Ce mois ci, nous avons été invités dans les locaux de Bethesda à Paris pour pouvoir tester leur prochain jeu : Prey. On vous décrit nos premières impressions sur ce titre qui sortira le 5 mai 2017.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas la licence Prey, sachez que le titre Prey premier du nom, est sorti en 2006 sous la houlette de 3D Realms. Une suite était déjà envisagée lors du rachat de la licence par Bethesda en 2009. Suite à de nombreux problèmes, Prey 2 sera finalement annulé. Arkane Studios (ceux-là même qui ont créés Dishonored) sont repartis de zéro pour concevoir ce jeu plein de promesses. On a pu y jouer pendant plus d’une heure et le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons hâte qu’il sorte !
Nous avons pu commencer le jeu comme n’importe quel joueur. Vous incarnez donc Morgan Yu, version féminine ou masculine (votre choix n’aura pas d’incidence sur la narration). Vous vous réveillez en 2032 dans votre appartement, et vous devez effectuer une série d’actions pour vous rendre dans les bureaux de Transtar, où vous attend votre frère et une série de tests à passer. Au fur et à mesure de l’avancement de la narration, vous vous rendez compte que les expériences effectuées sur une race alien, menées par votre frère, ont plus ou moins dégénérées et tout est hors de contrôle. C’est là que votre propre histoire va commencer, et que vous allez jouer le premier rôle dans la station spatiale de Talos 1, combattant pour votre survie mais aussi pour comprendre tout ce qui se passe et les enjeux de ces expériences qui ont mal tournées.
Là premier avis : on prend en main le jeu et on se rend bien compte que la patte Arkane Studios est présente. Ce Prey version 2017 pourra peut-être vous rappeler un BioShock d’ailleurs. L’ambiance oppressante est très présente, et l’environnement est de toute beauté. Nous n’avons pas pu explorer la station abandonnée de Talos 1 dans son entièreté, forcément, mais les décors présentent un petit côté rétro qui se marie à merveille avec les appareils ultra futuristes disséminés dans la station. Les détails ont été très travaillés et on se surprend à essayer d’interagir avec tout et n’importe quoi. Une tasse, une chaise, une vitre à briser… bref, si vous aimez explorer des mondes plein de détails, on peut vous dire que vous ne serez pas déçu.
L’ambiance est glauque à souhait ! Vous êtes seul(e) dans une station spatiale abandonnée, et les musiques autant que le fait de ne jamais savoir si un Typhoon (le nom des aliens dans Prey) est près de vous, vous maintient dans un état de stress permanent. Les ennemis d’ailleurs ! Non seulement ils ont la capacité de prendre la forme de n’importe quel objet autour de vous (vous voyez la tasse sur ce bureau à côté de vous ? Ou cette chaise ? Ce pourrait bien être un alien…) mais ils sont extrêmement rapides et donc difficile à abattre, surtout lorsque vous n’avez qu’une clé à molette pour vous défendre.
Nous avons pu également tester une arme qui vous permet d’envoyer de la mousse expansive. Elle vous permettra de ralentir et d’immobiliser les Typhoon, mais également d’interagir avec votre environnement pour vous sortir de diverses situations. Par exemple, elle vous permettra de colmater diverses fuites dans des tuyaux abîmés pour que vous puissiez emprunter des chemins divers. Ou encore, vous pourrez créer des plateformes et vous en servir ainsi pour accéder à des endroits que vous ne pouviez pas atteindre auparavant. Cette arme vous permet donc d’interagir avec votre environnement, mais vous pourrez également vous servir de « pouvoirs » divers pour avancer dans l’histoire. Car ce qu’il faut retenir dans Prey, c’est qu’il n’y a pas qu’une seule manière d’avancer dans cette narration qui s’annonce très bien construite.
Nous avons également pu tester d’autres armes qui seront à votre disposition dans Prey, aux effets variés, et dont le rendu est plutôt cool. Vous devrez faire attention à vos munitions car il se pourrait qu’il vous en manque assez vite… Clé à molette, revolver, fusil à pompe, votre arsenal se remplira au fur et à mesure du jeu, et un système de crafting pourra vous aider à réparer ou concevoir des items variés pendant le jeu. En fait, vous pouvez même jouer les éboueurs de l’espace, puisque n’importe quel objet peut être recyclé pour vous permettre ensuite de construire d’autres objets. Fascinant non ?
Nous arrivons maintenant à un des points les plus intéressants de Prey : les Neuromods. Les Neuromods vont vous permettre d’apprendre des compétences humaines ou non à vitesse grand V. Lors des expériences faites sur les Typhoon, des scientifiques ont cherché le moyen de transmettre leurs pouvoirs aux hommes. Vous allez donc pouvoir trouver dans la station des Neuromods qui vous permettront d’apprendre ces pouvoirs. Vous pourrez faire évoluer votre personnages dans le sens de votre choix. Plus vous allez « apprendre » de pouvoirs venant des Typhoon, plus vous allez être puissant et ajouter de la facilité à vous déplacer, vous battre, etc. Mais en contrepartie, ces Typhoon vont pouvoir sentir votre présence de plus loin. Au contraire, si vous souhaitez plutôt la jouer discret, ce seront des compétences dites « humaines » qu’il va falloir débloquer en priorité.
On a donc pu voir un arbre de compétences très complet, à faire évoluer selon la manière dont vous allez jouer. Selon votre manière de jouer d’ailleurs, des différences devraient apparaître dans la narration, mais nous n’en savons pas plus pour le moment.
Pour résumer, cette première expérience sur Prey fut plus que concluante ! On a hâte d’avoir entre les mains le jeu dans sa version finale tant la patte d’Arkhane Studios est présente et agréable ainsi que le côté RPG avec cet arbre de compétence et le système de crafting.
Rendez vous donc le 5 mai prochain sur Xbox One, Playstation 4 et PC pour la suite de l’aventure.
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