Dans Gungrave G.O.R.E, incarnez l’anti-héros dur à cuire et armé jusqu’aux dents dont vous avez toujours rêvé, et exterminez des tonnes d’ennemis dans un ballet sanglant. Vivez une histoire de vengeance, d’amour et de loyauté, le tout dans un magnifique jeu de tir à la troisième personne, combinant ce qui se fait de meilleur en conception de jeu en Orient et en Occident.
« Gungrave G.O.R.E est un jeu de tir stylé à la troisième personne, conçu par le studio sud-coréen IGGYMOB, dans lequel vous incarnez Grave, un malfrat revenu d’entre les morts et l’anti-héros dur à cuire de vos rêves. À vous d’exterminer des tonnes d’ennemis dans un ballet sanglant. »
G.O.R.E
Malfrat revenu d’entre les morts, vous incarnez l’anti-héros dur à cuire de vos rêves, une machine de guerre ultime, ne montrant aucune pitié pour vos ennemis. Se cacher ou se replier n’est pas une option pour Grave, il fonce droit devant pour exterminer ses ennemis.
Affrontez vos ennemis dans des combats armés stylés
Quand un jeu de tir à la troisième personne rencontre des arts martiaux en combat rapproché, cela crée une action fluide et transparente qui vous permet de massacrer vos ennemis dans un ballet sanglant. Utilisez vos pistolets Cerberus aux munitions illimitées et votre EVO cercueil transformable pour réaliser des combos dévastateurs avec un maximum de dégâts, mais toujours avec style.
Vive la vengeance !
Lancez-vous dans une course folle, une histoire de vengeance, d’amour et de loyauté épique et sentimentale, avec plus de 12 heures de jeu dans le mode histoire, pour les fans de Gungrave comme les nouveaux.
Admirez le paysage
Vivez une aventure épique à travers l’Asie du Sud-Est, dans des lieux réels agrémentés d’une touche futuriste et sombre.
Ouch le sacré coup de vieux et j’en suis désolé.. Ou pas. Je vous annonce la couleur tout de suite, rien ou presque n’a changé. On est resté figé dans le temps. C’est pas si mal que ça en fait, ça nous évite le gros coup de vieux.
On nous a vendus du rêve en nous annonçant la suite de Gungrave et Gungrave : overdose, mais malgré de bons points, la nostalgie, à ce stade, est plutôt nocif. On peut déjà citer le point positif du jeu, il s’agit du récap audio des précédents opus sorti à ce jour.
On suit donc les aventures de notre anti-héros dont le but est de contrer la propagation d’une drogue : SEED (rien à voir avec le ranking des élèves d’une certaine école). Il est rejoint par Mika ASAGI, Cheni Angel aka Quartz et le Dr Aso.
Une fois en place, on flingue, massacre tout ce qui se présente devant nous dans une multitude de couloirs avec de multitudes d’ennemis avec plus ou moins diverses manières de les combattre… Et c’est tout. Même si les premières minutes sont cools et enjouées, on décline vite.. Répétitif à souhait et le scénario n‘arrange rien. On pourrait s’attendre à vouloir en savoir plus, d’être intrigué… Mais rien ne nous y accroche à part se défouler le temps d’une soirée. Rien ne donne envie de voir la fin. Beaucoup de « rien » et pas assez de « plus » voilà comment je peux résumer mon point de vue.
Pour situer le jeu côté bourrinage on est dans la team Serious Sam, Bayonnetta, Doom, DMC mais tout de même à des années (20 ans en gros) d’eux.
Parlons-en du gameplay. On avance dans des couloirs assez fades et on massacre tout ce qui se trouve devant nous en usant de compétences assez loufoques pour la plupart. C’est un des points positifs du jeu. Les fatals kill sont assez plaisant à voir.
L’autre point positif du jeu, qui ne sont que dans le gameplay, est le déblocage de compétences qu’on apprend assez tôt dans le jeu augmentant le rythme effréné du massacre. On se retrouve malheureusement à user de toujours les mêmes en alliant le contre-total (mince ce n’est pas le bon jeu). On jongle donc entre les attaques classiques et les bombardements avec un gros missile (pas souvent efficaces mais pratique face au surnombre). Parmi les attaques de bases, on a les attaques chargés à profusion mais parfois par hyper réactif. Je me suis très souvent retrouvé en position délicate à cause d’un manque de réactivité (ou j’ai foiré mon coup, je ne sais pas comment ça se passe). Mais concrètement, c’est comme si je ne peux pas sauter parce que je cours. Bref, c’est assez compliqué à expliquer.
Qui dit attaque et surnombre dit combo, l’autre point positif du jeu. On se plaît à essayer de péter le score en faisant des combos de fou qui sont assez agréables à regarder (mais pas à exécuter pour certains). On est loin de certains héros plus fluides, mais il ne faut pas oublier que le mec se trimbale un cercueil ce qui rend ses mouvements lourds. Je vous laisse imaginer la latence des esquives !! Pour finir de ce côté du gameplay, plus on a de combo, plus on se rapproche du côté sombre et plus punitif du mode Fury.
Globalement, pour le gameplay, il y a du bons, du réalisme dans la lourdesse du perso, mais malheureusement les problèmes techniques pourraient vous coûter votre jauge de combo et du mode Fury là où en vous auriez bien sûr grandement besoin.
Bien que le surnombre et le massacre soient les maîtres-mots du jeu, malheureusement tout ceci se fait entre 3 murs… Mais littéralement… Mode couloir assez froid et ne laissant pas de place à de possibles esquives ou autres joyeusetés. Un couloir, une vague d’ennemi, un couloir, une vague d’ennemi, un boss… il n’y aucune quête ou de collectible. On n’a pas le temps pour ça, on reste anti-héros jusqu’au bout.
Malgré le changement de gameplay en utilisant d’autres persos clés dans la narration (qui n’offre aucune profondeur), ce n’est malheureusement pas suffisant. Les boss offrent toutefois quelques sueurs froides, mais rien d’insurmontables.
Au bout de 20h assez difficile à digérer, on peut sans conteste dire que c’est bien trop pour un simple jeu d’arcade à mon goût et pas assez développé pour cette durée de jeu.
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Faire appel à la fibre nostalgique n'est pas mauvais en soit mais encore faudrait-il suivre la tendance technique. On se retrouve propulsé 20 ans en arrière littéralement. Si nous nous forçons à voir au-delà de tout ça, on peut reconnaître un bon passe-temps et un bon défouloir. Je suis juste déçu que tout a été conservé comme à l'époque.
Yakudark