Scars Above

BIENVENUE EN ENFER

Dans Scars Above, la question « sommes nous seuls dans l’univers » y trouve sa réponse. En effet, depuis 6 mois, un objet extraterrestre -le Metahédron- est stationné dans l’espace à proximité de notre planète. C’est pour pouvoir savoir quelles sont les intentions de nos visiteurs qu’une équipe d’astronautes, les Scar, sont envoyés à proximité de l’objet afin d’entamer un dialogue.

Malheureusement, comme vous pouvez vous en douter, tout ne va pas bien se passer, puisque le vaisseau de nos amis sera « aspiré à l’intérieur de la structure ». C’est là que commencera notre périple en compagnie de Kate, une des scientifiques ayant fait le voyage. Vous allez devoir partir à la recherche de vos compagnons qui ont mystérieusement disparu lors du crash qui est survenu après l’aspiration du vaisseau. Mais contre toute attente, il semblerait que vous puissiez bénéficier de l’aide de la part d’une apparition mystérieuse.

C’est là que les ennuis vont commencer, car au fil de votre avancée, il va vous falloir vous battre contre tout un tas de créatures plus bizarres les unes que les autres. A savoir qu’au départ vous ne posséderez pas la moindre arme, mais vous finirez rapidement par en trouver une, qui pourra être modifiée et améliorée à mesure que vous avancerez dans l’histoire. Sachant que l’arme pourra à terme avoir 4 types de munitions différentes : électriques, glaçantes, enflammées et toxiques. Ces différence vous demanderont d’être connues puisque vous pour certains ennemis, certaines seront plus efficaces que d’autres.

L’ambiance générale du titre est assez glauque et malsaine, et nous seront à l’affut régulièrement puisque les ennemis ne se contentent pas d’attendre patiemment, mais certains vont parfois bondir hors du sol afin de tenter de vous surprendre et vous tuer. Le premiers ennemis seront en quelque sorte une mise en bouche afin de vous familiariser avec votre arme et son fonctionnement. Les recharges pour vos munitions seront aisément trouvable sur le terrain, puisque votre jouet utilisera ce que la nature des lieux aura à vous offrir. Après tout, Kate étant une scientifique avec un esprit très logique, il lui suffira d’analyser les plantes ou les ennemis pour pouvoir réussir à concocter un accessoire pouvant lui venir en aide grâce à son imprimante 3D portable.

Comme je le disais plus haut, les ennemis ne se tueront pas tous de la même façon. Certains nécessiteront en effet d’avoir été scanné à l’aide de notre scanner qui avec un simple appui sur le joystick droit enverra une impulsion permettant d’analyser les lieux et ennemis alentours. Cette analyse aura pour but de vous réveler les failles et points faibles de vos ennemis, puis par la suite d’afficher les objets d’intérêt qui se trouveraient à proximité. D’ailleurs concernant ce scan pour les objets, j’aurais aimé qu’il ne détecte que les objets que nous n’avons pas encore trouvé. Souvent ou fini par se demander si l’objet que l’on voit au loin a déjà fait les frais de notre visite ou si au contraire nous ne sommes pas encore allés à sa rencontre. Certes c’est un détail, mais bon.

EXPLO ET EVO CLASSIQUES

De part son cheminement, Scars Above est très classique. Le jeu n’est clairement pas un open world, et si c’est ce que vous étiez venu chercher chez lui, vous risquerez fort d’être déçus. L’avancement est parsemés de couloirs, même si parfois deux chemins semblent s’offrir à vous, c’est juste parce qu’il faudra de toute façon passer par ces deux chemins afin d’avancer dans l’histoire.

Lors de votre exploration, vous aurez la possibilité de gagner de l’expérience grâce à vos analyse dans le cas ou vous tomberiez sur une plante que vous n’aviez pas encore découverte ou un ennemi que vous n’auriez pas encore vaincu, mais également via des petits cubes violets flottants qui vous donneront des points d’expériences supplémentaires.

A chaque passage de niveau, vous débloquerez une point d’aptitude, ces points pouvant être dépensés dans un petit arbre de compétences. Cet arbre est découpé en 4 lignes, chacune d’elle nécessitant de 1 point pour les premières compétences à débloquer à 4 points pour débloquer des fonctions plus avancées. Sachez toutefois que pour passer d’une ligne à l’autre, vous devrez au préalable avoir débloqué un certain nombre de compétences dans la ligne précédente.

Ces compétences vont de l’augmentation des dégâts engendrés par vos armes à avoir une vie supplémentaire avant de devoir recommencer au dernier checkpoint en passant par une possibilité de recharge rapide entre autres. En parlant de checkpoint, sachez qu’à chaque fois que vous mourrez, vous retournerez au dernier monolithe que vous aurez croisé et activé. Parfois on se retrouve avec des monolithe très proches, et d’autres on passe un long moment avant d’en atteindre un autre, ce qui peut être particulièrement rageant, d’autant que la sauvegarde du jeu se fait aussi à leur niveau, vous n’aurez donc pas moyen de quitter le jeu comme vous le souhaitez.

L’avantage de ces points de contrôle, c’est qu’il vous permettent de rendre la totalité de la vie à Kate, et aussi lui redonner une quantité limité de munitions, ce qui est plutôt pratique si l’on commençait à se retrouver à court. La contre partie c’est que tous les monstres que vous aurez tués reviendront eux aussi à la vie.

Enfin terminons par la partie technique du titre. Graphiquement, le jeu est assez beau, sans pour autant être une tuerie, Scars Above est sympathique à regarder et les tableaux que nous traversons sont régulièrement différents pour permettre de ne pas avoir une sensation de monotonie. toutefois, le jeu a souvent un peu de mal à afficher tout en même temps et le clipping est assez régulier. Sans pour autant poser de soucis, on ne reste jamais bloqué à cause de ça, mais c’est dommage que le titre n’ai pas été un peu plus peaufiné et optimisé sur cette partie là. Le jeu est régulièrement entrecoupé de cut-scènes en cinématiques, que j’ai trouvé assez sympa, mais qui nous sortent un peu du jeu de part le fait qu’elles ne soient pas directement faites avec le moteur du jeu, chose qui aurait permis je pense un rendu tout aussi joli sans devoir passé par des coupures entre le gameplay et les séquences cinématiques.

Malgré tout, le jeu possède son ambiance propre, et certains panoramas restent malgré tout vraiment jolis à regarder, d’autres vous mettrons aussi très mal à l’aise du fait de leur côté très glauque. Mais c’est aussi ça qui fait le charme du jeu.

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