Joker parlant directement, faisant écho à une blague que lui a fait le chevalier noir. Malgré toute sa folie, et toutes les meurtres immondes qu’il aura commis, seule une blague l’aura fait sortir de sa torpeur.

Avis Final :

Ayant plus l’habitude de comics centré sur mon personnage préféré qu’est Batman, cet ouvrage fut une sorte de découverte d’une autre facette de Gotham. Nous y découvrons un Joker totalement fou, et totalement psychopathe dans ses actions et dans ses délires.

Certaines scènes sont assez malaisantes, voire même dérangeantes, et représentent bien je trouve la psyché du dément qu’est le Joker. Nous y faisons la découverte de l’étendue de ce qu’il peut mettre à profit en terme d’idée criminelles. Ne reculant devant rien pour que sa prochaine action soit encore plus mémorable que la précédente.

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