Il y a presque 10ans, Xenoblade chronicles enchantait les possesseurs de Wii. Depuis, la saga n’a plus à faire ses preuves dans la richesse de son univers et la qualité de ses épisodes et de son scénario. Les possesseurs de Nintendo Switch se frottent donc les mains à l’arrivée de ce xenoblade chronicles definitive édition le 29 mai. Le jeu étant une réedition de la version Wii, que vaux cette version améliorée?
N’ayant pas fait l’opus Wii, je ne pourrais pas juger d’éventuels ajouts au niveau des équipements, des mécaniques de jeu ou encore du scénario. Tout ce que je peux en dire, c’est que les graphismes ont été améliorés, les musiques réorchestrées et le gameplay revu pour la Nintendo Switch. De plus, l’ajout d’un épilogue à l’histoire est mentionné. Dans cette optique, je juge cette definitive édition comme s’il s’agissait d’un nouveau jeu et non en sa qualité de remake.
Comme nous vous l’évoquions en prélude ou dans la préview, Xenoblade Chronicles definitive edition est un remake de l’épisode sorti en 2011 sur Wii adapté à la Nintendo Switch. Il se voit donc apporté quelques modifications comme l’ajout d’un prologue à l’histoire que nous allons aborder maintenant. Après une guerre entre deux titans, leur corps inertes servent d’habitation aux êtres vivant biologiques sur Bionis et aux êtres mécaniques sur Mechonis. Dans la colonnie 9, lieu de vie de Dunban et Dickson, héros de la bataille de la vallée de l’épée contre les Mekons, nous retrouvons Shulk, notre protagoniste. Shulk est membre de l’unité scientifique des forces armées. Il est en charge de l’étude de Monado, l’épée légendaire ayant permis à Dunban de remporter la victoire quelques temps plus tôt, au prix de lourdes séquelles sur son bras droit.
Au terme d’une attaque sur la colonie, Shulk découvre qu’il peut manier Monado et décide de partir à la recherche du Facia noir. En effet, ce Mekon particulier doué de parole et d’un visage semble différent des autres et résiste au pouvoir de Monado. Quelle est cette forme particulière de Mekon? Pourquoi attaque-t-il la colonie? Pourquoi résiste-t-il à Monado? Pourquoi Shulk peut-il manier Monado? Autant de questions qui trouveront leur réponse dans le périple sur Bionis jusqu’à Mekonis.
Lors de son aventure, Shulk s’alliera à de nombreux personnages comme Sharla ou Melia qui partageront vos péripéties, ou de nombreux PNJ qui vous confieront de nombreuses quêtes annexes. Ne vous leurrez pas, les quêtes sont ultra fedex et rallongent artificiellement la durée de vie en vous faisant faire de nombreux aller-retour, au détriment parfois de la logique. En effet, il n’est pas rare qu’un PNJ vous envoie dans un secteur tuer trois Lapix, et que pendant ce périple vous tombiez sur un ennemi nommé. Vous l’éliminez, retournez valider la quête des Lapix et le PNJ vous renvoie tuer l’ennemi nommé, et donc à priori unique. Car l’éliminer avant d’avoir la quête ne compte pas. A contrario, récupérer un objet de quête pour une quête que vous n’avez pas encore acceptée vous est signalé.
Sachez aussi que le cycle jour/nuit ainsi que le temps qu’il fait influe sur l’apparition des donneurs de quêtes, sur l’apparition des objets ou des monstres. Il vous faudra donc passer le temps (parfois de nombreuses fois) pour obtenir les conditions nécessaires à la résolution de la quête. Ajoutant encore un allongement artificiel du temps de jeu. Heureusement, les voyages rapides sauveront le jeu d’allers-retours incessants, ceux-ci s’effectuant quasiment sans aucun temps de chargement. Ces quêtes étant les sources principales d’Xp, nous vous conseillons de bien vous en occuper. De manière générale, nous vous recommandons d’être toujours 5 à 6 niveaux au dessus de celui des mobs de la zone pour éviter de vous faire attaquer par tout le bestiaire local.
En effet, les ennemis disséminés sur la carte possèdent un certain niveau mais aussi des caractéristiques propres représentés par un symbole au dessus de leur tête. Un œil signifie qu’ils attaqueront a vue, un petit symbole wifi qu’ils attaqueront si vous faites du bruit etc. De même que la couleur du symbole indique leur niveau par rapport au votre. Bleu, ils sont plus faibles, marron, ils sont de votre niveau, rouge, fuyez pauvres fous. Cependant, si votre niveau global est 5 niveaux au dessus du leur, ils ne vous attaqueront plus.
Parlons donc du système de combat, au premier abord assez simple et pourtant loin d’être simpliste. En engageant le combat avec votre leader, vous enclenchez l’attaque automatique. A intervalles réguliers, vos personnages vont donner un coup à l’adversaire ciblé. Vous pouvez donner des ordres a vos acolytes en leur disant de vous suivre, d’attaquer n’importe qui ou de rester en retrait. Vous possédez aussi des Arts. Sortes de compétences spéciales que vous pouvez déclencher à votre guise et possédant un cooldown. Ces attaques, bien plus puissantes possèdent généralement des spécificités comme déséquilibrer un adversaire ou bien augmenter l’effet selon votre position face à l’ennemi.
Au cours du combat, la jauge de lien augmente et quand elle se rempli, vous pouvez lancer un enchainement. Cela permet de lancer une attaque avec chaque personnage, avec des chances de liens supplémentaires afin de prolonger le combo. Cela a aussi pour effet d’améliorer les relations entre vos personnages.
Les relations entre personnages permettent de remplir la jauge plus vite, mais aussi de remplir des missions secondaires ou bien encore d’assister à des scénettes appelées tête à tête entre deux personnages si les conditions sont remplies. Ce niveau de relation est consultable dans le sociogramme. Celui ci montre aussi les liens des personnages au sein des lieux visités et votre réputation dans ces différents lieux, principalement dû aux quêtes remplies pour les
PNJ.
Il y a aussi l’encyclopédie qui regroupe les collectibles trouvables dans chaque carte. La remplir permet d’obtenir des gemmes a équiper sur vos armes et armures, vous conférant des bonus d’attaque, de défense ou des effets supplémentaires.
Il ne serait pas pertinent de finir ce test sans parler des ajouts de la définitive édition et donc des graphismes, plutôt jolis sur la version portable, nettement plus contrasté sur la version télé. Les musiques quand à elles sont sans aucun défauts, les envolées lyriques accompagnant à merveille les combats, dans le style d’un Nier Automata, les balades accompagnant vos excursions dans les grandes plaines et plateaux.
Enfin, concernant l’epilogue, nous ne souhaitons pas vous spoilez cet aspect, seule véritable nouveauté si vous avez déja fait la version de base. Sachez que celui ci vous met face au roi des brumes qui encercle Alcamoth. Pour cet ajout, le gameplay n’est plus le même et certaines compétences ne sont plus présentent. Plus de possibilité de faire des enchaînements, et certains de vos personnages changent de système de combat, vous obligeant à un petit temps de réadaptation. De nouveaux Nopons font leur apparition, venant d’une guilde de topographe, spécialisé dans l’attaque, la défense ou le soutien selon leur couleur.
Pour le reste, il vous faudra finir le jeu pour découvrir la touche finale de cet épilogue par vous même. Comptez environ 60h pour finir le jeu et entre 10 et 15h de plus pour l’épilogue pour une aventure riche en émotions et en rebondissements.
En conclusion, malgré son remplissage artificiel de quêtes annexes toutes plus FEDEX les une que les autres, Xenoblade possède un univers monstrueux que vous adorerez parcourir au rythme de musiques somptueuses qui vous accompagneront pendant un bon nombre d’heures à la découverte d’une histoire passionnante aux côtés de personnages singuliers.
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