Partagez :
   Temps de lecture :  3 minutes

Histoire

Les îles de Valeria, joyau de la mer d’Obero. Plaque tournante du commerce maritime, la domination de ses côtes a longtemps été l’objet de conflits.

Mais un homme a réussi à y mettre fin : Dorgalua Oberyth. L’histoire retient surtout son titre de « Roi conquérant ». Le roi Dorgalua s’évertua à lutter contre la haine qui rongeait les habitants des îles, et pendant près de cinquante ans, Valeria connut la prospérité.

Hélas, à sa mort, trois factions déterminées à monter sur le trône entamèrent une guerre civile : les Bakram, regroupant une grande partie des nobles de Valeria ; les Galgastani, qui représentent la majorité de la population de l’île ; et les Walister, qui ne sont qu’une minorité.

Les îles furent rapidement divisées entre les Bakram et les Galgastani, instaurant ainsi une paix fragile. Mais il ne faisait aucun doute que celle-ci ne serait qu’éphémère…

3 amis contre le destin !

DENAM PAVEL

Le principal héros de cette histoire. Son père, Prancet Pavel, fut enlevé par les Chevaliers noirs lors du pillage de Golyat, sa ville natale. Après avoir rejoint les rangs des Walisters, Denam lutte contre les Bakrams et les Galgastans, avec l’aide de sa sœur, Catiua, et de son ami d’enfance, Vyce. Denam a un sens aigu de la justice, et la volonté de fer nécessaire pour concrétiser le changement dont il rêve. Ce jeune homme réfléchi n’est pas certain que leur lutte ait un sens.

CATIUA PAVEL

Sœur de Denam et Walister. Catiua et Denam ayant perdu leur mère alors qu’ils étaient encore petits, c’est leur père, le prêtre Prancet, qui les a élevés. Aujourd’hui, Catiua porte une affection étouffante à son frère. Grâce aux enseignements de son père, prêtre de l’ordre de Philaha, elle est près de devenir chamane, et elle met ses compétences au service de la lutte qu’elle mène avec Denam et Vyce, leur ami d’enfance. C’est cependant sa peur de perdre son frère qui l’a poussée à les rejoindre, plus que ses principes.

VYCE BOZECK

Les Chevaliers noirs tuèrent le père de Vyce, la seule famille qui lui restait, et firent de lui un orphelin. Ne supportant pas l’oppression dont sont victimes les Walisters, il s’est empressé de rejoindre la lutte contre leurs bourreaux. Homme d’action capable, lui et Denam sont complémentaires.

Des choix, des conséquences !

À peine le jeu lancé qu’on nous met face à nos responsabilités ! On entame un combat qui va déclencher d’emblée les affres de la guerre. On a toujours l’habitude d’avoir un scénario lent, présentation des personnages, petites quêtes secondaires… Que nenni ! On est direct plongé dans le scénario avec l’arrivée des alliés et on sait d’emblée les tenants et aboutissants. On voit dès le départ le caractère de tout un chacun et on ne peut que sourire en les voyant progresser au fil du temps. Je tiens à préciser qu’on n’est pas avec des jeunots de 15 ans… On est entre 18 et 20 ans pour nos héros et plus de 30 pour le reste ! En traitant des thèmes plutôt délicats tels que le racisme et la cruauté de la guerre, la structure narrative de Tactics Ogre est toujours engageante et parvient à contextualiser correctement chaque motivation des différents personnages.

Un gameplay "réaliste" et revisité

Au niveau du gameplay, on reste sur la même base classique des T-RPG. On commence par placer ses combattants sur une grille puis on entame le combat dans un ordre de passage lié à la vitesse. Le nombre de personnages maximum sur la carte du combat est lié à l’histoire. (max 8). 

On use des attaques, des sorts, des objets… Tout est bon pour gagner. De temps en temps, des cartes apparaissent sur le champ de bataille qui octroient des bonus et qui peuvent renverser la situation qui pourraient être critique en victoire. Chaque personnage possède une classe et peuvent en changer et ainsi avoir de nouvelles compétences. 

Les équipements sont aussi de la partie. On passe beaucoup de temps dans la gestion des personnages afin d’en connaître tous les tenants et aboutissants pour parfaire nos batailles. 

On évolue sur le continent comme sur un plateau de jeux de société. Certains enclencheront des batailles, d’autres du scénario et certains points de passage seront des marchands et ville. 

Du changement

Concernant les changements, il y en a beaucoup. Pour parler du graphisme, on passe aisément sur du HD en conservant l’aspect global des T-RPG de l’époque. Néanmoins, le passage portable-grand écran n’a pas le même rendu escompté. Mieux vaut rester sur sa switch en nomade. Ce qui m’a aussi bluffé dans sa refonte graphique, c’est lors des attaques magiques : la déformation et le flou nous montrent cet aspect puissant et réaliste d’une attaque. Par exemple, pour le feu, on voit bien les vapeurs et la déformation visuelle due à cette chaleur. Le côté vibration de la console est aussi de la partie : elle vibre en fonction des coups portés et de la météo : elle vibre à chaque éclat de tonnerre. C’est plaisant mais vite dérangeant pour ma part. 

Que serait le graphisme sans sa bande-son. Les effets sonores réenregistrés et la bande-son réorchestrée composée par Hitoshi Sakamoto ajoutent une profondeur notable au scénario. 

Pour le gameplay, il y beaucoup à dire. Avant, les unités ne pouvaient prendre du niveau qu’en fonction de sa classe. Dès que vous changez de classe, vous repartez au niveau 1. Maintenant, les unités ont leur propre niveau et ça ne resetera pas au changement de classe. En contrepartie, vous ne pourrez pas monter vos niveaux plus hauts que le niveau du scénario. C’est-à-dire que si le niveau du scénario est level 3, vos soldats ne pourront pas aller au level 4. C’est un bon équilibre et ça implique de mieux vous penchez sur l’aspect tactique. Même si le niveau de difficulté à été revu à la baisse, ce ne sera pas aisé tout de même. D’ailleurs, il vous sera désormais possible de voir la carte de votre futur bataille ainsi que les ennemis et leurs équipements afin de choisir vos alliés avec soin. Vous pourrez vous équiper de tout et n’importe quoi, et ce, quel que soit votre niveau (avant, il fallait avoir un niveau requis.).

Si les combats vous semble long et interminable, vous pourrez accélérer la bataille. Mais vous pouvez aussi user de la nouvelle fonctionnalité appelée « Chariot Tarot » vous permettant de rembobiner jusqu’à dix tours et de mettre en œuvre une tactique différente. 

Le scénario se retrouve aussi soulagé par les choix que nous faisons en invoquant le mécanisme « World Tarot » qui permet de changer le scénario en choisissant un autre embranchement différent de votre choix. 

NOTRE AVIS

17
20

Je ne parlerais pas de fibre nostalgique car je viens de jouer à un jeu complètement différent de celui des années 90. J'étais jeune à cette époque et la difficulté et les études ne m'ont pas permis de plus m'engager dans l'aventure. Quelle grossière erreur ! C'est un scénario au goût du jour avec beaucoup de chose revisité. De plus, il sort au moment où on a d'excellent titre avec le même genre de graphisme ! On se retrouve avec un jeu complètement nouveau et à l'ère du temps !! Prévoyez une 50aines d'heure de jeu voire plus si vous voulez tout savoir !

Yakudark

BONS POINTS

  • Une rejouabilité absolue
  • des ajouts graphique, FX et gameplay
  • en version française

MAUVAIS POINTS

  • Le graphisme passe mal sur grand écran
  • plus simple à jouer par rapport à l'original

Vidéos liées

Images liées

VOS AVIS

Il n'y a pas de commentaires pour le moment. Soyez le premier à participer !

DONNEZ-NOUS VOTRE AVIS

SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX