Si vous ne connaissez pas la licence, sachez qu’il s’agit d’un genre visual Novel à tendance Tactical-RPG. Il y a deux titres de sortis et connus en Occident à savoir Utawarerumono Mask of Deception et Utawarerumono Mask of Truth. Dans cet opus, il s’agit de la version Kai du précédent opus fait par Atlus. Cette fois-ci, et pour relancer la licence avec un genre nouveau, ce n’est plus Atlus qui s’en occupe mais NIS America avec l’aval de l’éditeur Japonais Aquaplus.
Le changement d’équipe pour Utawarerumono donne une nouvelle dimension à la licence qui souffrait d’une lenteur sans pareil du scénario entrecoupé de rare moment de bataille. De plus, le genre tactical-RPG couplé d’un visual nouvel ne fait pas l’unanimité dans le monde occidental pour un gamer. Pour pallier à tout ça, ils ont décidé de faire une version courte mais aussi dans le changement radical du genre. On passe d’un tactical-RPG à un Action-RPG pâle copie d’un Musou.
Je parle en effet de failles pour des joueurs qui connaissent la licence, cela reste tout de même compréhensible et bien ficelé mais ce côté tronqué de Mask of Deception, pour un fan, passe mal. Ils ont tout de même conservé la magie de cette narration avec un doublage quasiment parfait et adapté avec grâce pour chaque personnage du jeu.
L’intro s’apprécie avec une très belle cinématique et une musique bien dans le thème Japon médiéval et qui présente les différents protagonistes du jeu (au nombre de 12). On suit les aventures d’Haku, amnésique, qui se retrouve, malgré lui, embarqué dans une guerre. Il est rejoint au fil de l’eau par des compagnons de fortunes dans cette lutte sans merci. Elle oppose beaucoup de royaumes, dont les fameux « masques », qui laissent tout un mystère dans le scénario et qui donnent envie d’en savoir plus. Une fin déchirante est de mise et laisse pantois tout ce pour quoi on s’est battu.
Tout se boucle assez rapidement, il faut compter plus de 25h de jeu et 18 chapitres, en prenant le temps de bien lire les dialogues. Mais il ne faut pas plus de 5h pour tout boucler le côté histoire en passant les dialogues (possibilité de passer tout le dialogue). Il en faudra néanmoins beaucoup plus pour venir à bout de la difficulté et des missions bonus ainsi que des différents modes de jeu.
Globalement c’est un bon action-RPG. Il reprend les bases d’un Musou mais avec moins d’adversaire à combattre sur la carte. Les cartes sont assez petites et comportent plusieurs petites missions (grand max 5 par cartes hors quêtes secondaires au nombre de 2 par cartes). Mais les missions ne sont pas variées et restent dans le thème de combattre X ennemis ou de trouver des objets particuliers sans oublier les combats de boss.
On a la possibilité de réunir 4 personnages et de passer de l’un à l’autre pour les diriger. Chacun des 12 personnages possède des caractéristiques propres et des attaques uniques. Il y a attaque normale, magique, le saut, le dash et une attaque ultime assez démesurée haute en couleur et en animation.
Si on ne passe pas son temps sur les dialogues ou sur les combats de scénario, on les passe énormément à dépenser argent et point de compétences pour améliorer chaque personnage du jeu. La durée de vie joue aussi sur les différents modes de jeu proposés.
Alors il y a une partie des modes de jeu proposés qui se débloquent en fonction de votre niveau et de votre avancé dans le scénario. Certains vous demanderont de terminer le chapitre 7 ou 14 ou de finir le jeu et/ou d’avoir X level. Il est d’ailleurs conseillé de faire les modes de jeu supplémentaire pour augmenter son niveau et d’upgrader les équipements. Sans ça, c’est la défaite assurée.
Pour les différents modes de jeu proposés, nous avons :
Il y a pas mal de chose à faire au final.
Malgré une très bonne histoire qui vaut le détour dans les précédents opus, il souffre d’un manque de clarté dans l’histoire. C’est comme jouer à Sword Art Online Fatal Bullet sans connaître l’histoire d’origine. On a tout plein de personnages et de liaisons entre eux sans savoir vraiment ce qui s’est passé. C’est jouable mais on n’apprécie pas beaucoup le côté narratif. C’est pareil avec notre jeu. On apprécie ce revirement mais pas forcément l’histoire. Au final, c’est une parfaite antithèse réussite pour le côté jouabilité. Le jeu sortira le 13 septembre sur PlayStation 4.
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