Des années après que le cataclysme appelé « The Razing » ait presque mis fin à la civilisation humaine, des forces mystiques ont soudainement attaqué les colonies restantes de l’humanité. Cherchant à enquêter sur ces attaques, une fille amnésique nommée Renee a fait ses adieux à son village détruit et s’est lancée dans son voyage pour découvrir la vérité, déclenchant inexplicablement une série d’événements qui détermineront le sort du nouveau monde.
Afterimage raconte l’histoire de Renée, une jeune fille aux souvenirs presque effacés, accompagnée du sprite Ifree, qui semble en savoir beaucoup plus sur ce qui se passe. L’histoire se déroule dans Ergardin, un pays imaginaire créé par une déesse et peuplé de Goliaths et d’humains. Les Goliaths sont chargés de surveiller le monde et de punir ceux qui perturbent son équilibre. Malheureusement, les humains ont déclenché une guerre contre les Goliaths, et bien que les combats soient terminés, Ergardin n’est pas en paix. Après la destruction de son village, Renée se lance dans une quête pour découvrir la vérité.
Malheureusement, le début de l’histoire n’est pas particulièrement original et souffre de problèmes d’exposition. Le joueur est submergé par de nombreux noms de lieux, de personnages et de références au passé d’Ergardin, ainsi que par des éléments de mythologie et des règles complexes sur le fonctionnement du monde. Tout cela est présenté rapidement, ce qui rend difficile la compréhension de ce qui se passe réellement. De plus, la plupart des nouvelles informations sont transmises via des notes cachées dans les cartes, qui ne peuvent pas être collectées et nécessitent un retour en arrière pour les consulter. Cela rend l’intrigue difficilement accessible.
Cependant, l’univers du jeu est véritablement intéressant. Ergardin est composé de vastes et diverses terres, comprenant des bois, des plaines, des grottes gelées, des châteaux, des tours avec des technologies étranges et bien plus encore. Chaque endroit est magnifiquement réalisé, avec des couleurs intenses et des décors détaillés qui incitent à s’arrêter et à admirer. Contrairement à la plupart des Metroidvanias, Afterimage opte pour un monde lumineux même dans ses moments les plus sombres, évitant l’obscurité habituelle des jeux du genre.
Les ennemis sont également beaux et originaux, avec des designs uniques pour chaque région. Des crocodiles épineux ressemblant à des cactus, des petits golems fantaisistes, des guerriers mécaniques, des lézards démoniaques volants, des crabes fongiques, des abominations déformées, et bien d’autres encore. Afterimage offre une grande variété visuelle, y compris avec ses boss, qui sont également impressionnants sur le plan visuel. Cependant, leur place dans l’histoire n’est pas toujours claire, et ils semblent simplement être des créatures qui se trouvent là par hasard.
Afterimage est incroyablement amusant à jouer. Bien que son concept ne soit pas particulièrement original, Aurogon Shanghai a réussi à créer un jeu d’exploration très divertissant. Ergardin est un vaste monde composé de cartes labyrinthiques remplies de carrefours, de raccourcis et de zones accessibles uniquement après avoir obtenu de nouvelles capacités.
Au fil de l’aventure, Renée acquiert régulièrement de nouvelles capacités de mouvement telles que la glissade, la course aérienne, les sauts supplémentaires, le rebond sur les murs, et bien d’autres encore. L’exploration commence de manière linéaire avec des plateformes simples, mais au fur et à mesure de votre progression, Afterimage vous pousse à sauter et à vous précipiter dans toutes les directions. Le jeu regorge de sections secondaires et de secrets qui demandent une grande dextérité manuelle et plusieurs tentatives pour les surmonter. La persévérance et le désir d’achever chaque carte à 100% sont récompensés par des récompenses, de l’équipement, des améliorations et même de nouvelles capacités. Souvent, nous avons découvert des domaines que nous avions laissés derrière nous, réalisant qu’ils contenaient des améliorations nécessaires pour progresser ailleurs. Préparez-vous donc à faire des allers-retours, à chercher la bonne direction, surtout car les indices se font rares dans la seconde moitié du jeu. Les missions se résument principalement à la collecte d’objets auprès des ennemis.
Le combat occupe également une place importante dans Afterimage. Renée peut utiliser deux armes à la fois, choisies parmi six catégories, en plus de la magie. Cependant, la magie a un impact limité sur l’équilibre du jeu, les armes blanches étant prédominantes. Chaque type d’arme possède un combo de base ainsi que des mouvements spéciaux uniques. Le choix des armes affecte également les combats aériens. Bien qu’il puisse y avoir des armes plus confortables à utiliser dans certains combats, nous avons rarement ressenti le besoin de changer de set d’armes. Les accessoires, en revanche, offrent divers bonus pour renforcer votre puissance, la guérison, les dégâts ou la résistance. Vous pouvez également améliorer vos compétences grâce à des talents, qui sont principalement des améliorations passives que vous obtenez en gagnant des points d’expérience. Il y a aussi un système de style « âmes » qui vous fait perdre des points d’expérience en cas de défaite.
En général, Afterimage n’est pas particulièrement difficile, surtout si Renée est au bon niveau pour chaque région (le niveau de chaque zone est indiqué à l’entrée). Dans la seconde moitié du jeu, les ennemis peuvent infliger des dégâts importants en un instant, mais un patch est prévu pour affaiblir les monstres, donc nous nous attendons à ce que cela ne pose pas trop de problèmes. Les combats sont agréables, rapides et récompensent l’utilisation des capacités uniques des armes. Cependant, lors des affrontements contre les boss, la victoire dépend souvent de notre puissance brute et de notre utilisation excessive de la guérison plutôt que d’une stratégie prudente. Les boss possèdent un large éventail d’attaques, mais il est parfois difficile de les éviter. Bien que les combats soient équilibrés et justes en termes de dégâts infligés, nous avons remarqué à plusieurs reprises que nous avions mal joué malgré notre victoire. Il y a peu de combats où nous avons dû réellement apprendre les mouvements de l’adversaire.
La bande-son d’Afterimage est excellente et accompagne agréablement l’exploration et les combats tout au long du jeu. En termes de durée de jeu, cela dépendra de votre volonté de tout découvrir. Vous pourriez atteindre une « fausse » fin en traçant, mais vous ne serez pas satisfait et vous voudrez continuer à jouer. Avec plus l’envie de contenu à explorer, il y a encore beaucoup à découvrir. Pour atteindre un véritable 100%, il faudra faire preuve de patience et d’aller-retour pour avoir la joie d’exposer sur les réseaux sociaux son 100%.
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Afterimage est un métroidvania riche en contenu, offrant de nombreuses régions à explorer, des secrets à découvrir et diverses façons d'améliorer votre personnage. La plateforme joue un rôle essentiel dans cette expérience, avec des sections intenses mais jamais trop complexes. En ce qui concerne les combats, vous affronterez de nombreux boss et une variété d'ennemis, le tout avec un niveau de difficulté bien équilibré. Vous apprécierez l'exploration d'un monde visuellement magnifique, imprégné d'une mythologie prometteuse. Cependant, il est dommage que l'intrigue soit mal présentée et ne parvienne pas à exploiter pleinement les différentes idées du lore.
Yakudark