The Division est très attendu, nous le savons tous. Il a aussi fait une très forte impression lors de sa première présentation à l’E3 2015 avec des graphismes magnifiques et un fort potentiel. Comme nous l’avons appris par la suite avec la « polémique » Watch Dogs, Ubisoft a lui-même « avoué » que cette présentation était surboosté graphiquement. Mais alors, que vaux The Division ??
Pour avoir également fait l’alpha, je peux dors et déjà dire que sur la forme, rien n’a changé… ou presque. Alors oui, autant en parler de suite, graphiquement The Division est très agréable, mais très loin de ce que l’on pu voir en terme de détails. Maintenant cela ne change presque rien au jeu, l’ambiance sonore est réellement excellente, en écoutant attentivement on peut repérer, ennemis, civils ayant besoin d’aide ou troupes alliés. L’ambiance visuelle est aussi bien rendue avec ce décor d’apocalypse récente en pleine période de fêtes, avec des arbres décorés flamboyant durant la nuit, a la vision désertique de la journée, pire qu’un dimanche sous la neige, dans un capharnaüm urbain assez réaliste. Un instant on croise un pauvre quidam, errant dans la rue en toussotant, un peu plus loin on croise un chien affamé qui s’enfuit en vous voyant ou encore des civils se disputant quelque chose…
Sur L’alpha comme sur la bêta, le choix des personnages est très limité, que ce soit pour un homme ou une femme plusieurs ethnies sont disponibles (afro-américain, asiatique ou européen), petite mention négative aux visages féminins absolument pas réussis. Espérons que sur la version définitive, le choix de personnalisation sera plus poussé. La création est donc assez rapide. S’ensuit une cinématique expliquant votre arrivée à Manhattan.
A peine débarqué de l’hélicoptère que vous arrivez au camp Hudson, représentant le HUB du jeu (lieu où tous les joueurs « humains » peuvent se voir), où sont regroupés les marchands d’armes et d’équipements, mais aussi des officiers de la JTF. Votre personnage à le strict nécessaire, un sac à dos, l’équipement de base de l’agent ainsi que 3 armes (un fusil d’assaut M4, un MP5 et un pistolet). Rapidement on vous demande de choisir une compétence, trois sont disponibles : l’impulsion, vous permettant de scanner les environs autour de vous afin de détecter des ennemis (et avoir des bonus de dégâts et critiques), la Bombe Collante, qui se déclenche à distance et enfin le Bouclier anti-émeute, très pratique pour prendre d’assaut une position.
Chaque compétence est classée dans une catégorie, Médical, Technique ou Sécurité. Les Talents et Bonus (non disponible dans la bêta) améliorerons encore votre personnage selon votre façon de jouer. L’interface apparaît comme un menu en réalité augmentée, bien conçue et clair, il permet de naviguer rapidement afin de pouvoir faire vos changements en un temps records, dans un sens c’est préférable vu que le jeu ne se met pas en pause !. Que ce soit l’interface des armes, de l’équipement ou des compétences, tout est clair et fluide.
Votre première mission vous attends, vous devez sécuriser un avant-poste afin de vous en servir comme base opérationnelle. Vous pénétrez dans Manhattan et plus particulièrement le quartier de Chelsea. Chaque quartier correspond à une tranche de niveau (vous commencez sur la bêta niveau 4), même si vous êtes libre de vos mouvements, l’évolution se fait de manière linéaire (sauf si vous voulez tenter le diable, ce qui peut être intéressant à plusieurs.)
Au passage, d’une simple pression vous pouvez afficher la carte du jeu, qui s’affiche en surimpression, aussi classe et bien faite que celle vue pour la première fois à l’E3 2015 elle sera votre meilleure amie lors de vos explorations de la ville (notez que juste avant de quitter le camp, vous devriez mettre à jour cette dernière avec les informations d’un plan… ca peut toujours aider).
Durant votre voyage, vous aurez plusieurs types d’icônes, certains seront des collectibles sans grand intérêt hormis pour connaître un peu plus l’histoire du jeu et gagner quelques XPs, d’autres seront des caches de munitions, objets ou outils nécessaire à l’artisanat, pensez à bien les fouiller. D’autres icônes sont plus pertinents comme les missions annexes (triangle vert) assez répétitives sur le principe elle donnent néanmoins plus de dynamisme à ce décor vidé de sa population.
Si la compétence Impulsion permet de repérer à courte portée des pilleurs ou autre ennemis, écouter attentivement les sons vous permet de les entendre. The Division étant un TPS (Vue à a la troisième personne), vous pourrez d’une simple pression sur A vous cacher derrière un décor. A l’instar de Gears of War (même si cela ressemble plus à du Uncharted) vous pouvez passer au dessus d’un obstacle, vous déplacez vers un autre en restant à couvert (restez appuyer sur A tout en ciblant la protection). Ça fonctionne assez bien et cette jouabilité est déjà connue. La visée est elle aussi intuitive et la réaction des armes plutôt convaincantes (de courte rafales avec le M4 fonctionne bien mieux que de vider son chargeur).
Les « Gunfights » sont vraiment sympas, basés sur un rendu type RPG temps-réel (un peu comme les Borderlands), les dégâts apparaissant a côté de la cible, avec des critiques à la tête. Même chose pour lancer des grenades, munitions assez rares comparées aux balles mais terriblement efficace. Comme dans tout jeu à monde ouvert, vous êtes libres de vos déplacements et si vous ne souhaitez pas faire la quête principale, libre à vous !
[spoil] Après avoir débarrassé l’avant-poste des bandits, vous allez pouvoir développer votre quartier général et avoir accès à de nouvelles fonctions dont l’artisanat. Tout dans votre personnage est personnalisable, que ce soit votre équipement de défense (plastron, genouillères, etc…) votre armement, via des mods ajoutant des fonctions (viseur, poignée) visibles sur l’arme, ou vos vêtements ! Lors de mon voyage j’ai un civil qui m’a demandé de l’aide. Je lui ai donné un kit de soin, pour me remercier il m’a offert… un bonnet !
Il y a pleins de choses à faire dans The Division, le mode Dark Zone en est un. Ce sont des zones où les joueurs peuvent s’affronter entre eux, réaliser des missions spécifiques (avec les risques que cela comporte). En équipe ou en loup solitaire, c’est dans la Dark Zone que les meilleurs équipements et composants seront disponibles, mais en aucun cas indispensable. Si la bêta ne permet pas trop de voir l’importance de ce monde encore (beaucoup de joueurs dans un joyeux foutoir), Ubisoft a prévu qu’elle soit malléable suivant votre niveau et votre jeu.
The Division semble tenir ses promesses, du moins sur la bêta via sa liberté d’actions, le plaisir de jeu ressentit et son contenu. Si les missions annexes ne sont absolument pas originales elles permettent au moins de rendre le monde vivant. Entre les égouts, certains bâtiments accessibles ainsi que certains toits, routes et autres environnements vous aurez de quoi explorer, fouiner. The Division fait saliver. La possibilité de faire la campagne entièrement en coopération va ajouter énormément d’intérêt au titre et marque un sérieux avantage face à son concurrent le plus direct, Destiny qui souffre de nombreux problèmes en ce moment. Il reste à voir l’intérêt à long terme et le contenu une fois le niveau max atteint (niveau 30). Encore un gros mois d’attente afin de pouvoir avoir la version complète entre nos mains… après tout, la survie du gouvernement en dépend !
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