Les jeux d’aventure sont légion sur nos consoles et aujourd’hui arriver à sortir un jeu qui sorte de l’ordinaire en dehors de son histoire est une chose compliquée. Dans cette optique Atelier mimina nous sort un petit jeu appelé Giraffe & Annika qui prétends nous emmener dans une aventure magique. Qu’en est-il une fois le jeu lancé et la manette en main ?
Commençons par le commencement, vous incarnez Annika, une jeune fille Felycan, une race au croisement entre les chats et les humains. Vous vous réveillez sur l’île de Spika, mais vous ne savez pas comment vous avez atterri ici! Il va donc falloir partir à l’aventure pour découvrir le fin mot de l’histoire.
Au départ, vous n’avez pas beaucoup d’actions, Annika peut marcher (heureusement d’ailleurs, sinon vous seriez bien embêtés pour avancer) et parler aux personnages que vous croisez, mais aussi ramasser des objets. La zone où vous débuterez est assez restreinte, bordée par une rivière infranchissable et par des barrières de toutes part. Votre première « mission » sera d’explorer la maison qui se trouve là afin de récolter des informations.
Une fois ceci fait, en ressortant vous ferez la connaissance de Giraffe (curieux comme nom mais bon) qui semble étrangement bien connaitre l’île et la façon d’avancer sur celle-ci. Il vous demande de le suivre au premier donjon afin de partir à la recherche de fragments d’objets. Giraffe ne servira qu’à vous guider, et à vous ouvrir les portes de ces donjons, vous ferez l’aventure seule, sans aucune autre aide.
Nous faisons donc connaissance avec les donjons et comment y progresser. Pour commencer, oubliez tout de suite les combats ! En effet, dans Giraffe & Annika il n’y a aucun combats (ou tout du moins au sens strict du terme). Vous devrez progresser jusqu’au bout du donjon en faisant attention à éviter les fantômes qui y vivent. Ces derniers, s’ils vous touchent ou si vous leur rentrez dedans vous ferons perdre de la vie.
Mais comment on fait pour avancer dans un donjon, où les ennemis vous font perdre de la vie sans qu’on ne puisse les tuer vous allez me dire ? C’est simple; tout le long du donjon sont disséminés des cristaux bleus qui vous permettrons de faire remonter votre barre de vie jusqu’à redevenir pleine.
Mais donc c’est simple de passer les donjons alors ? Alors oui et non, les premiers donjons sont plutôt effectivement faciles à traverser, mais par la suite il vous faudra user de précision et avoir de la patience pour arriver en face du boss qui clôture chaque donjon. D’ailleurs en parlant des boss, ce sera le seul moment ou vous aurez un réel combat à mener.
Pour les battre, vous devrez arriver à frapper des boules ou faisceaux en rythme avec la musique. Ça semble plutôt simple sur le papier, mais avec 3 niveaux de difficultés, que vous devrez choisir avant d’entamer la rencontre, il vous faudra faire preuve de réflexes et d’adresse afin de n’en rater aucun. En mode normal, le challenge est déjà corsé, et réussir le sans-fautes est assez complexe.
L’histoire de Giraffe et Annika est plutôt basique, Annika a perdu la mémoire, c’est pour ça qu’elle ne sait pas pourquoi et comment elle a atterri sur cette île, et en terminant chaque donjon, en plus de récupérer de nouvelles compétences (sauter, courir, nager plus longtemps), elle retrouvera une partie de sa mémoire.
Comme je l’ai noté plus haut, les donjons sont relativement simple à aborder, et l’histoire en elle-même se termine entre 4 et 8 heures si vous prenez vraiment votre temps (d’ailleurs un des trophées est de terminer le jeu en moins de 4h30). Personnellement, en prenant un peu mon temps, en fouillant et en rageant de me planter par moment, j’ai fini le jeu en 6h30.
Bien entendu ce temps est loin d’égaler certains autres jeux d’aventures, nous sommes effectivement loin de beaucoup d’autres productions qui fleurtent avec plus de 25-30 heures de jeu, mais le jeu est facilement trouvable à moins de 40€ dans sa version « Musical Mayhem », ce qui est plutôt raisonnable au final pour ce jeu.
Les personnages principaux que sont Annika, Giraffe ou encore Lili, la « méchante » que vous retrouverez systématiquement avec chaque boss, sont plutôt attachants. Les rencontres que vous ferez aussi sera toujours dans l’esprit plutôt bon enfant du jeu. Le gros point noir du jeu c’est en fait son côté dirigiste. Ici pas d’open-world ou flâner pour faire des activités annexes, non, le jeu vous guide clairement d’un point A à un point B, ce qui explique aussi la rapidité avec laquelle on le fini.
Autre point noir, le jeu est entièrement en anglais, ce qui est fort dommage. Car même si l’anglais utilisé est relativement simple à comprendre pour les non Shakespeariens, il aurait été plaisant de pouvoir pérégriner dans le jeu dans notre belle langue de Molière, d’autant que je pense que de nos jours, c’est tout de même plus facile de proposer des jeux localisés dans les langues des pays où ils sortent, et ceci même pour des petites productions…
Pour moi le gros point fort du jeu se situe dans sa direction artistique. Si j’ai choisi le mot kawaï dans mon premier titre, ce n’est pas pour rien. Le jeu est très mignon, l’aspect bande-dessinée lors des cut-scènes est assez sympa et le jeu est très coloré.
Bien que relativement court, Giraffe & Annika est un jeu plaisant à parcourir. La direction artistique choisie par les développeurs en fait un jeu relativement doux et simple. On s'attache rapidement aux personnages et on prends plaisir à suivre leur histoire dans la quête de retrouver les souvenirs d'Annika.
On regrettera toutefois deux choses: l'absence de traduction dans notre langue qui aurait permis une immersion plus grande dans le jeu, et certains passages du jeu tellement rigide qu'il vous faudra vous y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à les passerStephtoonz
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