PlatinumGames est de retour, sur Switch, avec un nouveau jeu d’action sauce RPG : Astral Chain. Si vous sortez de Xenoblade Chronicles X, vous ne serez pas dépaysé par certaines choses dont je vais vous parler dans ce test.
Dès le début du jeu, vous êtes au cœur de l’action dans une ambiance qui pourrait rappeler Evangelion avec des traits de caractère de beaucoup d’autres jeux comme NieR:Automata. C’est assez plaisant.
Nous sommes en Février 2043. La Terre est mal en point. Une météorite s’est écrasé sur notre planète bleue causant des dommages sans précédent et inexpliqués. De multiples portails se sont ouvert menant à un second plan d’existence appelé : plan Astral.
De ces portails sensiblement inoffensifs s’échappe une matière toxique inconnue qui contamine et transforme tout ce qu’elle touche. Les scientifiques ont appelé ce processus la « rubéfaction ». En cette date et aux vues de sa propagation, la survie de notre espèce ne tient plus qu’à un fil. Que faut-il faire pour arrêter tout ceci ? N’y-a-t-il aucune solution ?
Un homme se détache de l’histoire et sera le garant de la survie de l’humanité : Yoseph Calvert. Tel Noé, il construit une arche, nouveau foyer pour l’humanité, avec l’aide d’experts. À la fin de sa construction, seuls les êtres non corrompus sont admissibles à son bord. Certains seront de simples civils et d’autres rejoindront la faction de patrouille de Police.
Vous pourrez choisir, à votre guise, d’incarner le frère ou la sœur qui ont rejoint la police. Avec son lot de personnalisation, vous êtes fin prêt pour vous lancer dans la bataille.
Des portails sont apparus dans la cité centrale et c’est à moto que vous vous dirigez vers les lieux. Non sans rappeler la phase de moto avec Cloud dans Final Fantasy 7, le principe fait sensiblement appel à la nostalgie. Mais comme toutes bonnes choses ont une fin, c’est à pied que nous continuerons et que nous suivrons les divers tuto.
Des forces invisibles vous encercleront et sans comprendre ce qui se passe, vous finirez à terre jusqu’à l’intervention d’un tiers qui vous donnera votre Légion, arme vivante, et vous permettra de voir ces ennemis invisibles. Bienvenue dans les forces spéciales : Neuron.
En tout point tout honneur, les phases de combat restent classiques au hack’n’slash. Des ennemis, un lock et on s’acharne à le bourriner tout en esquivant. Au choix, nous avons 3 types d’armes que nous pouvons changer à notre guise pendant les phases de combat. Enfin, je parle de 3 types d’armes, c’est plutôt une seule arme qui se transforme à volonté soit en arme à feu, soit en épée, soit en matraque en usant d’énergie du plan astral. Il faut bien que dans le malheur, on puisse y trouver son bonheur et faire progresser la technologie.
En fonction de votre arme, vous aurez plus ou moins d’attaque à disposition avec des portées différentes. Quand les coups sont bien placés et que vous augmentez votre combo, un flash lumineux vous octroie un combo dévastateur dès l’instant où vous appuyez sur la touche d’attaque de votre Légion.
Les combats sont assez nerveux et la combinaisons armes-légions fait vraiment la différence.
Les légions sont tout simplement des chimères apprivoisées que vous attraperez, non pas avec une pokéball, mais avec votre astral chain. Et comme les armes, vous pourrez switcher facilement entre les Légions pour faciliter la victoire contre les chimères. Chaque Légion a ses compétences propres : épéistes, archers, animales…
Ce n’est pas tout, chaque légion possède un atout à ne pas négliger car il permet d’avancer dans les niveaux façon jeu de plate-forme. Sans trop en dire, une légion permet de vous aider à traverser des fossés, d’autres vous permettent de vous déplacer rapidement ou encore de voler par-dessus des mares de produits chimiques mais aussi à détruire des murs ou ouvrir des portes…
En parlant de compétences uniques, ils ont aussi des talents d’attaques à utiliser en phase de combat qui ne se débloquent qu’avec un apprentissage. En effet, chaque légion possède un arbre d’apprentissage pour évoluer en gagnant soit de nouvelles attaques ou des bonus de caractéristiques. Mais rien n’est gratuit. Il faudra abattre des ennemis et surtout récupérer leurs codes ADN à dépenser dans l’arbre en question. Plus vous allez loin dans l’arbre, plus ça vous coûtera cher mais aussi on vous demandera des objet bien spécifiques. À chaque branche débloquée, votre légion gagnera en puissance et en Rang. Vous commencerez au Rang C-. N’oubliez pas d’équiper les nouveaux talents pour les utiliser face aux chimères.
Il y a diverses manières de gagner des objets dans Astral Chain.
Il y a la manière classique qui consiste à ouvrir des coffres. Vous pourrez aussi en acquérir en discutant avec des PNJ ou tout bêtement un point lumineux sur le sol.
Ensuite il y a la méthode des missions. Toutes les missions présentes dans le jeu sont différentes et se classent en plusieurs catégories.
Et enfin, il s’agit de résoudre des enquêtes.
Il s’agit du troisième style de jeu qui constitue Astral Chain. Après les phases de combat et de plate-forme, vous avez la phase d’enquête qui consiste à interroger, trouver des indices, espionner pour trouver des mots codes bien spécifiques pour faire avancer l’enquête. À la fin de votre enquête, vous serez amené à répondre à une série de questions et vous devrez choisir le bon mot-clé (un peu comme Ace Attorney).
Chaque fin de chapitre est ensuite évalué en fonction de beaucoup de critères (dont les enquêtes ou trouver des objets et des chats) et vous obtiendrez un rang (C à S). Plus votre rang est élevé, plus vous aurez de chance de monter en grade au sein de la police avec tout ce qui va avec (salaire, gain d’HP, d’attaque…) Bien entendu, pour avoir le rang S, il vous faudra atteindre la phase finale du jeu pour avoir toutes les compétences nécessaires et les légions. Par la suite, vous pourrez, à loisir, refaire les niveaux du jeu.
Il n’est pas tout à fait nerveux car certaines phases laissent à désirer mais je dirais qu’il est assez complet. Je n’ai pas mémoire d’un jeu qui utilise tous les boutons de la manette. Il y a les boutons liés au personnage, la légion et les objets qui sont très utilisés. Si vous avez le malheur de faire une pause pour jouer à autre chose, vous risquez d’être vite perdu quand vous reprenez le jeu. À moins d’avoir un ami fidèle qui rejouera avec vous. Ce qui sera plus facile puisque la coop permet de jouer ensemble soit avec le héros soit avec la légion.
Globalement, c’est un bon jeu. Il y a beaucoup à découvrir et je ne vous ai pas tout dit. On est sans cesse en train de faire nouvelles découvertes même si le jeu vous semble redondant. Les possibilités d’évolution des Légions et du héros sont assez complètes aussi bien en arbre d’apprentissage qu’en upgradant vos équipements.
Néanmoins, plusieurs choses me chagrinent. C’est un souci connu de tous jeux et tous supports, je parle bien sûr de la caméra. Il y a peu de bug mais c’est généralement face aux ennemis rapides que ça laisse à désirer et lorsqu’on est proche des murs. Mon petit point négatif, mais ça n’engage que moi, est de se trouver avec un héros…muet. Je n’en comprends pas l’utilité.
Petit conseil pour clore le sujet, je vous conseille de jouer sur dock plutôt qu’en nomade pour une question de visuel et de profiter de la lecture, du décor et de jouir d’une bande-son somptueuse (sauf celle du QG, on a l’impression d’être en boîte de nuit.)
Il n'y a pas de commentaires pour le moment. Soyez le premier à participer !