Bon nombre de joueurs nous ont demandé un article sur les différents métiers web dans l’univers des jeux vidéos. Aujourd’hui trouver un travail est difficile et si l’univers vidéoludique fonctionne à plein régime, pourquoi ne pas profiter de la vague et travailler non pas sur la conception de jeux vidéo, mais grâce à ces derniers ?
Le média vidéoludique se développe à grande échelle depuis ces dernières années, tout autant sur les supports écrits que vidéos. Si vous avez envie de rentrer dans cet univers, d’essayer de vivre grâce aux jeux vidéos, voici quelques pistes.
Qu’il s’agisse de rédiger un article sur un site internet ou dans un magazine spécialisé, les compétences requises sont assurément les mêmes. Mais quelles sont-elles ?
Trouver l’information, remonter les sources pour en trouver l’origine, s’assurer de sa véracité pour ensuite la rendre digeste à travers un article destiné au plus grand nombre. Le journaliste a pour mission première de démocratiser l’information afin que tous y aient accès rapidement et facilement. Qui préfère lire un long discours en langue étrangère à un article bref et concis qui dit la même chose ?
Il s’occupe d’informer la communauté des dernières infos, les plus chaudes, les plus croustillantes, qui, à la seconde où elles sont dénichées (sites des fabricants, des concepteurs, réseaux sociaux, etc.), sont traduites et lancées sur la toile via vos sites d’actualité préférés. Qui ne rêve pas d’être le premier à annoncer le contenu du prochain Mass Effect, ou des caractéristiques de la prochaine console Nintendo ?
Ici, jouer à un jeu vidéo n’est plus un prérequis, c’est une condition de vie, telle que respirer. Le rédacteur de soluces est considéré comme le spécialiste d’un jeu.
Contrairement aux chroniqueurs et autres rédacteurs qui vont avoir une vision large et ouverte sur tout ce qui touche à l’univers vidéoludique, le rédacteur de soluces est concentré sur quelques jeux spécifiques, qu’il se doit de connaître parfaitement, tous les personnages, toutes les compétences, tous les secrets, tous les points faibles des ennemis, des boss…
Avec un passé lourd en expérience, le rédacteur en chef est le patron des écrivains. C’est lui qui centralise toutes les données, qui sélectionne les informations qui doivent paraître prioritairement, qui s’assure que les travaux sont bien rédigés, et qui recommande très souvent les sujets.
Le rédacteur en chef est également le lien entre les articles et les services informatiques, qui va leur indiquer quand et où paraître, car il faut savoir quand diffuser les données : trop tôt c’est une rumeur, mais trop tard et vous avez perdu l’exclusivité.
Jouer. Jouer. Jouer encore un peu, et enfin donner son avis. Un exercice qui s’avère bien plus difficile qu’il n’y paraît ! Tester un jeu, c’est analyser tous les aspects du jeu de manière objective : l’image, le scénario, la musique, les personnages, le gameplay… et bien d’autres critères.
Certains diront que le test écrit est difficile, mais que le test vidéo est beaucoup plus accessible. Pour autant, un bon test, qu’il soit vidéo ou écrit, dira la même chose. Car le testeur vidéo aura écrit une partie de son discours, et aura réalisé un montage spécifique pour donner à son auditoire ce que ce dernier attend : un test complet et clair.
Le youtubeur est avant tout un vidéaste qui va mettre en image son sujet d’étude, avec du style, du punch, de l’humour, ce qu’on ne peut pas trouver dans un article « papier ». Mais il va également se mettre en scène, se montrer, s’exposer.
Les youtubeurs gaming travaillent à la fois le texte et la vidéo, ce qui nécessite, en plus des compétences langagières, des compétences techniques (tournage, montage…).
Chacun d’eux se spécialise sur des thématiques spécifiques, voire sur des licences ou même sur un seul jeu. Cela, non pas par manque d’intérêt, mais par nécessité. Un vidéo de bonne qualité nécessite énormément de travail, et donc de temps.
Attention cependant, ce métier est plus compliqué à exercer que les autres, puisqu’il dépend des viewers et des abonnés.
Il s’agit là d’une activité qui nécessite peu travail, et peu de compétences, mais qui n’attire que peu de public. Il s’agit du streaming de ses propres parties. Si le logiciel Twitch a été une révolution, il reste toutefois un outil relevant plus du loisir que de l’activité professionnelle.
L’intérêt de regarder quelqu’un jouer est assez limité — sauf événements particuliers avec plusieurs joueurs, comme des tournois d’e-sport — et malgré les talents d’acteur des streameurs (improvisation, humour, etc.), peu peuvent espérer y gagner quelques pièces.
Toutes ces activités sont assez recherchées, et les employeurs demandent diplômes et expérience professionnelle. Eh non, pratiquer le jeu vidéo, même depuis tout petit, ne suffit pas.
Pour ce qui relève de la presse numérique, plusieurs parcours sont envisageables : une « simple » Licence en Lettres modernes (université), une licence professionnelle rédacteur web, une licence techniques de communication, ou encore un parcours en école de journalisme et de communication (souvent privée et sur concours).
Pour ce qui est des compétences des youtubeurs, elles sont travaillées et acquises dans des formations relevant de l’audiovisuel : BTS audiovisuel, mais aussi des parcours spécifiques proposés par des écoles audiovisuelles privées, publiques, ou des bien par certaines universités.
Mais les diplômes ne suffisent pas, et ne sont pas toujours une condition intangible. Avoir une expérience est importante. Il ne faut pas hésiter à se lancer à l’eau, à travailler bénévolement pour des structures associatives ou sur sa propre plateforme pour progresser et qui sait, se faire un nom. C’est en forgeant qu’on devient maître forgeron.
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