Après un démarrage un peu laborieux, Rise of the Tomb Raider s’est bien vendu sur Xbox One (merci aux promotions de fin d’année), comme si les joueurs, y compris sur Xbox One, le punissait d’être exclusif en ne l’achetant pas. Ce qui est dommage car le jeu est vraiment de qualité même s’il n’invente rien par rapport au précédent sorti en 2013.
On ne va pas refaire le test complet du jeu vu qu’il est strictement identique à la version Xbox One en terme de contenu, même si le mode endurance et le temple de Baba Yaga sont immédiatement disponible. Parlons un peu de ce dernier.
Baba Yaga se débloque sur la grande carte de la Sibérie, vous devez aider une jeune femme à retrouver son grand père parti pour tuer la sorcière dans un lieu maudit. Le début est assez fantasmagorique et ajoute le coté surnaturel qui avait tant plus sur l’épisode précédent. Le plus gros défaut du jeu est qu’on découvre bien trop vite le rebondissement de cette extension, mais aussi qu’en ligne droite, deux petites heures suffisent à le finir !
La seule chose que l’on peut vraiment comparer au final est la différence graphique entre les deux versions. Mise en avant par Microsoft notamment avec son partenariat avec Nvidia (une mise à jour spéciale de ses cartes graphiques pour Tomb Raider est sorti juste avant le jeu) promettant l’optimisation des dernières technologies.
Sur cette première image, on constate clairement que les détails sont plus fins, plus précis (notamment sur les colonnes des ruines). De manière générale il y a plus de détails sur la version PC même si pour le coup la version Xbox One s’en sort plus qu’honorablement.
Sur ce gros plan de Lara Croft on remarque également que l’ensemble des détails sur ses épaules et le haut de sa poitrine (sang, poussière et sueur) sont plus détaillés, plus réaliste y compris jusqu’à son bâtonnet lumineux. En fait on ressent moins l’espèce de filtre flou qui est présent sur l’ensemble du jeu sur Xbox One via des couleurs plus riches et chaudes.
Non le vrai problème de Rise of The Tomb Raider est lié à l’anticrénelage. Avec une machine de guerre, activé le SSAA x2 ou x4 est incroyablement gourmand en puissance, faisant tourner sur notre machine de test (y compris celle d’un Gigabyte P37 que nous allons testé sur ce site) entre 15 et 20 FPS en intérieur ! En mettant cette option en SMAA le jeu gagne facilement 30 a 40 FPS et ce même si vous activez le PureHair (affichage des cheveux de manières réalistes) si gourmand sur The Witcher 3.
Si la différence entre le SSAA et le SMAA était flagrante je pourrais comprendre la demande de puissance, mais dans ce cas précis c’est quasi invisible et donc incompréhensible !
Au final Rise of the Tomb Raider reste un très bon jeu, avec des graphismes rehaussés sur PC, pour peu que vous ayez la machine pour.
Pour en savoir plus sur le jeu en lui-même, retrouvez notre test de la version Xbox One à cet emplacement.
Ce jeu, fourni par l'éditeur à été testé sur la machine suivante
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