Dès le lancement du jeu, on est vite au coeur de l’action et ça commence fort avec une vision de l’avenir assez macabre. On rejoint un petit peu les débuts des Soul Hacker dans un style thriller / policier. On ne se retrouve plus dans des décors post-apocalyptique ou futuriste mais on garde l’empreinte propre aux megaten ou persona concernant l’ambiance et le bestiaire.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Soul Hackers n’est pas une suite mais bel et bien une histoire unique.
On plante le décor : dans un avenir pas si lointain, l’humanité à développer une technologie appelé COMP qui consiste à encoder des entités liées aux mythes et légendes. Grâce à des appareils, des invocateurs peuvent tout simplement les matérialiser pour les faire combattre.
C’est là qu’on apprend qu’un organisme, ou plutôt une secte, veut éradiquer le monde actuel. Ils se font appeler les Phantom Circle.
Une IA appelée AION décide de contrecarrer leur plan en créant 2 avatars : Ringo et Figue.
Ces 2 avatars, sur place dans notre monde, ont pour mission d’empêcher le meurtre de 2 personnes qui sont essentielles à la survie du monde. S’ils meurent, c’est la fin du monde.
Malheureusement, sur place, les 2 sont déjà mort mais c’est dans l’urgence que Ringo ressuscite notre héros afin de contrer la fin du monde. Mais tout ne se passe pas comme prévu, du moins au niveau des invocations.
Dès le début du jeu, le tutoriel nous mais rapidement à l’aise avec les commandes et pour une fois, ce n’est pas si interminables que ça. Comme je le disais plus haut, la résurrection a provoqué chez notre héros une nouvelle manière de combattre et d’invoquer.
Chaque personnage attaque avec ses armes et utilisent les magies liées au démon qu’on aura invoqué. Comprenez par là que les démons ne sont pas sur le terrain mais ils sont dans l’arme. Un peu comme les matérias de Final Fantasy 7. Sous condition de les avoir équipés, vous pourrez utiliser leur magie. Si vous utilisez les magies spécifiques dont l’ennemi est sensible, cela provoquera une grosse attaque avec la matérialisation des démons.
Chaque fin de combat est suivi par des gains de matériaux et d’xp pour les héros et les démons. Chaque palier augmentera les stats et certains débloqueront des attaques. Dans l’éventualité ou vous avez tout appris des démons, leurs attaques seront acquis (comme FF9). Il est donc primordial d’alterner entre les démons.
On retrouvera par la suite tous les éléments qu’on retrouve dans les megaten à savoir les recrutements et les fusions pour espérer avoir un démon plus puissant. La dynamique est assez statique dès le départ, et il n’y a pas de surprise particulière au fil des heures, à l’exception des compétences de commandant de Ringo , qui peuvent être utilisées dans certaines limites et garantissent certains avantages, comme la possibilité de changer les démons associés au personnages au cours d’un combat.
Ce système de combat est assez bon mais malheureusement ce qui pose problème c’est ce que nous allons voir dans le prochain chapitre.
La structure des donjons n’est franchement pas aboutie. On se retrouve avec des quasi copié-collé sans gros détails ou d’émerveillement. Si vous sortez de Xeno 3, ça va vous faire très bizarre. Ce sont d’éternels couloirs et impasses qui donnent parfois sur des aires de combats différentes. Par la suite vous verrez qu’un pouvoir se débloque vous permettant de courir beaucoup plus vite. Les ennemis apparaissent à l’écran avec la possibilité de les assommer pour passer votre chemin si vous êtes en difficulté. Car oui, la difficulté est omniprésente et faire le 100% ou platine exigera que vous donniez le meilleur de vous-même.
Les donjons auront quelques énigmes environnementales mais rien qui ne palliera aux éternels problèmes de caméra.
Ringo enverra des démons dans toute la map du donjon afin qu’ils collectent informations et consommables. Les informations donneront la possibilité de traquer un démon présent sur les lieux mais sa rencontre ne sera qu’aléatoire avec un faible pourcentage d’apparition. Patience ou bordage de nouille… telle est la question.
L’exploration des donjons fonctionne de la même manière que dans Persona et Shin Megami Tensei . Vous pouvez vous déplacer librement et décider d’éviter ou d’attaquer les ombres ennemies, et dans ce dernier cas, les frapper en premier vous donnera un avantage en infligeant automatiquement une petite quantité de dégâts au début du match. À l’inverse, se faire toucher provoquera l’effet inverse, les ennemis ayant la capacité de tendre une embuscade. le système d’exploration des donjons du jeu fonctionne très bien, mais après les cinq ou six premières heures, la structure de la mission commence à devenir trop répétitive .
Malgré tout, Soul Hackers 2 est un jeu vidéo capable de divertir pendant plus de trente heures, avec une histoire intrigante, un casting charismatique et un protagoniste bien écrit et interprété , avec un doublage sublime en japonais.
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Megaten ou Persona ? Difficile de placer Soul Hackers 2 dans l'un des 2 genres. Ce que l'on peut dire c'est que niveau graphisme, ce n'est pas aussi galvanisant de tout ce que l'on a pu voir depuis ces derniers mois et pourtant, il y a des titres qui ont un système de gameplay et une histoire innovants. C'est le cas pour ce jeu mais on est vite freiné par le graphisme. La nouvelle génération risque de grincer des dents et pourtant ils passeront à côté d'un titre qu'on gardera en tête avec nostalgie. Ce titre est bien ancré dans un style thriller et ça marche super bien avec l'ambiance générale du jeu !!
Yakudark