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Exclusivité PlayStation 4 à faible communication, Matterfall embarque les joueurs dans une galaxie extraterrestre où l’Homme a été dépassé par ses propres recherches robotiques. Pour éradiquer la menace, vous incarnerez Avalon Darrow une mercenaire à ne pas faire chier. Mais dans son ensemble, que vaut le jeu ?

Un design épuré

Dès la cinématique de début de jeu, la couleur est annoncée : graphiquement, Matterfall à l’air de faire fort. Et il suffit de lancer le premier niveau pour voir l’étendue de cette réussite : les textures sont belles et les différents niveaux du jeu proposent des environnements variés dans chacun d’eux. Le jeu est très agréable à jouer, mais on en viendrait presque à regretter qu’il soit un jeu de plateforme en 2D, et non pas en 3D. Parce que là, clairement il enverrait du pâté. Les graphismes sont tellement saisissants que je me retrouvais parfois à buter dans un mur, à vouloir prendre un chemin allant vers l’arrière plan alors que seul les mouvements droite/gauche sont autorisés, ça donne envie d’en voir plus. De plus, la bande-son, qui laisse parfois un goût de Space Mountain, peut vraiment être motivante et entrainante ! Un plus dans un jeu de plateforme qui pourrait vite lasser.

Fais péter la matière !

Comme dit plus haut, Avalon, dans sa tenue de robot, doit éradiquer la matière rouge, une technologie extraterrestre que l’homme a exploité, et qui a fini par prendre tellement d’ampleur que ces derniers ont évacués fissa fissa la belle ville futuriste. Au cours de votre balade dans les niveaux, (9 au total plus 3 boss à vaincre) vous devrez affronter divers ennemis :  cela peut aller du gros pistolet qui vous vise en passant par la petite soucoupe qui lâche des bombes, comme ça peut aller du robot de taille humaine au robot avec bouclier ou robot qui vous charge. Sans parler des boss, qui eux vous balancent tout ce qu’ils ont en même temps et sont beaucoup, beaucoup, mais genre beaucoup plus coriaces à battre, normal me direz-vous, ce ne sont pas des boss pour rien !

Et pour affronter ces ennemis faits de matière rouge, Avalon a sa botte secrète : la matière bleue. Elle est armée de base d’un pistolet à munitions infinies à son bras qui est orientable à l’aide du joystick droit (la précision en pâti rapidement), mais peut vite voir son équipement évoluer au fur et à mesure que vous trouverez des survivants. Car oui, de rares humains ont été emprisonnés par la technologie extraterrestres, et en les libérant, ceux-ci vous apportent des bonus, ou des armes secondaires telles que grenade ou missile à tête chercheuse. Son pistolet peut aussi générer de la matière bleue, afin de créer des plateformes à des endroits nécessaires, et ainsi accéder à d’autres coins de la carte.

Lorsqu’Avalon a chainkill un certain nombre d’ennemi sa barre de charge se remplit au maximum et elle peut alors créer une overcharge durant laquelle elle devient intouchable, ses ennemis bougent au ralentit et ses tirs tuent deux fois plus vite. Il faut alors jouer avec tact, car l’overcharge peut s’avérer vraiment très pratique quand une vague d’ennemi se jette sur nous d’un coup et qu’on devient dépassé par les événements, à ne pas utiliser donc au mauvais moment.

Autre point, la carte propose par endroit des zones « Zero-G » où la gravité n’existe plus. Une fois dedans, Avalon se met à flotter, et il faudra alors faire preuve d’assiduité pour éviter les boules de matières rouges que les canons et autres créatures extraterrestres nous assènent.

Numéro Uno !

Bon, ce n’est pas vrai, je suis loin d’être numéro une, mais avec de la persévérance, peut-être que je pourrais le devenir. Matterfall fonctionnant sur un principe de différents niveaux, chacun d’eux proposent à la fin un classement, mondial et entre amis qui permet de comparer vos scores. Car plus vous tuez d’ennemis, plus votre multiplicateur de score augmente, et à contrario, dès que vous encaissez un seul coup, votre multiplicateur de score diminue. Et plus votre multiplicateur est élevé, plus votre score de partie le sera également. Ce dernier est également influencé par votre rapidité à terminer un niveau, par votre capacité à ne pas mourir (en sachant que si vous mourez une fois, vous aurez 0 point d’office) et par le nombre de personne vous avez sauvé sur chaque plateau (100’000 points par sauvetage). De quoi proposez un vrai challenge à ceux qui aiment voir leur nom figurer en haut du tableau !

Matière rouge, tu vas mourir !

Dans sa globalité, Matterfall est court mais peut vite prolonger le gameplay par sa complexité. Des points de sauvegardes sont présents sur les niveaux mais si vous perdez la vie avant un point vous devrez recommencer depuis le point précédent, ce qui peut parfois être agaçant. Pour figurer dans le top classement il est certain qu’il faut connaître le jeu du bout des doigts afin de ne faire aucune erreur possible. Matterfall propose tout de même trois niveaux de difficulté, laissant ainsi le choix de la stratégie aux joueurs : les moins assidus opteront peut-être pour le facile, les plus téméraires pour le plus corsé. Quoi qu’il en soit, le jeu est assez plaisant à jouer, bien que parfois rageant, mais bon, on ne lui en veut pas.

NOTRE AVIS

14
20

BONS POINTS

  • Visuellement très sympa...
  • Bande son motivante

MAUVAIS POINTS

  • ... mais serait 100x mieux en 3D
  • Les boss

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