Situé dans une retraite spirituelle sur une île isolée, The Chant vous fait essayer de survivre contre une multitude de terreurs prismatiques qui se déchaînent après qu’un rituel de chant de groupe tourne horriblement mal, ouvrant un portail vers une dimension cauchemardesque appelée The Gloom.
Cette dimension se nourrit d’énergie négative et commence à vous rendre fous, vous et les autres, s’attaquant à vos propres angoisses et peurs, et se manifestant comme des créatures interdimensionnelles : vous emmenant finalement dans un voyage d’horreur psychédélique comme vous n’en avez jamais connu auparavant.
Jess, notre héroïne, lasse de sa vie professionnelle et personnelle, suit les conseils de sa meilleure amie Kim. Elle décide de s’offrir un moment de plénitude sur Glory Island. Dès son arrivée sur l’île, on sent tout de suite, avec l’accueil de Kim, qu’elle a atterri sur une île lié à un culte et qui pourrait nous coûter 5000 € par jour. On retrouve le grand gourou Skippy… oups je m’égare (CF les inconnus). Mais l’histoire est sensiblement la même. Jess doit s’acquitter de tout effet personnel la rattachant à son monde d’origine. La tenue blanche est de rigueur et tout de suite, on se retrouve à devoir faire connaissance avec la tribut dont le chef. Pour se rendre utile, Jess décide d’aider le groupe à préparer la cérémonie du Thé. Le soir venu, on participe à un rituel sacré, on boit le breuvage préparé en amont et on se laisse envouter par les chants. Ce qui se passe par la suite nous fait penser qu’on hallucine ou qu’on est dans un autre monde. Tout se déforme aux alentours, s’obscurcit et on aperçoit des créatures étranges qui rodent. Elles ne sont pas amicales en tout cas. Ce qui lui sauve la mise est le crystal en pendentif qu’on lui a donné sur l’île. Il la protège de l’obscurité.
Lors des phases d’exploration dans ce monde lugubre, on est enclin à survivre et à prendre un maximum de protection contre les créatures en les combattants ou non. Pour cela, on peut crafter différentes armes ou au contraire, du matériel de soin. Les soins sont extrêmement importants pour 3 raisons.
Le mental est la base de la survie dans ce genre de jeu. Sans mental, Jess ne peut pas combattre et c’est la mort assurée. La santé physique est aussi importante que le mental. Je pense qu’il est inutile de s’y attarder. Il reste le troisième et dernier point : la spiritualité. Non seulement, en méditant, elle permet de regagner du mental, mais elle sert aussi à déclencher des compétences. Il est donc primordial de conserver un max de ressources pour se soigner.
Pour faire face à des créatures qui évolueront avec le temps du scénario marquant le degré de folie et d’évolution de l’obscurité, il sera vraiment important de crafter toute sorte d’armes. Le sel est tout bonnement très utile pour tenir à distance ou sonner les créatures. La réfection sera essentielle dans le choix d’approche ou non. Le bestiaire pourrait vous donner la nausée !! De plus, et en fonction des prismes, Jess aura différentes capacités pour l’aider à surmonter les épreuves. On pourra compter avec sa capacité d’esquive. Malheureusement, j’ai pu constater que la lourdeur du personnage ne rend pas les choses faciles face à plusieurs adversaires. Je suis mort assez souvent de fois à cause de ça.
La progression de Jess se fera de différentes manières. On a vu le craft, mais chaque action, que ce soit dans de la simple cueillette, ses choix ou les combats, elle gagnera de l’expérience. Elle pourra alors débloquer un arbre de compétence pour améliorer différentes choses liés au mental, physique ou spirituel.
Globalement, le jeu souffre de problème technique dans les animations des personnages au visage quasi-neutre, ce qui coupe l’immersion pourtant bien pensée du scénario. On ne peut pas passer à côté de la gestion acoustique entre les musiques décalées et les bruits de fond mal gérés. Tout ceci coupe vraiment l’effet horrifique voulu, car le scénario, même si c’est du déjà-vu, aborde pas mal de réflexion personnel sur son moi intérieur et ses craintes. The chant aurait pu faire beaucoup plus peur.
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Je suis très mitigé entre ma passion de rédacteur-testeur et mon côté gamer ! Je n'ai absolument pas aimé le jeu mais je ne peux pas rester insensible au travail accompli malgré tout avec un scénario bien ficelé mais du déjà vu. Pour un premier jeu, il reste à peaufiner tout l'aspect technique des personnages. L'ambiance est là avec certains jumpscare mais rien ne m'a convaincu personnellement. On pourra dire que pour débuter gentiment dans le monde du surnaturel, je pourrais vous le conseiller.
Yakudark