Le premier Knack n’a pas laissé de souvenirs inoubliables et se fut avec la plus grande des surprises de voir sa suite annoncée. Ce nouvel opus part avec quelques casseroles d’avances, espérons qu’il puisse vite s’en débarrasser.. Knack est sorti en même temps que la Playstation 4 et contrairement à Killzone, il n’a vraiment pas fait l’unanimité que se soit au niveau de la presse que des joueurs.
Knack c’est quoi ? Et bien c’est un être créé à base de reliques anciennes par un professeur un peu fou ! Lors du premier épisode, cette représentation étrange du Golem a appris à maîtriser ses talents dont celui d’absorber d’autres reliques afin d’augmenter sa taille et sa puissance en affrontant les ennemis séculaires des humains; les gobelins. Le premier épisode avait surpris par sa grande difficulté et son paradoxe avec son design plutôt enfantin, le second épisode met dès la première seconde son nouvel atout, la coopération.
Nous commençons le jeu dans une ville assiégé par des robots géants. Sans même contrôler Knack, le jeu vous propose plusieurs choix: vous pouvez jouer seul ou à deux et choisir votre niveau de difficulté. Voulant profiter pleinement de cette nouvelle option nous avons choisi de faire le jeu en entier à deux. Ce n’est plus un mais deux Knack qui arpentent cette ville, qui n’est qu’un gros didacticiel pour (ré)apprendre le maniement de ce tas de cailloux bizarre. Rapidement vous devez jouer avec votre taille pour fuir de gros robots. Knack 2 fait très old-school dans sa conception du jeu de plateforme tout en proposant un concept toujours aussi intéressant sur le personnage. Si le premier épisode était lourd et rapidement ennuyeux, ce nouvel épisode se veut plus dynamique et enchaîne les plans et les perspectives.
Knack 2 propose de nouvelles techniques pouvant être apprises via Ava mais surtout des combinaisons d’attaques avec votre partenaire en mode coopération. Faites par exemple un enchaînement de coup de poing devant votre ami et vous enverrez ses reliques à toute vitesse sur vos ennemis, faites un coup de poing puissant et l’autre joueur deviendra un projectile dévastateur.
Tout au long de l’aventure vous aurez de nombreuses caches à découvrir pouvant contenir des coffres, ces derniers pourront contenir des morceaux de gadgets ou des reliques (débloquant des skin de Knack). Une fois toutes les pièces récupérées le gadget donnera un avantage ou plus de facilité le fait de générer des ondes de chocs quand vous détruisez des cristaux ou le téléporteur vous sauvant la vie en cas de chutes, vraiment utile !
Comme dans le premier épisode votre Golem pourra revêtir différentes “surcouches” comme du métal, de la glace ou des cristaux transparents, mais comme dans le premier ces formes ne sont utilisables que lors de moments bien précis et finalement restent encore sous exploitées (même si en coopération on peut tricher un peu).
Enfin l’apparition d’un arbre de compétence découpé en 4 parties, la vitesse étant le premier à être disponible. Lorsque vous achetez toutes les améliorations (excepté celle en or) vous débloquez la suivante (dans le sens inverse des aiguilles d’une montre). Certaines sont très utiles (comme l’augmentation des dégâts des techniques, l’esquive plus rapide, etc..) d’autres ajoutent de nouveaux mouvements puissants et intéressants.
Ayant fait le jeu entier en coopération Knack 2 souffle le chaud et le froid. La partie sympa et justement que les phases de plateformes, parfois ardues (et uniquement à cause de cette caméra fixe pouvant clairement être considéré comme un ennemi) nécessite une bonne entente entre les deux joueurs pour avancer rapidement.
Rassurez-vous, rien n’est bien difficile à comprendre seul l’imprécision des sauts, la perspective parfois un peu brouillonne (il faut dire que l’on peut passer très rapidement d’un personnage de plus de 5 mètres de haut à un petit kiki de 35cm ultra vulnérable). A deux c’est parfois très problématique car les Knack se gênent et l’un peut pousser l’autre. Autre bizarrerie lorsque l’un des deux tombe ou meurt, il réapparaît à côté de l’autre et ce quelque soit les circonstances ! Combien de fois j’ai pu apparaître à côté de ma partenaire, dans le vide et mourir de nouveau ! En combat c’est la même chose et c’est très frustrant ! (surtout dans le chapitre 11 où il y a tout une phase en knack de base, soit 35cm et fragile)
Les combats justement. Si dans le premier il était imprécis, incohérent et très difficile, dans Knack 2 ils sont devenus son point fort. Chaque ennemi a sa propre approche et si certains sont difficiles, d’autres sont uniquement de la chair à canon. Dommage on aurait aimé plus de linéarité. Par contre la sensation de puissance est bien plus présente à deux que seul, et ce quel que soit la taille du personnage !
Notre personnage a un système de visée automatique nous permettant normalement, de nous aider à combattre, mais à deux cela en devient gênant, très gênant même ! Lorsque vous obtenez le pouvoir du grappin, vous risquez rapidement de voler des reliques de votre camarade au lieu d’aggriper l’ennemi !
Techniquement maintenant Knack 2 est plus joli que son prédécesseur, mais ne casse toujours pas des briques (quelle magnifique blague) sur Playstation 4. Sur Ps4 Pro, et bien je ne peux pas faire de comparaison vu que le jeu refuse de fonctionner sur ma console (j’ai dû emprunter la PS4 d’un ami pour y jouer), même sur la console standard le jeu n’est pas très stable car j’ai subi plusieurs crashs. Fort heureusement, de nombreux checkpoints font que la perte en cas de mort (qui arrivera assez souvent) ou de crash est finalement très minimes.
Knack 2 est, il faut être honnête, aussi sympa à deux qu’ennuyeux seul. Il utilise son concept correctement sans avoir autant de lourdeur que son prédécesseur mais il lui manque encore beaucoup pour en faire un incontournable. Comptez 10-12 en normal à deux et une 15aine d’heures seul pour finir le jeu et débloquer le time attack. Pour les fondus du 100% il faudra doubler la durée de vie pour tout faire, mais ce n’est ni l’histoire simple mais trop prévisible, ni le charisme d’huîtres des protagonistes qui donneront envie d’y retourner…
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