Après avoir vu débarquer final fantasy XV sous toutes ses formes, en version quêtes annexes de assassin’s creed, en DLC à foison et enfin en version complète, nous allons aujourd’hui nous attaquer à la version pêche en VR. Présenté comme une option permettant à Ignis de cuisiner des bons petits plats, la pêche a finalement inspiré Square Enix au point d’en faire un jeu à part entière. Que vaut donc ce Monster of the Deep: Final Fantasy XV?
Pouet Pouet, c’est parti les amis
Alors exposons rapidement ce qui sert de point de départ à ce Monster of the Deep. Un phénomène météorologique assimilable à une tempête s’abat actuellement sur le pays. A cela s’ajoute l’apparition de démon ayant la forme de poissons. L’alerte est donnée, les forces locales vous conseillent de rester au sec chez vous en attendant que ça passe. C’est donc tout naturellement que notre personnage décide d’aller pêcher en bateau. Logique. Ce qui devais arriver arriva, un démon poisson arrive et nous fait chavirer. Heureusement Cindy nous retrouve échoué et nous héberge le temps de reprendre nos esprits. Suite à cela, vous vous retrouverez donc chez Cindy, dans son hangar. On vous donnera alors des missions de pêche, à l’instar des missions de chasses de Final Fantasy XV pour chasser les poissons démons qui menacent les simples pêcheurs et les empêchent de s’adonner à leur loisir préféré. Bon le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais il fallait bien donner une toile de fond à ce Monster of the Deep. Vous voila donc parti à la chasse aux démons, armé de votre canne à pêche et d’une arbalète. Pour chaque contrat, la routine sera la même: pêcher dans l’étendue d’eau jusqu’à un certain seuil, faisant apparaître le poisson démon. Ce seuil est défini par un nombre d’étoiles prédéterminé, le nombre d’étoiles remportées dépendant de la taille du poisson pêché. Il vous faudra ensuite l’affaiblir avec l’arbalète pour pouvoir le pêcher, chaque poisson démon ayant des aptitudes propres.
Les poissons démons ont plutôt la classe
Comme presque tous les jeux PSVR, deux gameplay s’offrent à vous: Manette ou PS move. Concernant le gameplay à la manette, je l’ai personnellement trouvé totalement inadapté. En effet, si le déplacement ne pose pas de soucis par téléportation (gameplay que semblent adopter tous les éditeurs souhaitant s’affranchir du motion sickness), le lancer de sa ligne est une horreur. Vous devez mimez le mouvement de lancer tout en appuyant sur la gachette R2. Cela vous demande donc soit de tenir la manette à une main pour avoir un mouvement fluide, mais une mauvaise accroche de la manette, soit de mimer le mouvement de lancer en tenant la manette a deux mains, ce qui donne un mouvement des épaules loin d’être naturel. Une fois de plus, le gameplay aux PS move est fortement conseillé, le mouvement de lancer avec le move droit étant complètement instinctif. De même, le mouvement du moulinet est bien plus naturel avec le move qu’avec le stick de la DS4. Si vous n’en étiez pas encore convaincu, la visée à l’arbalète est bien plus précise au move qu’au gyroscope de la manette PS4.
Toi, tu vas finir dans la poêle d’Ignis
Graphiquement, on retrouve le même niveau global que sur FFXV, le moteur étant le même et les décors repris de l’univers du jeu. Il en va de même pour l’ambiance sonore, les habitués de final fantasy XV retrouveront surement des thèmes connu. Ces musiques sont propices à la détente, hors combat contre les démons où la musique passe sur quelque chose de beaucoup plus dynamique. On appréciera aussi le fan service qui consiste à croiser certains protagonistes du monde de Final Fantasy XV, même si ça ne reste que cela: du fan service. En effet, ces PNJ se cantonnent au role de potiche qui déclament 3 lignes de dialogue avant de pêcher tranquillement à coté de vous.
Hey Noctis, tu as pas mieux à faire?
Niveau durée de vie, il ne faudra pas très longtemps pour finir le scénario principal qui compte environ 7 poissons démons à vaincre. Ajouter a cela les autres modes de jeux comme la pêche libre ou les tournois et vous obtiendrez peut être 5h de jeu. Il vous en faudra un peu plus pour attraper le trophée de platine si c’est ce que vous cherchez, mais la répétitivité vous fera probablement jouer au jeu par petites sessions.
Il est pas frais mon poisson?
Le PSVR montre encore une fois qu’il est capable d’accueillir des jeux très sympathiques avec des possibilités de gameplay assez impressionnantes. Malheureusement, comme tous ces types de jeux, on reste bien souvent sur un sentiment de manque de finition. Un peu comme si les développeurs vous disait « Hey, regardez ce qu’on peut faire » et que les softs s’apparentaient a des démo techniques. Monster of the deep fait partie de ce lot, un jeu sympathique mais dont on exploite pas les possibilités à fond et qui risque de tomber rapidement dans l’oubli et dans les jeux gratuits du PS+.
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