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Problèmes de sur-consommation, concurrence trop importante ou, tout simplement, mauvais choix de production et de marketing et voilà une nouvelle entreprise dans l’animation japonaise qui fait faillite.

Ce n’est pas la première fois qu’une société d’animation japonaise fait faillite,  cela a même permis à certaines de renaître, tel le phénix, pour devenir un pilier solide. Mais avec une société en cessation de paiement et avec des licences à basses renommées, l’avenir de Manglobe semble bien terne.

Studio ayant produit Samurai Champloo, Que sa volonté soit faite, Hayate no Gotoku et plus récemment Gansta, ces petites commandes n’ont jamais pu hisser ce studio dans la sphère des grands.
Créée à l’origine en 2002 par 2 anciens de SunriseShinichirô Kobayashi et Takashi Kochiyama, Manglobe, après 13 année d’existence, est tellement en difficulté financière qu’elle ne paye plus son personnel depuis quelques temps.

Alors que le studio était en cours de réalisation du film Genocidal Organ, issu de la trilogie du romancier japonais Project Itoh, attendu au mois de Novembre, ce projet sera terminé par un autre studio pour essayer de tenir, malgré tout, les délais.

Genocidal-Organ

Genocidal Organ sera une co-production et ne devrait pas prendre trop de retard pour sa sortie en salle.

Pour les licences de Manglobe, celles-ci devraient disparaître en même temps que la société. Quand aux productions réalisées, il va falloir vite se procurer en dvd ou autres formats les licences que vous aimez avant de les voir disparaître, à moins qu’une société rachète les droits de diffusion, mais n’ayant pas de grosses séries comme Dragon Ball, Naruto ou encore Gundam, les acheteurs ne vont pas se bousculer pour acquérir ces droits.

Les salariés, quant à eux, recherchent déjà de nouveaux studios après avoir travaillé 1 mois « bénévolement ». On espère qu’ils seront tout de même payés et trouveront une nouvelle boîte rapidement.

Avec cette annonce, on peut entrevoir une sorte de copier-coller entre le monde du jeux vidéo et celui des mangas/animés. Pour rappel, il y a moins de 10 ans, les sociétés de jeux vidéo étaient nombreuses avant de faire faillite ou de se faire engloutir par des plus gros. Est-ce que le monde de l’animation japonais subira aussi le même sort? L’avenir nous le dira.

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