Le studio japonais revient avec Prinny Presents NIS Classics Volume 3 contenant deux titres initialement sortis sur PlayStation et PlayStation 2. Rhapsody : A Musical Adventure, précurseur de la célèbre série Disgaea, et La Pucelle : Ragnarok. (également connu sous le nom de La Pucelle : Tactics), ce dernier disponible en version portable pour la première fois en Occident.
Les deux jeux promettent quelques petites améliorations par rapport aux versions originales. Si dans le cas de Rhapsody : A Musical Adventure il s’agit de mises à jour purement graphiques, les extras de La Pucelle : Ragnarok enrichissent le jeu avec de nouveaux personnages, chansons exclusives et mode voyage rapide, le tout couronné par un doublage complet en anglais et en japonais.
Malgré un accueil mitigé de la part des critiques lors de sa première sortie, le jeu parvient encore aujourd’hui à bien se défendre grâce à quelques éléments qui en font un petit joyau caché. Rhapsody : A Musical Adventure raconte l’histoire de Cornet qui possède deux capacités hors du commun :
Partant de la base des contes de fées, Cornet rêve de rencontrer son prince charmant et de vivre une histoire d’amour féerique. Lors d’une de ses sorties en forêt, la jeune femme rencontre le prince Ferdinand dont elle tombe follement amoureuse.
Ses pensées sont tout le temps envahit par cet amour inconditionnel. Quand elle a eu vent du concours organisé par la Couronne pour épouser le prince, elle met tout en oeuvre pour le gagner allant mettre sa vie en péril. Par amour, elle est prête à tout.
Enfin…. si une force maléfique n’avait pas changé en pierre le prince et l’avait enlevé, ça aurait pu très bien se passer pour Cornet… C’est ainsi que le voyage de Cornet commence !
Même si le jeu peut vous sembler cucul la praline, l’humour bien connu de Nis transforme cette sensation de manière radicale. Même les passages chantés embellissent finalement le titre. Ce qui offre une pause non-négligeable.
Le système de combat est simple à la manière d’un RPG classique au tour par tout. On commande Cornet mais aussi tout une flopée de poupée qu’elle rencontrera dans son aventure.
Sa particularité musicale et son dons lui permettront de donner vie aux poupées.
Sans grande innovation techniques, ce titre vous permettra de vous décontracter dans ce milieu hostile et violent des derniers titres.
La Pucelle : Ragnarok, malgré les rajouts et l’amélioration graphique, a conservé les défauts majeurs que le titre original possédait déjà. Si les phases exploratoires se limitent à un scroll horizontal avec possibilité d’interagir avec les PNJ ou de changer de zone, les combats sont ralentis par une interface qui ne facilite pas le déploiement et l’action de nos personnages.
On nous oblige à repenser toute la phase d’attaque. d’un seul combattant en cas d’oubli ou pour déclencher manuellement des combats contre des ennemis. Même si le rajout de déplacement de la caméra sur la carte de combat est la bienvenue, les combats seront chaotique en cas d’oubli ou d’erreur de positionnement.
Vous me direz que c’est un mal pour un bien et ça rajoute de la difficulté au jeu. Je ne suis pas contre mais quand on est sur une map depuis une demi-heure, croyez-moi que de devoir tout recommencer, c’est assez rageant.
L’histoire est simple
Le fait que le jeu ne soit pas traduit est plutôt une bonne chose car on aurait pas la subtilité des jeux de mots et des prénoms des protagonistes ou lieu de l’histoire.
Dans la ville de Pot au Feu, une jeune nonne Prier et son petit frère Culotte font parti d’une d’exorcistes de l’Eglise de la Sainte Vierge appelé La Pucelle.
Sous le commandement d’Alouette et de père Salade, l’équipe traque toute apparition démoniaque dans le pays.
Le système de combat reprend le terme Tactical bien connu de Disgaea. On place nos personnages sur une carte et on combat tout le monde présent dessus. On retrouve également des dark portails sui offre une possibilité d’attaque assez puissante mais qui possède une contre partie : s’ils ne sont pas purifiés, des ennemis apparaissent et on risque de vite se retrouver submergé.
Une seule solution : il faut les purifier. D’ailleurs, le seul moyen de constituer une équipe est de recruter des monstres en les purifiants.
Globalement, on se retrouve avec un bon T-RPG. Attention à ne pas vous laisser submergé par l’envie d’avoir tous les monstres, on se retrouve vite à court de tactique et on risque de faire le mauvais choix.
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C'est un grand plaisir d'accueillir ce troisième opus des classiques Nis. Mon gros coup de coeur de la saga Nis a commencé avec La Pucelle Tactics. Cet humour toujours aussi drôle avec des noms francisés qui accentue l'effet comique de cet épisode. Si vous cherchez du défi, vous devriez commencé par eux même si le côté histoire peut vous sembler dépassé, ils étaient déjà bien en avance à l'époque !
Yakudark