Dans la série des jeux qui ont fait fortement parler d’eux ces derniers temps, on trouve Genshin Impact et Immortals Fenyx Rising, qui ont été pointés du doigt pour être des copies de Zelda : Breath of the Wild. Pour Genshin Impact, les joueurs semblent ne pas lui en tenir rigueur vu son succès. Nous allons ici nous intéresser au deuxième, dernier né des développeurs d’Ubisoft Québec. Embarquez avec nous pour une virée dans la mythologie Grecque revisitée.
Qu’en est il donc de ce Immortal Fenyx Rising ? Vous incarnez Fenyx, héros ou héroïne du jeu, jeune porte bouclier ayant vécu toute sa vie dans l’ombre de son frère, le grand guerrier Ligyron. Lors d’une tempête, vous faites naufrage sur une île et vous rendez compte que les soldats avec qui vous voyagiez ont été pétrifiés. Vous allez donc devoir les libérer de ce sort funeste.
Pour cela vous allez devoir aider des dieux à retrouver leur force et leur apparence pour lutter contre Typhon. Pour cela vous devrez effectuer des quêtes spécifiques à chacun afin de récupérer l’essence des dieux et les libérer.
L’aventure se déroule sous la forme d’une histoire racontée à Zeus, incarné par Lionnel Astier, par Prométhée. L’occasion de mentionner la version française du jeu. Si Lionnel Astier fait le taf, la VF n’est pas marquante pour un sou. Les interventions Kaamelottesques de Sir Astier soulignent l’humour du jeu sans jamais être transcendantes ni à côté pour autant.
Avant d’attaquer les sujets qui fâchent, attardons nous rapidement sur la technique du jeu. Le jeu est très fluide sur PS5, affichant du 60fps constant sans soucis selon l’option choisie entre performance et graphisme. Le jeu utilise les gâchettes adaptative mais de manière tout à fait gadget et n’utilise pas les vibrations haptiques.
Parlons maintenant de la DA. Comme tout le monde a pu le voir et le faire remarquer, la DA est très inspiré de Zelda BoTW. L’univers est très coloré et fait aussi fortement penser à Hercule de Disney. Les 6 zones de la cartes sont toutes uniques et ont leur ambiance propre, que ce soit visuellement ou dans leur ambiance sonore, mais aussi en bestiaire.
Niveau gameplay, là aussi le jeu a été grandement comparé à Zelda, vous possédez des épées, des haches, des casques et des Armures ayant chacun des spécificités, à vous d’adapter votre équipement en fonction de votre style de jeu. Sachez aussi que vous pouvez choisir de vous équiper d’une armure mais en afficher une autre, pour les amateurs de stylisme. Contrairement à BotW, vous n’avez pas de limite d’inventaire ni d’usure des armes. Vous pouvez par contre les améliorer mais nous reviendrons sur ce point plus tard. Le gameplay est riche, R1 servant aux attaques à l’épée, R2 à la hache, L1 associé à une touche permet d’activer les capacités divines. Carré sert à l’esquive, triangle aux interactions, croix au saut et rond à planer. Un gameplay simple mais qui permet de nombreuses possibilités pour des combats frénétiques et vraiment plaisants. Vous aurez la possibilité aussi d’approcher vos ennemis par derrière pour attaquer furtivement et faire des dégâts considérables pour prendre un avantage certains dans les combats.
Concernant l’aspect « RPG », vous pouvez tout améliorer. Il vous faudra pour cela des cristaux ramassés dans les coffres (qui existent en plusieurs sortes, coffres classiques, coffres gardés, coffres à énigme ou coffres nocturnes) ou directement sur la map. Le système est plutôt original puisque vous n’augmentez pas une arme ou une armure mais une catégorie. Entendez par là que vous n’aurez pas à améliorer chaque épée car vous améliorez toute la catégorie épée d’un coup. Idem pour les arcs, armures, casques ou haches.
Vous pourrez aussi améliorer vos potions et le nombre de potions et de flèches dans le même principe. Pour améliorer votre endurance, il vous faudra réunir des foudres de Zeus, disponibles dans les cryptes du Tartare (sorte de sanctuaire de BotW pour continuer dans la comparaison). Celles-ci présentent trois niveaux de difficultés et sont parfois assez subtiles. Pour améliorer vos capacités divines, il vous faudra des pièces de Charon que vous obtiendrez lors de défi mythique de déplacement, de constellation ou de fresques. Les premiers vous demande de rallier un point dans un temps imparti, les deuxièmes de trouver des sphères pour reconstituer des constellations et les derniers vous demandent de reconstruire une fresque en bougeant 4 blocs. Enfin, votre santé pourra être améliorée grâce aux ambroisies disséminées sur la map. Vous vous retrouvez donc avec une quantité de collectibles à amasser typique d’un jeu Ubisoft.
Enfin, revenons sur les deux vrais seuls défauts du jeu selon moi qui sont liés aux énigmes. En effet, qu’elles soient pour les défis mythiques, les cryptes du Tartare ou les coffres, il arrive parfois que l’on se retrouve pantois devant un puzzle. Aucune indication et on se demande parfois ce que le jeu attends de nous. De même, la caméra nous joue parfois des tours, ou plus globalement, la précision du gameplay est parfois un peu en dessous de ce qu’on pourrait attendre. On regrettera aussi qu’il n’existe pas un bouton qui réinitialise l’énigme lorsque l’on est mal parti.
Malgré une histoire classique et une vf qui fait tout juste le taf, Fenyx se paye le mérite de ne pas être une sous copie de Zelda en simplifiant son approche (pas d’usure des armes, pas de limitation d’inventaire) et en proposant un univers attachant et un système de combat dynamique et grisant. Pour une histoire demandant une vingtaine d’heures sans le 100% qui en demandera le double, Immortal Fenyx Rising est assurément une des meilleures surprises de 2020.
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