« Les rogues-like, les shooters et les avions, font généralement un bon mélange. Le studio indépendant Suisse, Blindflung Studios AG l’a compris est en a fait un jeu, Airheart Tales of Broken Wings. L’équipe de SpiritGamer a eu l’occasion de le tester et en voici notre verdict. »
Avant toute chose, il faut savoir qu’Airheart Tales of Broken Wings est disponible sur Steam en accès anticipé, le jeu est donc susceptible de changer à l’avenir. Des choses pourront être corrigées ou revue et du contenu pourront être rajoutées. Mais cela nous donne déjà un avis solide sur le titre et donc, la possibilité de réaliser un test.
Le background dans un Rogue-like n’est pas toujours le plus intéressant, le regard se porte plus sur les éléments de gameplay. Mais Airheart Tales of Broken Wings nous installe dans un contexte, une histoire et des décors féeriques. On incarne Amélia, une jeune fille qui vit sur une ville flottante, Granaria. Pendant dix ans, Amélia a lutté pour s’installer et vivre dans cette ville, car cette dernière n’offre que peu de possibilités pour les pauvres étrangers.
Amélia a tout de même réussi à faire quelque chose dans cette ville. En utilisant les compétences acquises de son père, elle a ouvert une entreprise de ciel pêche. À bord de son avion, elle attrape des poissons volants à travers les nuages et les îles flottantes. Mais ce business est dangereux, de nombreux pirates rendent les sorties dans les airs, dangereuses voire mortelles. Mais l’objectif qu’Amélia s’est mis en tête n’est autre que Skywhale, une légendaire baleine vivant dans la stratosphère, qui promet richesse et célébrité à celle ou celui qui l’attrapera.
Dans le fond, l’histoire et le but du jeu restent commun à la majeure partie des rogue-like, il met en place un personnage voulant aller d’un point A à un point B en détruisant tous les ennemis sur son chemin. Mais une vraie patte artistique a été apportée au jeu, les îles flottantes fleuries, les nuages haut en couleur et les poissons volants, tous ces éléments donnent un aspect féérique au jeu et le plaisir de voler dans les différents niveaux est plaisant. Néanmoins, même si l’histoire est expliquée lors de quelques lignse de dialogue au lancement du jeu, cette dernière aurait pu être beaucoup plus présente et plus expliquée dans le jeu.
Votre but sera donc d’attraper une baleine légendaire vivant très haut dans le ciel, mais la route sera longue et semée d’embûche. Airheart Tales of Broken Wings est découpé en plusieurs paliers générés procéduralement, qui vont de la ville où réside Amélia, à haut dans le ciel là où réside votre objectif, la baleine des cieux. Afin d’accéder à ces différents paliers, il vous faudra trouver et utiliser une rampe de lancement dissimulée dans chaque palier. Malheureusement, de nombreux pirates jonchent le ciel et vous attaquerons, il vous faudra donc user d’habilité et de vos armes pour annihiler tous vos ennemis afin de sécuriser ces fameuses rampes.
Avec une caméra positionnée au-dessus de l’action, parfois capricieuse au niveau des abords de la carte, vous devrez user de nombreuses armes mises à votre disposition pour liquider ces pirates volants et des armes qu’ils possèdent. Ils ont chacune une action de tir différente, il est donc plaisant de toutes les utiliser afin de découvrir quel type d’arme vous va le mieux.
Niveau ennemi on n’est pas en reste non plus, du vieux coucou tirant en ligne droite aux gros avions bien armés, en passant par des systèmes de sécurité et des boss dangereux, il y a de quoi faire. Chaque ennemi à son propre pattern, il est primordial de les découvrir afin de le contrer lors du prochain affrontement sous peine de voir notre avion se détruire.
On en vient donc à un autre point du jeu que certains joueurs adorent et qui, à l’inverse, rebuteront les moins patients d’entre eux, la difficulté. Ne vous attendez pas à un jeu facile, le jeu est assez dur et réclame de l’entraînement, de connaître le pattern des ennemis ainsi que d’habiliter à voler entre les tirs ennemis et les îles flottantes. Dans les deux premiers palier tout va bien, on pourrait même croire que le jeu est simple, puis on arrive au palier suivant et à partir de là, tout change, des ennemis à la pelle, des tirs dans tous les sens et des ennemis encore plus coriaces seront de la partie.
Si par malheureux votre vie arrive à 0 vous ne mourrez pas, non, mais vous vous crashez en redescendant tous les paliers à une vitesse folle et vous devrez éviter toutes les îles flottantes qui se présentent sur votre passage. Et bien entendu, ce qui fait toute la difficulté du titre, vous perdrez toutes les pièces équipées à votre avion afin de le rendre plus fort, vous devrez donc tout refaire. Mais heureusement, avant de voir votre mort arriver, vous pouvez rentrer au bercail afin de vous réparer, d’y stocker votre cargaison récupérée sur les avions détruits et le petit poisson que vous aurez attrapé.
Toute la difficulté d’Airheart Tales of Broken Wings réside aussi dans le mystère qu’il cache. Vous devrez, en effet, tout apprendre par vous même. Le jeu vous lâche directement dans des menus, puis aux commandes de votre avion, aucune indication et aucun tutoriel ne sont pas présents dans le jeu.
La difficulté d‘Airheart Tales of Broken Wings est en réalité une mécanique de gameplay, car elle vous obligeait à fermer les différents paliers afin de récupérer de l’argent, mais surtout des pièces de récupération, lâchées par les ennemis que vous aurez abattus au préalable. Ces pièces pourront être fusionnées afin d’en créer une nouvelle qui pourra être installée sur votre vieux coucou, afin de faire de lui, une machine volante ultra sophistiquée.
Niveau carlingue, c’est un peu léger, on a pu voir 4 styles d’avion, ce qui est bien pour une early access. Mais l’offre devra être plus importante à l’avenir si elle souhaite diversifier le gameplay. Car oui, chaque style d’avion a une spécificité. Le vieux coucou initial reste basique, mais les autres possèdent un power-up qui vous sera bien utile au fil du jeu.
Niveau armé par contre il y en a, mitrailleuse, laser, shotgun, sniper aérien, lance-missile j’en passe et des meilleurs. Néanmoins, elles restent assez basiques, on aurait aimé plus d’armes amusantes, ou impressionnante, une lance poissons par exemple.
Airheart Tales of Broken Wings est donc une bonne pioche si on aime les rogues-like. Il ne réinvente pas le genre avec ses mécaniques de gameplay communes avec la majeure partie des jeux du même style, mais néanmoins, une touche artistique féerique donne un vrai caché au jeu. Une difficulté ardue aura pour effet de vous énerver devant une mort punitive, mais une fois votre vengeance prise, le goût de la victoire n’en est que meilleur. Le crafting est de bonne facture, néanmoins plus de diversités et des éléments plus amusants auraient pu être apportés. Airheart Tales of Broken Wings est donc un bon jeu pour tous les fans de rogue-like, étant en early-acess ont ne peut qu’espère qui évolue dans le bon sens du terme.
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