Sorti le 25 Septembre dernier, les chevaliers de Bronze sont revenus dans un nouveau jeu de baston pour en mettre, encore une fois, plein la poire à leurs ennemis. Bien entendu, le Sanctuaire, Poséidon et Hadès sont toujours de la partie, mais un nouvel arc se joint aux anciens. Cela va-t-il donner goût aux joueurs classiques de mettre leurs mimines sur Saint Seiya Soldiers’ Soul ou le jeu est-il encore réservé au fanservice ?
La licence les Chevaliers du Zodiaque, ou Saint Seiya pour les puriste, n’est plus toute jeune, mais garde un certain intérêt dans le cœur des fans de la série. Bien que la licence eut quelques regains d’intérêt, elle a su exploité le filon du jeux vidéo à travers les âges commencé sur Nintendo, la Famicom au Japon, pour arriver sur PS3 et PS4 en passant par d’autres supports. Après la folie Hadès, nos chevaliers reviennent cette fois dans la dernière adaptation de la série Souls of God.
Cette partie se passant avec les chevaliers d’or à Asgard, le jeu nous proposera donc les chevaliers au ordre de Hilda, mais pour l’histoire, ce ne sera pas celle de Souls of God, mais celle issu de l’animé, un H.S. que certains décrivent comme étant le moment le plus chiant de la série et il faut les comprendre avec le nombre impressionnants de flashback que les épisodes nous proposaient.
Bien que ce soit la première fois que cet arc apparaissent en jeu vidéo, on ne peut pas dire que ce soit un but d’achat car Saint Seiya Soldiers’ Soul n’est qu’une version 1.2 de Brave Soldiers sorti en 2013. Que ce soit au niveau de l’histoire, normal, elle n’a pas changée, au niveau des combos ou même des objectifs, on nous ressert la même sauce, amoindrissant les 2-3 améliorations de gameplay.
Oui, le gameplay a eu une petite M.A.J. vraiment sympathique nous offrant des combats plus épiques, mais pour le reste, on ne voit pas la différence. Parmi les nouveauté, les barres de Cosmos et de 7ème sens nous permettent de mieux gérer nos combats. Alors que dans Saint Seiya Brave Soldiers la barre de cosmos était en niveau de 1 à 4, ici, il n’y en a plus et il faudra gérer avec le feeling. Il est toujours possible de « Dasher » avec la combinaison de touche L2+X et de disparaître pour éviter le combo/dégât de l’ennemi, mais cette fois, nous ne nous retrouverons pas derrière notre assaillant mais sur le coté, un peu plus loin, rendant impossible un riposte direct.
Concernant la barre de 7ème sens, celle-ci se charge beaucoup plus rapidement et permettra de l’enclencher 2 voir 3 fois par round, alors que nous étions limité à 1 utilisation après s’être pris une rouste dans la version précédente. Pour la recharger, il faudra soit donner des coups, soit charger son cosmos, soit se prendre des coups. Vous l’aurez compris, les attaques Big Bang vont fuser de tous les cotés.
Malgré ça, le trop peu de nouveauté n’est pas suffisant pour justifier aux vrais joueurs l’achat de Saint Seiya Soldiers’ Soul. Il n’est pas technique et ne demande pas des heures et des heures pour le prendre en main. L’ordinateur est toujours aussi bête et si l’on comprend un peu son fonctionnement, identique à Brave Soldiers, il est possible d’enchaîner les attaques spéciales après chacune de leurs chutes.
Finissons en parlant du mode Battle of Gods qui nous mettra dans la peau d’un des 12 chevaliers d’or pour quelques combats. Ici, on jouera avec les chevaliers revêtant leurs God Cloth, dans une histoire originale. Ca augmente la durée de vie du soft, mais c’est tout.
Saint Seiya Soldiers’ Soul est clairement un jeu pour le fanservice sans aucun intérêt pour un joueur lambda qui se lassera rapidement tellement le jeu est mou. A la manière des autres jeux issus de la Jap’Animation comme Dragon Ball ou Naruto, Bandai Namco Games nous ressert encore une fois la même sauce sans se prendre la tête. En gros, en fonction de ce que vous avez pensez de Saint Seiya Brave Soldiers, enfin, si vous y avez joué, vous retrouverez ce que vous avez aimé/détesté dans Saint Seiya Soldiers’ Soul, les améliorations mineurs en plus/moins.
Donc, si vous n’aimez pas les Chevaliers du Zodiaque, passez votre chemin, pour les autres, en fonction de ce que vous avez pensé de son prédécesseur, vous pouvez ou non vous laisser tenter par cette « nouvelle » aventure.
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