Le reboot de Doom ayant été plutôt bien accueilli par les joueurs et par la critique, Bethesda a décidé de surfer sur la vague du succès et celle de la réalité virtuelle pour nous sortir DOOM VFR. Toujours du sang et de la viande pas fraiche, mais en VR. Que donne donc cette nouvelle expérience DOOM, la réalité virtuelle est elle compatible avec l’ultra dynamisme qu’exige un titre comme cela? Réponse dans les lignes qui suivent.
Un conseil judicieux que je vous suggère de suivre
L’histoire commence par votre mort. En effet, en vous rendant à une réunion, un monstre vous tue. En gros, une bonne journée qui s’annonce. Mais bon, vous avez transféré votre conscience dans un exo-squelette et vous allez donc enfin pouvoir rendre la pareille à ces envahisseurs en parcourant le vaisseau et tentant de refermer le portail qui les a amenés ici. Pour cela, vous parcourrez des niveaux et des environnements que vous reconnaîtrez sans peine si vous avez fait le Doom de 2016. Réalité virtuelle oblige, les menus et le système de jeu ont été simplifiés, plus de runes et des améliorations d’armes et d’armures réduites au minimum syndicale.
Le déplacement par téléportation est simple et efficace
Qu’importe, Doom s’apprécie avant tout par son dynamisme et son plaisir malsain à exploser des aliens grâce à un panel d’armes plus dévastatrices les unes que les autres. Pour cela, vous serez servis, entre le lance roquettes et le fusil a pompe, vous disposez d’un éventail plutôt correct pour réduire en apéricube la plupart de vos opposants. De plus, après les avoir étourdis avec votre arme, vous pourrez vous téléporter en eux pour les faire imploser. Car pour vous déplacez, vous disposerez de deux moyens: Soit la téléportation, en appuyant sur un bouton pour viser l’endroit où vous voulez atterrir et en le relachant pour vous y rendre, soit un déplacement rapide, sorte de dash en utilisant la croix directionnelle de la manette DS4. Une fois n’est pas coutume, la maniabilité au PS move est bien moins intuitive et pratique qu’à la manette. La reconnaissance des mouvements est souvent erratique, les boutons de déplacement mal placés et l’absence de sticks dommageable.
La tête, on vous l’avait dit pour le point faible
Comptez environ 3-4 heures pour voir le bout des 8 missions présentes dans le jeux, mais même si le plaisir de défourailler du monstres est bien présente, il est possible que la redondance et l’ennui pointent plus vite que cela. La faute aussi à un jeu (trop) dynamique, vous obligeant à vous déplacer régulièrement pour esquiver les attaques des nombreux ennemis, chose assez peu aisé avec la VR. Un gros point positif restera quand même la possibilité de parcourir les cartes du Doom original, en VR pour les anciens et les nostalgiques. De manière générale, les graphismes sont de la même facture que sur le Doom 2016 et une fois passé le « choc » du positionnement des mains de votre personnage, le soft semble plutôt correct.
Au final, l’appréciation de ce Doom VFR dépendra, comme souvent, de ce que l’on cherche. Si c’est une expérience comme Doom 2016, le soft décevra probablement de par sa simplification et sa redondance. Cependant, si l’on cherche a prolonger l’expérience du soft de 2016, ce Doom VFR propose une bonne expérience complémentaire, conservant ce qui fait la base de Doom, le plaisir de dézinguer de l’alien et de la brutalité dynamique.
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