Castlevania: Symphony of the night (Saturn-1998)

Synopsis:
« Une nouvelle ère de ténèbres s’annonce: 5 ans après la victoire de Richter Belmont sur Dracula (Castlevania: Rondo of Blood), Richter (héros du précédent volet) disparait mystérieusement.

Maria Renard, sa belle-sœur, part à sa recherche et sa quête la mène en Transylvanie, où le Castlevania, le château de Dracula, s’est matérialisé. Inquiété par ce retour anticipé, Alucard, le fils de Dracula et d’une humaine, Lisa, morte sur le bucher pour avoir aimé un vampire, sort de sa léthargie et pénètre dans le château pour découvrir pourquoi le château des ténèbres est réapparu.
Alors qu’il explore la bâtisse, Alucard rencontre la Mort, qui lui apprend que le pouvoir ayant permis le retour du château n’est pas celui de son père, mais un tout aussi puissant, avant de dérober l’équipement d’Alucard. L’aventure peut commencer! »

J’ai l’honneur mes amis d’ouvrir cette rubrique rétro-gaming, et ce jeu pour moi a été une évidence pour être le 1er que je vous fais partager. Tout le monde a déjà entendu parler de la saga Castlevania, et cet épisode est pour moi le meilleur opus. D’abords parce qu’il a révolutionné toute la saga: A l’origine, le jeu était un simple jeu de plateforme à scrolling horizontale, le joueur allant de la gauche vers la droite pour combattre un boss de niveau avant de passer au suivant, armé toujours de son fouet, marque de fabrique de la famille Belmond.

Mais ici Konami, le créateur, a décidé de tout repenser! Exit le héros au fouet, laissez entrer Alucard, fils de Dracula, anti-héros sombre, au look gothique, et sa flopée d’armes et d’équipement! Oui, vous lisez bien: Tel un RPG vous pouvez équiper notre héros avec des armes et armures toutes différentes qui changeront ses statistiques, capacités et même look pour certaines…

Epées à 2 mains, fleuret, lances, shuriken, tonfa, poings américains, boucliers, items à gogo! Et encore j’en passe… Rajouter que l’univers est vaste et libre (enfin, en fonction de vos capacités du moment…), que vous pouvez vous transformer en chauve-souris, loup et brune, éxecuter des mouvements à la Street-Fighter pour lancer des magies ou débloquer des attaques spéciales des armes, la présence de familiers à vos côtés à faire upper, et des secrets cachés dans les niveaux, ainsi que 3 fins différentes et vous comprendrez mon enthousiasme…

Design des personnages magnifiques, avec un côté gothique flagrant, des musiques et mélodies enivrantes, ce jeu est un must… Alors pourquoi parler ici de la version Saturn alors que la version la plus connus est la version PS1? La réponse est simple, bien que sortis un an après son homologue de chez Sony, et malgré des bugs graphiques flagrants au niveau des effets (3d et transparence), elle reste pour moi la meilleur version: vous pouvez jouer directement avec les 3 héros (Alucard, Richter et Maria), sans code pour Richter (Maria N’EST PAS JOUABLE sur ps1, malgré ce que diront certains…), des armes et niveaux supplémentaires ont été rajoutés ainsi que 18 sortes d’ennemis (dont 2 nouveaux boss) et des mélodies. En plus la version Saturn n’existe qu’en japonais proposant ainsi 2 nouveaux familiers contrairement à son homologue américain et européen.

Cependant tout le monde n’a pas la chance de ressortir sa Saturn et vu le prix actuel du jeu, de débourser autant pour en faire l’acquisition (environs 80euros pour une version d’occaz simple!), mais vous pouvez cependant goûter à ce chef-d’œuvre sur le Xbox live, dans sa version française tel que sortit sur PS1. Sachez également que le jeu est ressortis avec l’opus précédent sur PSP, mais, bien qu’incorporant Maria, le jeu est plus fade dû à des voix américaines et textes modifiés et 2-3 changements (IA moins répondante, coups de Maria entièrement changés et calqués sur Richter!).