Gotham City, 4 mars, 16h46. Banque centrale. Un étrange client fait son apparition. Personne ne le sait, mais le braquage du siècle est sur le point d’avoir lieu, dans cette banque précisément. Trois malfrats — Catwoman, le Pingouin et le Riddler — s’associent pour mener à bien leur mission, juste histoire de tuer le temps…
SCÉNARISTE : TOM KING
DESSINATEUR : DAVID MARQUEZ
TRADUCTEUR : JULIEN DI GIACOMO
Nous sommes bien évidemment à Gotham City, et c’est une journée ordinaire dans la ville du chevalier noir, 3 des méchants bien connus de l’univers de Batman s’associent afin de faire le braquage du siècle en attaquant la banque centrale.
Tout d’abord on pense que le butin recherché n’est que pécuniaire, mais nous nous apercevrons au fil des pages que même si la partie monétaire sera évidemment de la partie, c’est un tout autre objet que les 3 malfrats convoitent au point de lier des alliances improbables, et des coups bas inattendus.
Graphiquement, le comics est propre, on reconnait bien chacun des personnages présents, même si pour certains ne connaissant pas tout l’univers DC gravitant autour de Batman, certains personnages seront totalement inconnus. Tom King nous signe un récit qu’il faut suivre, car les flashback de quelques heures voire quelques minutes, et les fastforward seront monnaie courante.
L’ouvrage en fait sans cesse et je dois avouer que ça nous fait régulièrement perdre le fil du récit car le fil directeur qui consiste à nous faire suivre le road trip engagé par Catwoman et l’Homme Mystère est en permanence entrecoupé de retours en arrière pour expliquer une scène qui se passe ailleurs avec un ou d’autres personnages, pour ensuite revenir à une action qui ne s’est pas encore produite, mais qui va arriver, pour enfin revenir au moment présent.
C’est très perturbant car il est compliqué de comprendre tous les tenants et tous les aboutissants de l’histoire, et pourtant ces allers retours entre passé, présent et futur proche, permettent de faire avancer le récit en expliquant les diverses interactions que les personnages ont entre eux et le monde qui gravite autour.
Pour ma part j’ai beaucoup apprécié ce récit, bien plus sombre que ce qu’on peut souvent voir dans un Batman, puisque bon nombres de personnages secondaires meurent, et connaissant notre Chevalier Noir, tout le monde sait que ce n’est pas une chose qu’il apprécie, même si ces morts ne sont pas de sont fait. J’ai également beaucoup apprécié les traits créés par David Marquez, qui sont fins sans trop rentrer dans les détails, mais qui malgré tout rendent les personnages réalistes.
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