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Dans un avenir lointain, après la découverte d’une hormone cérébrale de type psionique, les humains développent des pouvoirs extra-sensoriels, changeant à jamais la face du monde.

À l’aube de cette nouvelle ère, d’étranges mutants appelés « Autres » et dotés d’un certain appétit pour les cerveaux humains tombent littéralement du ciel.

Très vite, le monde se rend compte que seules des mesures extrêmes pourront venir à bout de ces créatures, insensibles aux armes conventionnelles et que son unique chance de survie réside dans des êtres aux capacités extra-sensorielles ultra-développées appelés les « psioniques ».

Depuis, la BEA (Brigade d’Extermination des Autres) recrute tous les psioniques qu’elle trouve pour constituer la dernière ligne de défense de l’humanité.

L'intrigue

L’intrigue de Scarlet Nexus se déroule à travers douze chapitres que ce soit en tant que Yuito Sumeragi ou Kasane Randall. Ce choix influence le scénario avec des rajouts de nouveaux éléments narratifs d’un côté ou de l’autre, mais nous permet aussi de gérer une équipe complètement différente de combattants.

Il faut savoir que les deux héros ont le même pouvoir, en l’occurrence la psychokinésie, qui leur permet de soulever n’importe quel objet, ou presque, des environs et de le lancer sur l’ennemi. Je vous expliquerais plus tard les différentes façons d’utiliser ce pouvoir.

Yuito est une recrue de la BEA. Il est issu d’une famille de politiciens importants mais malgré tout, il a décidé de s’enrôler en tant que volontaire pour défendre le monde contre les autres à la suite d’un événement tragique.

D’un autre côté, on a Kasane qui se trouve être l’opposé en tant que guerrier d’élite au tempérament froid et aux origines mystérieuses.

Tous deux sont confrontés à des situations qui se compliquent rapidement et qui ne s’arrangent pas avec le temps de progression. Tout est mystère, secret, machinations.. de l’homme puissant alors qu’on se retrouve face à une invasion des autres sans précédent. Comment pouvons-nous continuer à nous battre et à sauver l’humanité avec un environnement hostile.. et humain. Ne faudrait-il pas mieux laisser faire les autres ? C’est un sacré dilemme qu’il faudra accepter pour nos héros.

Scénario

Bien que sur le papier, le scénario ne soit pas mal, il n’est pas sans défaut. Il faudra vraiment passer par la phase quête annexe et cut scene pour vraiment approfondir le scénario et apprécier de fond en comble les subtilités. Ceci rallonge expressément la durée de vie.. sans oublier la possibilité de choisir le second scénario en new game +. Quand on voit la liste des trophées, ils insistent bien sur l’obtention de toutes les conversations avec chacun des coéquipiers.

Il est donc également possible de rejouer la campagne avec le deuxième personnage. Aborder l’histoire comme Yuito ou Kasane permet de découvrir toute une série d’éléments narratifs supplémentaires et de découvrir tous les coéquipiers et leur pouvoir de soutien.

Malgré tout, les va-et-vient dans les mêmes endroits mais avec des monstres plus puissants ou nouveaux rendent le jeu répétitif. Sans oublier qu’on nous donne l’illusion d’un vaste monde mais on est vite face à des barrières de progression malgré des zones de décors qui donnent envie mais…mortes. On se retrouve dans le même cas de figure que Persona. On a envie de s’échapper et de visiter le monde. 

Le gameplay

Le gameplay est assez bien pensé. Du moins les phases de combat car les phases de déplacements sont assez semblables au jeu de baston « Jump ». Les personnages sont d’une rigidité cadavérique sur PS4. Je ne sais pas si c’est plus fluide sur PS5 mais cette manière de se déplacer et surtout de tourner… ce n’est pas aisé. 

Bref, les mécaniques sont celles d’un RPG d’action. Au début, on s’ennuie ferme avec que des attaques simples et limitées, mais plus on avance dans le scénario, plus on comprend toutes les subtilités de Scarlet Nexus. 

On retrouve les fameux liens utilisés dans nombre de RPG et qui sont bien utiles. Ces liens qui permettent de déclencher de grosses attaques peuvent être renforcées par des cadeaux ou de simples discussions. Rien de nouveau me direz-vous, je le conçois mais rien n’empêche de trouver ça cool de nouveau dans un RPG. 

Pour en revenir à la manière de combattre, en début de partie, notre héros ne peut donner que 2 coups d’épée associés à son pouvoir. Bien que ce soit limité et frustrant, ça l’est encore plus quand le système de lock des ennemis est mal géré. Est-ce volontaire ? car ce n’est pas la première fois que je me retrouve confronté à ce genre de problème. (cf biomutant). 

Tout ceci a commencé à me rebuter jusqu’à l’obtention de pouvoirs psyoniques plus importants et surtout un arbre de compétence à gérer. Il faudra bien tenir compte de notre manière de jouer car même s’il peut sembler facile, avec le semi-lock, on peut se retrouver dans la mouise.

Ces pouvoirs se divisent en 2 catégories. En usant de R2, on utilise son propre pouvoir qui permet d’user des éléments du décor pour les envoyer valser sur les ennemis. L2 permet quand à lui d’user des mêmes pouvoirs sur une catégorie d’objets du décor bien spécifiques et qui s’accompagnent généralement d’un QTE. Mais aussi, il sert à donner le coup fatal à un ennemi dont le point faible est à découvert.

L’autre catégorie de pouvoir permet d’user des capacités de nos coéquipiers du moment. On emprunte littéralement leur pouvoir. Bien choisir ses coéquipiers est primordial (quand on nous le permet) car certains autres sont sensibles à certains éléments d’attaques. 

Je vous laisse imaginer les possibilités d’attaque avec tout ceci. Sans compter que renforcer les liens permet aussi de décupler les pouvoirs d’emprunts. 

Les autres

Alors si je vous parle des autres, c’est qu’ils en valent vraiment le coup. Je ne suis pas le seul à le penser. Ce bestiaire est tout bonnement chaotique à la croisée des jeux d’horreur comme silent hill. Chaque être est difforme et prend souvent l’apparence en lien avec l’environnement. Et dire que tout est parti d’illustrations anciennes et de références bibliques.

Que ce soit de simples monstres aux boss en passant par les mobs, il y a eu une sacrée recherche dans les recoins de la folie pour nous les pondre. Imaginez une valve de pression avec un corps difforme et des bras colossaux ou encore des chèvres géantes avec une armure. 

Car oui, il faut savoir que pas mal de monstres ont une résistance plus ou moins forte que ce soit en armure ou contre des pouvoirs psys spécifiques. (vive l’immunité). Il faudra bien retenir la manière de les combattre car chaque mobs/monstres/boss ont une approche bien spécifique.

Tout ce monde en cel shading est d'une belle prouesse technique avec une bande-son plutôt correcte. Je reste sur mes propos concernant la rigidité des déplacements du personnage qui gâchent le plaisir de se balader entre les combats qui, eux, sont bien pensés. Sans compter que les décors sont au final beau de loin mais comme Alain... vraiment de loin. Ce qui me rend le plus dingue c'est le bestiaire qui mixe entre silent hill, Bayonnetta et autres atrocités bestiales du genre. C'est pleinement réussi.

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NOTRE AVIS

16
20

BONS POINTS

  • 2 histoires : campagnes assez longues...
  • le système de combat
  • des ennemis divers et variés et très réussis

MAUVAIS POINTS

  • .. mais scénario recyclé tout de même
  • le lock des ennemis
  • l'animation de déplacement

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