Oubliez totalement la démo de Daemon X Machina disponible pour ceux qui l’ont testé, il ne s’agit plus du tout de la même chose. Tout ce qui a fait défaut a été corrigé et revu. C’est avec un nouveau regard que je vous propose mon test.
Escaflowne, Evangelion, Macross, Patlabor, Front Mission, Sakura Wars… autant de titre avec des méchas qui font rêver et pourtant très difficile à émerger dans le monde occidental. Grâce à Nintendo, Kenichiro Tsukuda et Shoji Kawamori, nous pouvons enfin piloter de sacré méchas dans un monde postapocalyptique.
C’ÉTAIT LA PLUS GRANDE CATASTROPHE DE TOUTE L’HISTOIRE.
La lune se déchira, et une grande lumière fit rougeoyer les cieux, illuminant tous ceux qui regardaient depuis la Terre. Une substance mystérieuse du nom de Femto plut sur le monde et donna d’étranges pouvoirs à ceux qui le touchèrent.
Maintenant, vous devez survivre à cette nouvelle ère apocalyptique en tant que mercenaire. Pilotez de puissants mécha pour défendre la planète contre les machines corrompues appelées Immortals, dans ce tout nouveau jeu d’action de Kenichiro Tsukuda (Armored Core) et Shoji Kawamori, concepteur des éléments mécaniques
Comme je vous le disais, toute la démo a été revue et corrigée. Parmi toutes les critiques, ils ont pu corriger le pilotage et la lisibilité globale entre autres. Donc c’est vraiment un renouveau du point de vue du gameplay.
Le gameplay est assez simpliste. Tel un musou, vous devrez faire face à des hordes de méchas dirigés par une I.A. bien spécifique en fonction du type d’adversaire. Accompagné de mercenaires (appelés les Outer), vous devrez réussir les missions données par Four, votre I.A. non corrompue, afin de mener à bien la résistance et redonner la gloire d’antan de l’humanité.
« Humanité » est un bien grand mot. La lune ayant disparu, il ne reste pas beaucoup d’humains qui réussissent à s’adapter à cette nouvelle façon de vivre. De plus, le FEMTO, cette étrange et nouvelle matière qui a fait surface suite à la disparition de la lune, est utilisée non seulement pour optimiser votre mécha mais aussi vous-même. Je ne vous cache pas que toute la majeure partie du jeu se fait surtout dans la gestion de votre mécha et donc de votre avatar. Plus vous avancez dans le scénario, plus votre avatar perdra en humanité.
De ce fait, votre arsenal est plutôt conséquent. Au début de chaque mission et en fonction de la mission en cours, vous devrez modifier votre équipement pour la mener à bien. Mais pour cela, il vous faudra récupérer des pièces détachées qui apparaissent aléatoirement après la destruction d’un adversaire. Parmi ces pièces, on pourra trouver les 4 membres, le plastron et la tête… en plus des différentes armes bien entendu. Et comme dans tout bon jeu de méchas, ces pièces ne sont pas éternelles et possèdent leur propre résistance. Il faut choisir avec parcimonie chaque équipement et aussi en fonction de votre préférence de jeu : longue portée, middle ou corps-à-corps.
Quant aux missions à proprement parler, on s’ennuie ferme au début. C’est assez répétitif et les loots sont vraiment aléatoires.
Il faut vraiment persévérer jusqu’à ce qu’on se retrouve face à des nerveux ou des colosses qui font 10 fois votre taille. C’est assez plaisant à jouer mais très rare.
Il y a beaucoup d’ajustement à faire en fonction de vos habitudes de jeu. Mais Daemon X Machina ne se cantonne pas à vous laisser jouer à votre guise. Certaines missions demandent un ajustement bien précis. Vous n’allez pas vous équiper d’un fusil longue portée pour affronter des méchas hyper rapide qu’on ne combat qu’au corps-à-corps.
De la gestion, encore et toujours de la gestion. On commence dès le début du jeu avec la création de votre avatar qui, je dois bien le reconnaître, est plutôt bien fourni en éléments (pas de quoi extasier un joueur de Sims). Puis nous passons méthodiquement à personnaliser notre Mécha!
Plus vous avancez dans le jeu, plus l’excitation de trouver un loot rare et puissant est à son comble. C’est vraiment la partie la plus intéressante du jeu en dépit du scénario.
Globalement, on est plus époustouflé par la gestion de notre méchas personnalisable que par un scénario dont on finit par se lasser au point de passer les dialogues. Il y a pas mal de dialogue avec des personnages haut en couleur et des personnalités comme on peut les voir dans une ère de guerre apocalyptique. Cette différence de caractère est un peu trop poussé au point qu’on en arrive à détester le groupe. Et je ne parle pas de l’éternel problème des dialogues (non français) qui viennent s’incruster pendant qu’on est encerclé et concentré. Je trouve ça pas cool du tout.
Objectivement, je le noterais sur les différents points cités mais je vous donne ici ma note personnelle de joueur. Je ne lui mettrai pas plus que 11/20 dans mon intérêt et ressenti personnel. Cette note ne reflète pas la qualité du jeu.
Pour la note finale que j’ai donné, c’est un sacré gros travail qui a été fourni. On le voit sur les méchas, l’environnement, les possibilités de personnalisation, les musiques (faites par Junichi Nakatsuru et Rio Hamamoto) et le doublage. Techniquement, il est presque parfait. Le gros point noir est centralisé sur le scénario. On passe les dialogues sans intérêt et on devine tout de suite l’intrigue. Il est excellent pour le mode multijoueur et promet de bonnes sessions.
Le jeu est disponible dès à présent et n’attend plus que vous.
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