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Goldorak Le Festin des Loups - Un Hommage Réussi aux Fans de Go Nagai

L’élément nostalgique occupe une place centrale dans ce produit spécialement conçu pour les admirateurs de Go Nagai. Le jeu s’inspire du style graphique, de la musique du dessin animé diffusé sur les chaînes françaises. Les voix actuelles sont enregistrées pour refléter le ton et l’énergie des acteurs des années 80, et le résultat est excellent. La musique, bien que sans partie vocale, recrée brillamment l’atmosphère inoubliable des souvenirs de notre jeunesse.

Sur le plan graphique, aucune déception à signaler. Les couleurs, les personnages, et Goldorak lui-même correspondent exactement à ce que les fans auraient souhaité voir dans un jeu de cette nature, comblant ainsi un vide que même les créateurs japonais n’avaient pas osé combler jusqu’à présent. Même avec leur penchant pour Gundam, les Japonais n’avaient pas accordé suffisamment d’attention à d’autres robots défenseurs de la Terre contre les menaces extraterrestres.

Cette déclaration d’amour, ce dévouement sincère à Goldorak Le Festin des Loups, peut être considérée comme une véritable réussite. Surtout si l’on prend en compte le budget modeste alloué à une équipe de développement tout aussi limitée. C’est un hommage qui ravira les fans, capturant la magie d’une époque chère à nos cœurs.

Entre Nostalgie et Limites du Gameplay de Goldorak Le Festin des Loups

Les problèmes et les limites de Goldorak Le Festin des Loups sont manifestes lorsqu’on le considère uniquement comme un jeu vidéo, en mettant de côté son caractère muséal, et qu’on prend le contrôle pour repousser les robots envoyés sur notre planète par le maléfique Hydargos. Les séquences de tir manquent de dynamisme et de défi : piloter le Grendizer en tenue OVNI pour détruire les avions ennemis et éviter les collisions dans de longs canyons offre une perspective arrière, tandis qu’Alcor pilote son TFO avec une vue aérienne typique des shoot’em ups classiques tels que 1945. Étrangement, les séquences avec Alcor présentent un délai ennuyeux dans l’apparition des ombres, qui se manifestent toujours après l’arrivée des éléments tels que les arbres et les rochers à l’écran.

L'Épopée au Cœur du Grand Goldorak

Le véritable cœur du jeu réside dans la prise en main du grand Goldorak. Ces segments représentent le sommet du jeu, où les développeurs ont déployé leur meilleur talent. Les niveaux sont largement ouverts, offrant des objets à collecter et quelques missions secondaires pour renforcer notre robot grâce à des ressources supplémentaires. L’environnement rappelle principalement la campagne japonaise des années 70, parsemée de petites villes et de villages pittoresques. Goldorak se déplace uniquement à pied, impossible de rappeler librement le vaisseau pour se déplacer rapidement d’une zone à une autre. Ses capacités de saut limitées offrent quelques séquences de plateformes simples.

Cependant, le point central reste le combat, mettant en scène les poings, les combos avec la célèbre hallebarde spatiale, les rayons anti-gravité pour briser les défenses ennemies, les boomerangs électroniques, les désintégrateurs parallèles, les marteaux perçants, et même le légendaire et puissant tonnerre spatial jaillissant des cornes du robot. Chaque mouvement de Goldorak est fidèlement représenté, accompagné des cris d’Actarus, comme dans la série animée originale. Oui j’ai volontairement « traduit » le nom de ses attaques pour que vous puissiez jouer un peu en devinant de quoi je parle.

L'Expérience Monumentale

Chaque mouvement de Goldorak peut être amélioré, certains devant être débloqués au préalable. Les combats sont simples dans les premières zones, mais la diversité des rencontres s’intensifie avec l’arsenal croissant à notre disposition. Au fil des combats, la barre d’énergie se remplit, utilisée pour des attaques puissantes, des coups finaux spectaculaires et même pour régénérer la santé, nécessitant une pause qui expose aux attaques ennemies. Si la santé de Goldorak atteint zéro, la partie doit être recommencée.

Bien que les boss de fin de niveau ne soient pas particulièrement difficiles, les affronter reste passionnant. Le jeu peut sembler plus qu’un simple jeu dans ses parties individuelles. L’expérience globale est convaincante, surtout pour ceux ayant grandi avec Goldorak. Les cris d’Actarus, les explosions finales des robots de Vega, les moments poétiques comme notre héros jouant de la guitare sous le plus grand arbre de la ferme Rigel, les dialogues avec les habitants sauvés, le coucher de soleil sur le Mont Fuji, tout contribue à créer une atmosphère saisissante. Cependant, la capacité à ignorer les nombreuses imperfections et quelques bugs ennuyeux, en cours de résolution, dépendra de chaque joueur.

NOTRE AVIS

14
20

Goldorak : Le Festin des Loups ne convient pas si vous attendez impatiemment un nouveau jeu exceptionnel à découvrir. Il s'agit plutôt d'un hommage à un grand auteur et à l'un de ses robots les plus appréciés, une pièce de collection à placer entre votre figurine de Mazinger Z et votre collection de livres dédiés à Getter Robot. Le jeu est enrichi d'un doublage de qualité et d'éléments authentiques tirés de la série originale. Nous avons essayé Goldorak sur PlayStation 5 où la stabilité du frame rate laisse à désirer, mais le jeu est disponible sur presque toutes les plateformes du marché. C'est davantage une immersion nostalgique qu'une expérience de jeu novatrice.

Yakudark

BONS POINTS

  • Un hommage réussi
  • Un doublage réussi
  • Les musiques qui nous fait fredonner la musique même à 3h du matin

MAUVAIS POINTS

  • Framerate bancal
  • Pas mal de bug génant
  • Des niveaux un peu vides

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